Les ostréiculteurs se tournent vers l'écotourisme - Société. Pour sauver les huîtres, changeons les pratiques » Entretien Michel Le Guillois, enseignant en aquaculture au Centre de formation professionnelle continue et de promotion agricole (CFPPA) de Coutances. Vous enseignez l'aquaculture à de futurs conchyliculteurs depuis 21 ans. Quel discours leur tenez-vous ? Pour la plupart, les jeunes adultes suivent cette formation pour se mettre à leur compte et travaillent déjà dans le milieu conchylicole. Que préconisez-vous ? Il y a encore beaucoup de leviers à actionner. Quels autres leviers actionner ? Il y a des mesures très urgentes à prendre au niveau national pour réduire la contamination.
Des solutions pas faciles à mettre en oeuvre ? À mon sens, elles sont impératives pour sortir de cette crise. Le CFPPA s'implique aussi dans la recherche sur les causes de mortalité. Nous sommes dans le même bateau que les professionnels. Quand Leucate s'est mise aux huîtres - Aude - Littoral. Il y a 40 ans à peine, Leucate se lançait dans l'ostréiculture. D'abord installés à la Caramoun, les éleveurs d'huîtres ont déménagé en 1974 au Grau de Leucate. Charles Rouffia se souvient.
Dans un meuble de sa salle à manger, à Leucate, dans l'Aude, Charles Rouffia garde précieusement une huître fossilisée de 38 cm de long et vieille de 28 millions d'années. « On me l'a offerte pour mon départ à la retraite ! », se souvient cet ostréiculteur de 82 ans. Bon pied, bon œil, Charles Rouffia fait partie des Audois qui ont assisté à la naissance des parcs à huîtres à Leucate. « C'était en 1963. Je n'étais pas tout jeune, j'avais 33 ans ». Jusque-là, Charles Rouffia vivait de la vigne. . « C'étaient des abris de bric et de broc, très hétéroclites.
En 1974, tous les ostréiculteurs déménagent de la Caramoun au Grau de Leucate, l'actuel centre ostréicole, dans des locaux plus salubres où ils continuent à faire croître des huîtres. La Cap Leucate, à la chair fine et au goût de noisette Le chiffre : 3.