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Cybernétique, cyberpunk

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Les ennemis de la machine. Ils sont chrétiens, anarchistes, libertaires, décroissants ou zadistes.

Les ennemis de la machine

Pour eux, la technologie est aliénante, totalitaire, voire mortifère. Les uns appellent à briser les machines, quand d’autres espèrent convaincre les foules de cesser de croire en leur pouvoir. Marginaux parce que radicaux, ils sont aussi les seuls ou presque à développer une critique érudite et politique d’une société dominée par la technique. Les ennemis de la machine. Les robots sexuels posent (déjà) de nombreux problèmes éthiques. « Notre inquiétude, c’est que personne n’en parle » : la Foundation for Responsible Robotics a présenté mercredi 5 juillet à Londres les résultats d’une étude consacrée au « futur de notre vie sexuelle avec les robots ».

Les robots sexuels posent (déjà) de nombreux problèmes éthiques

Les experts espèrent éveiller l’intérêt des décideurs, des chercheurs et du grand public, alors que les premiers robots sexuels dotés d'intelligence artificielle sont en passe de ringardiser les poupées en silicone déjà vendues depuis plusieurs années. D’ici la fin de l’année, Abyss Creations, une entreprise américaine qui fabrique des sex dolls depuis 1996, commercialisera Harmony. Un robot qui « sourit, cligne des yeux et fronce les sourcils, peut tenir une conversation, raconter des blagues, citer Shakespeare, se souvenir de votre anniversaire (...) et bien sûr avoir une relation sexuelle avec vous dès que vous le souhaitez », comme le détaillait fin avril une enquête du Guardian. Abyss Creations n’est pas la seule entreprise en lice. Est-ce que les humains sont vraiment nécessaires ? Par Dmitry Orlov – Le 20 juin 2017 – Source Club Orlov Il est assez terrible de se poser la question !

Est-ce que les humains sont vraiment nécessaires ?

Bien sûr, nous sommes nécessaires : c’est la fonction de l’univers de répondre à nos besoins et nos désirs, n’est-ce pas ? N’est-ce pas le but de tout, d’assurer notre bien-être et notre sécurité ? Et bien, c’est une façon de voir, et cela repose sur une certaine hypothèse : les humains sont au contrôle. Mais les humains ont bout par bout abandonné le contrôle aux machines depuis quelques siècles, et maintenant la grande majorité d’entre nous est incapable de comprendre, encore moins de contrôler les machines dont notre survie dépend, dans toute leur incroyable complexité. L'Ukraine au cœur d'une cyberattaque mondiale.

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L'Ukraine au cœur d'une cyberattaque mondiale

{* welcomeName *} {* loginWidget *} Bienvenue ! {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *} Le cyberpunk pour les nuls. Contraction de « cybernétique » et « punk », le terme « cyberpunk » ne cesse d’influencer la pop culture depuis ses premiers usages dans les fanzines de science-fiction du début des années 1980.

Le cyberpunk pour les nuls

À tel point qu’il est devenu presque indispensable d’y faire référence pour briller dans les débats sur le transhumanisme ou la cybercriminalité. Employé pour la première fois en 1980 par l’écrivain Bruce Bethke, le terme « cyberpunk » se popularise avec la parution, en décembre 1984, dans le Washington Post, de l’article « SF in the Eighties ». Un texte dans lequel le critique Gardner Dozois qualifie de « cyberpunk » le style de Neuromancien, un roman de William Gibson.

Mais pour les puristes, c’est bien au collectif de Cheap Truth, un fanzine d’anticipation édité par Bruce Sterling, qu’il faut attribuer la paternité du cyberpunk. Ce mouvement littéraire underground aurait puisé son inspiration dans les grandes fables dystopiques d’Orwell, Huxley, Asimov et K.