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Révoltes arabes

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Le prix Sakharov décerné à cinq militants du Printemps arabe. Le Parlement européen a décerné, jeudi 27 octobre, son prestigieux prix Sakharov pour la liberté de l'esprit à cinq militants du Printemps arabe, a-t-on appris de source parlementaire.

Le prix Sakharov décerné à cinq militants du Printemps arabe

Les lauréats sont le protestataire tunisien Mohamed Bouazizi — honoré à titre posthume –, la militante égyptienne Asmaa Mahfouz, le dissident libyen Ahmed Al-Zubair Ahmed Al-Sanusi, l'avocate syrienne Razan Zeitouneh et le caricaturiste syrien Ali Farzat, a précisé cette source. Mohamed Bouazizi, qui s'est immolé par le feu le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid, est mort deux semaines plus tard. Son geste désespéré a déclenché un large mouvement populaire qui a mené à la chute du régime de Ben Ali. Asmaa Mahfouz est l'une des fondatrices du "Mouvement des jeunes du 6 avril", qui avait lancé l'appel à se rassembler sur la place Tahrir au Caire, mouvement qui a conduit à la chute du raïs égyptien Hosni Moubarak. Voire notre infographie interactive Où en est le Printemps arabe ?

Que sont devenues les révolutions arabes ? Le Printemps Arabe. Iran : la condamnation de Jafar Panahi confirmée en appel. En Syrie, la répression redouble hors micros et caméras. L’opposition syrienne galvanisée par la mort de Kadhafi. Sur cette pancarte brandie lors d'une manifestation d'opposants syriens ce vendredi, il est écrit : "Les rebelles libyens se sont débarrassés de Kadhafi.

L’opposition syrienne galvanisée par la mort de Kadhafi

La Libye est libre. " La pancarte est signé " le comité central révolutionnaire syrien" Après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali en Tunisie , de Hosni Moubarak en Égypte et la mort de Moummar Kadhafi en Libye, tous les regards se tournent désormais vers le régime du président syrien Bachar al-Assad qui, depuis la mi-mars, réprime dans le sang la contestation populaire. L'opposition syrienne invite l'armée à la rejoindre. Le blocage d'une résolution à l'ONU contre la Syrie est un scandale. Le ministère des affaires étrangères français a vivement dénoncé, lundi 12 septembre, le "scandale" que constitue le blocage à New York d'une prise de position de l'ONU sur la répression des manifestations en Syrie.

Le blocage d'une résolution à l'ONU contre la Syrie est un scandale

Le porte-parole du ministère, Bernard Valero, a notamment condamné le "meurtre révoltant" sous la torture d'un jeune militant récemment tué, Ghiyat Matar. "Jusqu'à quand la communauté internationale restera-t-elle aveugle et muette devant cette succession ininterrompue de crimes ? C'est la question que nous posons aujourd'hui", a martelé le diplomate. "La France continue d'appeler les autorités syriennes à mettre fin aux violences et à libérer tous les prisonniers politiques. « En Syrie, j'étais cyberactiviste. Je filmais la révolution » A 25 ans, Sayer al Demachqui s’est réfugié à Genève après avoir témoigné de la répression du régime de Bachar el-Assad.

« En Syrie, j'étais cyberactiviste. Je filmais la révolution »

Aujourd’hui, il craint pour sa famille au pays. Sayer al Demachqui à Lausanne (Sid Ahmed Hammouche, La Liberté) A Lausanne, samedi dernier, neuf témoins syriens de la révolution, réfugiés en Suisse, ont décrit la brutalité du régime de Bachar el-Assad. Arrivé il y a trois jours à Genève, Sayer al Demachqui (un pseudonyme utilisé pour la révolution), 25 ans, est très inquiet pour l’avenir des proches laissés au pays. Syrie : la Russie propose une résolution au Conseil de sécurité. L'armée syrienne tue près de 100 civils à Hama, ville rebelle. L’armée syrienne a lancé une offensive ce dimanche matin dans la ville de Hama, un des principaux foyers de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad, dans le centre de la Syrie.

L'armée syrienne tue près de 100 civils à Hama, ville rebelle

Au moins 95 civils ont été tués et des dizaines d’autres ont été blessés dans l’attaque. Le bilan sera sans doute revu à la hausse, tous les cadavres n’étant pas dénombrés. Il émane de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée à Londres qui s’appuie sur des témoignages recueillis sur place. Des images amateur retransmises par BFM TV montrent un char ouvrant le feu dans la ville. (Voir la vidéo) Les chars sont entrés dans la ville avant l’aube, dimanche, veille du premier jour du ramadan. Hama a été ces dernières semaines le théâtre d’immenses manifestations hostiles au pouvoir, réunissant plus de 500 000 personnes. Le régime syrien fait fi du plan arabe et accentue la répression - SYRIE.

Journée meurtrière en Syrie, alors que Damas accepte la venue d'observateurs. Une centaine de déserteurs ont été tués ou blessés, mardi 20 décembre, par l'armée régulière syrienne, lors d'affrontements dans la province d'Idleb, près de la frontière turque, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Journée meurtrière en Syrie, alors que Damas accepte la venue d'observateurs

Cette organisation basée en Grande-Bretagne affirme en outre que 33 civils ont été tués par les forces de sécurité dans la même province d'Idleb et à Homs, haut lieu de la contestation contre le régime du président Bachar Al-Assad. En Syrie, l'armée vise Homs et la province de Damas. Le supplice du viol devant la famille.

Le viol est devenu l’arme courante utilisée par le régime syrien pour terroriser ou punir ses opposants.

Le supplice du viol devant la famille

Un journaliste du Daily Telegraph rapporte un témoignage effroyable au sujet d'une jeune fille de Homs violée devant son père. 10 mai 2012 | Partager : L'un des aspects les moins étudiés de la répression du régime syrien est le viol des femmes. Des observateurs des droits de l'homme ont rendu compte de sévices sexuels commis par les forces de l'ordre sur des hommes, le plus souvent des jeunes, parmi lesquels des enfants de 11 ans. Syrie : un bombardement meurtrier à Hama ensanglante le cessez le feu. Syrie : malgré l'accord avec la Ligue arabe, les violences continuent. Syrie : nouvelle offensive meutrière de l'armée à Hama. Le pouvoir tente depuis plusieurs semaines de soumettre la ville rebelle de Hama située à 210 km au nord de Damas et qui a connu plusieurs immenses manifestations contre le pouvoir, réunissant plus de 500.000 personnes, selon l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme.

Syrie : nouvelle offensive meutrière de l'armée à Hama

La nuit dernière, l'armée a lancé une offensive meurtrière. "Les chars nous attaquent en provenance de quatre directions différentes. Leurs mitrailleuses tirent à l'aveuglette et les chars détruisent les barricades érigées dans les rues par des habitants", a témoigné ce médecin. Bilan : près d'une centaine de morts et de nombreux blessés. Recrudescence de violences en Syrie malgré les pressions de la Ligue arabe. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Mais Damas relativise la portée de cet ultimatum, accusant certains membres de la Ligue arabe d' utiliser l'organisation comme un pour parvenir au Conseil de sécurité de l'ONU. Dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire britannique , le président syrien, Bachar Al-Assad, estime que l'injonction a été lancée pour .

La Marie-Antoinette de Damas. Jouissant d’une image de femme moderne et glamour dans les médias occidentaux, Asma, l’épouse du président syrien, n’a montré que de l’indifférence face à la tragédie qui secoue son pays.

La Marie-Antoinette de Damas

Le magazine Vogue l’a qualifiée de “rose du désert” et Paris Match de “lumière dans un pays plein de zones d’ombre”. Mais, quand la très séduisante première dame de Syrie a invité, fin septembre, un groupe d’humanitaires pour discuter de la sécurité, elle semblait avoir perdu de son attrait. Pendant l’entretien, Asma El-Assad, qui est née en Grande-Bretagne, a grandi à Acton [quartier ouest de Londres] et a étudié dans une école an­glicane de l’Ouest londonien, s’est trouvée devant des témoins directs des violences commises par le régime de son mari. Pourtant, selon un bénévole qui faisait partie du groupe, cette femme issue du monde de la finance et mère de trois enfants a semblé totalement indifférente en apprenant le sort réservé aux manifestants.

La deuxième révolution. L'Europe face au “printemps arabe”