background preloader

Bibliothérapie

Facebook Twitter

Les livres, des armes pour affronter la dureté du réel - Idées. Outre un plaisir esthétique, le lecteur cherche des émotions dans les livres.

Les livres, des armes pour affronter la dureté du réel - Idées

Une dimension que les enseignants, les critiques, et les chercheurs ont tendance à délaisser, déplore la professeure de littérature Hélène Merlin-Kajman. Dans le chapitre inaugural de Lire dans la gueule du loup, Hélène Merlin-Kajman se met en scène, lisant un jour à son fils âgé de 12 ans Le mauvais vitrier, de Charles Baudelaire. Le poète y raconte comment, ayant fait appel au service d'un artisan, et insatisfait du fait que celui-ci n'ait pas, dans sa marchandise, les verres de couleur qu'il désirait – « des verres roses, rouges, bleus, des vitres magiques, des vitres de paradis... », écrit Baudelaire –, il brisa ladite marchandise dans un geste de colère. « Quand j'ai eu terminé de lire, j'ai vu un visage assombri, étonné, presque sévère, m'interroger du regard. "Tu aimes ce texte ? " m'a demandé mon fils, incrédule [...] La transition suppose donc d'être au moins deux.

Je ne crois pas à ce scénario. Régine Detambel. Poésie / Roman / Nouvelle / Essais / Jeunesse / Contes Régine Detambel est née en Moselle en 1963.

Régine Detambel

Elle a publié son premier ouvrage aux éditions Julliard, en janvier 1990, sous l’égide de Christian Bourgois et Elisabeth Gille. Formation à la Bibliothérapie. Lire en voix, écrire de soi, mettre en images, bouger…(Re)déployer ses dons, (re)dynamiser sa créativité.Personnes concernées : pour tous, en présentiel ou par Skype.

Formation à la Bibliothérapie

Séance individuelle. En présentiel dans l'Hérault, ou par Skype, la bibliothérapie est une méthode et pratique ouverte à tous. Par un retour au récit, à la voix haute, au bercement de la langue, l'atelier individuel que je propose permettra aux enfants, aux adolescents, comme aux adultes et aux sujets âgés, de nourrir, réparer, recoudre leur "moi-peau" tellement égratigné par la vie… Pour passer certains caps de la vie, en (re)devenant résolument créatif ! Le lecteur créatif s'invente un récit de soi à partir de la fiction de l'autre... Parle de son mal-être, de sa perplexité, de ses doutes, de ses projets, les met en mots, et trouve d'autres mots pour les dépasser...

Pour tous renseignements : regine.detambel@orange.fr La presse en parle : cliquez ici Un reportage de Lucie Hennequin pour le Huffington Post : cliquez ici Q. Lire pour aller mieux. >>> Article paru dans Marianne du 19 février « Littérature : occupation des oisifs » ; « Livre : quel qu'il soit, toujours trop long ».

Lire pour aller mieux

Voilà ce qu'écrivait drôlement Flaubert, dans son Dictionnaire des idées reçues. Beaucoup d'Américains seraient d'accord avec lui, puisqu'une enquête de l'agence fédérale NEA vient de dévoiler que près de la moitié de la population étatsunienne n'avait pas ouvert un seul livre en 2014... Cela fait tout de même 160 millions de personnes, de l'autre côté de l'Atlantique, pour qui les livres n'existent pas. « La littérature, pour quoi faire ?

» doivent-ils se demander. Que penser pour autant des intellectuels qui attribuent à la littérature des fonctions pratiques, des buts philosophiques ? Dans l'Art comme thérapeutique, l'écrivain anglais Alain de Botton suggère ainsi de lire les œuvres de fiction comme des manuels de self-help, d'aide à soi-même, pour « surmonter les tensions et les frustrations de la vie quotidienne ». Une petite séance de bibliothérapie. Lire pour le plaisir.

Une petite séance de bibliothérapie

D’abord. Mais aussi pour comprendre, apprendre et aller mieux. Ouvrages de développement personnel, de psychologie, romans ou recueils de poésies, tous contiennent de précieux ferments de vie et de guérison. Flavia Mazelin-Salvi Tous les mois depuis plus d’un an, je rejoins les membres du Sans nom, le cercle de lecture que nous avons créé avec quelques amies pour partager nos coups de coeur, nos classiques préférés et nos déceptions. Notre consigne : témoigner de ce que notre lecture a éveillé, questionné, confirmé ou dérangé en nous. La littérature : un organisme vivant Ce soir, Laure, 27 ans, pourtant passionnée par le mouvement surréaliste, confie que La Bicyclette bleue de Régine Deforges – « une histoire d’amour à l’eau de rose » – lui avait permis d’éprouver des sentiments qu’elle avait égarés au fil des désillusions : « Quel soulagement de me rendre compte qu’ils n’étaient qu’en sommeil… » Des bénéfices multiples et sur mesure.