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Sujet Librairie

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Le livre numérique : meilleur ennemi des librairies physiques ? Par Sarah Debonnet, Emmanuelle Usclat, Caroline Dumazet Prologue Faisons le pari de débuter par la question que l’on ne se posera pas et qui pourtant, peut-être, est attendue : le livre numérique va-t-il prendre la place du livre papier ? Laissons volontairement de côté cette supposée concurrence entre les deux modes de lecture, qui sont, selon notre idée, plutôt complémentaires que rivaux. Tournons davantage la question dans le sens suivant : pourquoi les librairies ont-elles tout intérêt à adopter le numérique ? Loin de nous l’idée de minimiser la menace de la transition numérique pour les librairies physiques. Avec elle, l’arrivée de nouveaux acteurs difficiles à concurrencer – le principal étant Amazon, qui offre un catalogue de plus de 300 000 ebooks en français.

Pourtant, les enjeux du livre numérique sont nombreux pour les librairies qui s’en saisissent. Où la révolution numérique pousse les libraires à l’action D’abord, c’est bien connu : face à l’adversité, l’union fait la force. Face à Amazon, les libraires contre-attaquent. Librairies et bibliothèques : La géographie, la cartographie, et l’architecture ont toujours présidé à la conception et à la réalisation de nos librairies, progressivement, au fil de nos aménagements.

Et ce, depuis septembre 1975, date de l’ouverture de notre premier Ombres blanches, jusqu’à octobre 2007, date à laquelle nous avons inauguré notre dernière extension de la librairie. Nous avons donné d’ailleurs à cette nouvelle librairie, thématique, partie dés-intégrée de la librairie généraliste voisine, le qualificatif de « librairie du sentiment géographique ». C’est dire de manière imagée l’intérêt que nous portons à la question de l’espace, depuis la position de notre commerce dans sa ville, Toulouse, jusqu’à la place occupée par chaque livre dans chacun de nos secteurs. Sélection, collection Un mot peut-être, en introduction, sur le besoin d’espace généré par une production toujours plus abondante. Il n’existe aucun canon esthétique propre à faire fructifier au mieux l’alchimie ainsi mise en œuvre. La vitrine. Bibliothèques et librairies. La loi sur le droit de prêt se déroule sur la scène des marchés publics.

En faisant intervenir ses deux principaux acteurs, la bibliothèque et la librairie indépendante, elle offre le choix de scénarios aux dénouements multiples dont se dessinent, quatre ans après le lever de rideau, les tout premiers contours. Nouveau contexte des marchés publics Votée le 18 juin 2003, la loi sur le droit de prêt relie deux problématiques différentes en une seule opération : améliorer la situation des auteurs et maintenir un réseau des librairies locales indépendantes.

Dans cet objectif, elle instaure un plafonnement des rabais consentis aux collectivités et elle veille à la rémunération des auteurs. Toutefois, une telle échéance était bien courte pour juger concrètement de ses conséquences, car la loi sur le droit de prêt n’est pas une entité indépendante. Les marchés drainant des sommes importantes, leur obtention s’associe à des recettes souvent salvatrices pour celui qui les remporte. Mark Twain.

CR bib lib. Diffusion. La diffusion désigne l’ensemble des opérations commerciales et marketing mises en œuvre par les éditeurs dans les différents réseaux de vente. Une organisation et des structures complexes… La diffusion peut être intégrée dans les services de la maison d’édition, mais se voit le plus souvent confiée à une structure qui se consacre exclusivement à cette activité. Les équipes de représentants peuvent être spécialisées en fonction des circuits de vente : La tournée du représentant permet, entre autres, de présenter les nouveautés aux détaillants, d’enregistrer les pré-commandes (notés), les promotions et les réassortiments (réassorts), et de suivre les retours. Compte tenu de l’augmentation régulière du nombre de titres publiés, le diffuseur doit conjuguer le potentiel de vente des détaillants et les objectifs de l’éditeur, en s’intégrant dans le flux logistique des distributeurs (de l’ordre de 40 offices par an).

C’est le diffuseur qui négocie la remise faite au détaillant. Accueil. Syndicat de la librairie française. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Repères historiques[modifier | modifier le code] Les divisions nées des prises de position des organisations de libraires durant la Seconde Guerre mondiale entraînent la création, aux côtés de la Chambre syndicale des libraires de France, du Syndicat national des libraires de France. Ces deux syndicats finissent par se réunir, en mars 1959, au sein de la Fédération Française des Syndicats de Libraires (FFSL) qui regroupe alors toutes les organisations syndicales – y compris les syndicats régionaux ou de spécialité.

La position adoptée par la FFSL entraîne le départ de nombreux libraires et la création d'organisations syndicales concurrentes qui militent contre le prix net, notamment l'Union des libraires de France qui deviendra plus tard l'Union syndicale des libraires de France. Les missions du Syndicat[modifier | modifier le code] Présidents[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Une librairie ambulante en Aquitaine. Histoire de la librairie française. « La vente de livres, et pas seulement d’un petit nombre d’ouvrages de très grande diffusion, n’a jamais été le monopole de la librairie et de son commerce spécialisé.

Ce décalage entre vente de livres et activité de libraire au sens professionnalisé du terme complexifie la relation édition-librairie. » Cette définition que donne François Rouet de la relation ambiguë, et par là conflictuelle, entre libraires et éditeurs, est presque intemporelle, et le sous-titre de ce fort volume pourrait être : « permanences et mutations », comme l’indique le même François Rouet à propos de la librairie au cours de la dernière moitié du XXe siècle.

Cet ouvrage traite donc de l’histoire de la librairie française : plus exactement de 1810 à nos jours. Pari ambitieux, pendant de l’histoire de l’édition française, et de l’histoire des bibliothèques, dont une heureuse initiative publique (celle de l’Enssib) vient de permettre la réédition à un prix abordable. Librairie. Historique[modifier | modifier le code] Réclame de librairie à Jersey en 1891. Un métier ancien et pluriel[modifier | modifier le code] La librairie moderne trouve son origine dans les stationes du Moyen Âge, sorte d'échoppes où des stationaires vendaient des manuscrits produits par des copistes. Le mot demeura dans la langue anglaise ((en) stationers) où stationery renvoie aux fournitures et papeterie, et library à bibliothèque[1]. En Europe, les premiers libraires-marchands demeurent près des universités : il existe un lien organique entre les clercs, les étudiants et le pouvoir royal, d'où d'importantes contraintes à la fois géographiques et législatives.

Dès 1275, Philippe le Bel prononce une ordonnance chargeant l'Université de surveiller les libraires de Paris. En 1403, naît à Londres la Guild of Stationers. Vers la librairie moderne[modifier | modifier le code] En France, Napoléon Ier joue un rôle majeur dans la naissance de la librairie moderne. Sur les autres projets Wikimedia : Livre (document)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Livre. Le livre est défini par Littré comme une « réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé ». Dans son Nouveau Dictionnaire universel (édition de 1870), Maurice Lachâtre le définit comme un « assemblage de plusieurs feuilles de papier, de vélin, de parchemin, imprimées ou écrites à la main cousues ensemble et formant un volume recouvert d'une feuille de papier, de carton, de parchemin, de basane, de veau, de maroquin, etc. » Quant à l'Académie française, elle donne les définitions suivantes : « I. Assemblage de feuilles manuscrites ou imprimées destinées à être lues. II. Une définition plus technique est donnée par l'Unesco : :« Publication non périodique imprimée comptant au moins 49 pages, pages de couverture non comprises[1], éditée dans le pays et offerte au public. » L'écriture est le préalable à l'existence du texte et donc du livre.

L'auteur écrit le texte. L'histoire du livre, des origines à nos jours. L’histoire du livre, dont les origines remontent à la plus haute Antiquité, a été marquée par une succession d’innovations techniques. Nous vous proposons de retracer l’évolution des livres, des premiers manuscrits jusqu’à l’invention de l’imprimerie. Les prémices du livre L’histoire du livre a commencé avec l’invention de l’écriture entre le IXe et le IVe millénaire av. J. Les premiers supports utilisés pour conserver durablement des textes ont été la pierre, les tablettes d’argile (comme celles du IIIe millénaire av. Le concept de bibliothèque remonte également à la haute Antiquité : on a ainsi retrouvé 22.000 tablettes datant du VIIe siècle av. Du volumen au codex Pendant l'Antiquité, les tablettes ont été remplacées par des rouleaux de papyrus puis de parchemin appelés volumen en latin (pluriel : volumina).

A partir du IIIe siècle av. Le livre au Moyen Age Au Moyen Age, les manuscrits se présentent dans la plupart des cas sous la forme de codex. L'invention de l'imprimerie. Histoire du livre. Origines[modifier | modifier le code] Premiers supports[modifier | modifier le code] L'écriture est la condition de l'existence du texte et du livre.

C'est un système de signes linguistiques permettant de transmettre et de conserver des notions abstraites. L'écriture semble s'être élaborée entre le IXe et le IVe millénaire av. J. Mais le livre est également lié à son support, à la volonté humaine de donner une matérialité durable à un texte. On trouve ensuite des tablettes d'argile utilisées en Mésopotamie au IIIe millénaire av. La soie, en Chine, fut aussi un support de l'écriture. Le papyrus[modifier | modifier le code] Production[modifier | modifier le code] Après avoir extrait la moelle des tiges, une suite d'opérations (humidification, pressage, séchage, collage, découpage) permettait d'obtenir des supports de qualité variable, les meilleurs étant utilisés pour les écritures sacrées.

Le livre en papyrus[modifier | modifier le code] Les scribes[modifier | modifier le code] L'aventure du livre - Arrêt sur. L'invention de l'écriture précède partout l'invention du livre. L'écriture emprunte des supports variés qui savent s'adapter aux usages. Mais dès lors qu'il s'agit du livre et de la volonté de transmettre des textes structurés, des supports s'imposent, variant selon les civilisations. Argile en Mésopotamie, papyrus en Égypte, bambou en Chine... les premiers scribes empruntent à leur environnement immédiat le matériau le plus propice à recevoir leurs écrits et ce matériau influence en retour le geste, l’outil, la graphie : l’écriture cunéiforme naît de l’argile, les hiéroglyphes de la pierre deviennent abstraits sur le papyrus ; les minces et longues lames de bambou, premiers supports de l’écriture chinoise, entraînent probablement la disposition des signes en colonnes, de même que la forme de la feuille de palmier détermine le format oblong des livres du Sud-Est asiatique.