La politique a souvent troublé les Jeux Olympiques. Les Jeux olympiques et la politique, c'est une longue et tumultueuse histoire commune.
Nombre d'éditions du plus grand rendez-vous sportif de la planète ont été marquées par des tensions, des boycotts, voir des attentats. Les Jeux de Berlin en 1936 ouvrent ce bal des maudits en se transformant en un incroyable outil promotionnel de l'idéologie nazie sous le regard d'Adolf Hitler, dérangeant maître de cérémonie. Il y a heureusement les quatre médailles d'or de Jesse Owens, le malicieux et talentueux sprinteur noir américain, pour déranger cette nauséabonde exhibition. En 1968, Mexico est le point de départ d'une longue période de troubles. Neuf jours avant l'ouverture des Jeux, une manifestation estudiantine, place des Trois-Cultures, fait 300 morts. Quatre ans plus tard, Munich tombe dans le chaos. Place ensuite aux boycotts. Séoul en 1988 marque une étape vers un retour au calme avant que Barcelone en 1992 ne fasse rêver le monde. Pierre de Coubertin. Pierre de Coubertin en 1915. signature Vue de la sépulture.
Pierre de Coubertin (né Charles Pierre Fredy de Coubertin)[1], baron de Coubertin, né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937 à Genève en Suisse, est un historien et pédagogue français fortement influencé par la culture anglo-saxonne qui a particulièrement milité pour l'introduction du sport dans les établissements scolaires français. Dans ce cadre, il prend part à l'éclosion et au développement du sport en France dès la fin du XIXe siècle avant d'être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique, dont il est le président de 1896 à 1925. Durant cette période, il dessine les anneaux olympiques et installe le siège du CIO à Lausanne en 1915 où il crée un musée et une bibliothèque. Famille[modifier | modifier le code] Blason du baron de Coubertin.
Pierre de Coubertin en 1912. La famille Fredy est originaire de Rome, en Italie. JO 2020 : le CIO rappelle que tout geste politique sera interdit à Tokyo. Il n'y aura pas d'exception à la règle.
Le Comité international olympique (CIO) a rappelé vendredi que toute manifestation politique de la part des athlètes était bannie durant les Jeux olympiques et a précisé les conditions d'application de la règle 50 de la Charte olympique, à six mois des JO de Tokyo. « Les Jeux olympiques ont toujours été une plateforme pour les athlètes et leurs performances sportives.
Mais les JO ne sont pas et ne devront jamais être une plateforme de revendications politiques ou de tout discours de division », a déclaré le président du CIO, Thomas Bach, à l'ouverture de la 135e session du comité à Lausanne. Dans ce contexte, Thomas Bach a souligné « l'importance » d'une série de directives récemment adoptées et destinées à « clarifier » les interdits et les sanctions en cas d'infraction au principe de neutralité. Des sanctions contre les protestataires. Jeux olympiques d'été de 1972. Les Jeux olympiques d'été de 1972, Jeux de la XXe olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés à Munich, en République fédérale d'Allemagne, du 26 août au 11 septembre 1972.
En marge des épreuves sportives, ces Jeux olympiques de 1972 furent marqués par la prise d'otages et l'assassinat de onze athlètes israéliens par un groupe de terroristes palestiniens. Trente-six ans après les Jeux de Berlin, Munich, capitale de la Bavière, souhaite effacer des mémoires le souvenir de la propagande nazie des Jeux de 1936. Pour cet évènement, la ville de Munich est transformée et le complexe sportif qui abritera les Jeux sera l'un des plus denses et l'un des plus modernes de l'époque. 121 nations et 7 134 athlètes (dont 1 059 femmes) prirent part à 195 compétitions sportives dans 21 sports.
Jeux olympiques d'été de 1936. Les Jeux olympiques d'été de 1936, Jeux de la XIe olympiade de l'ère moderne, ont été célébrés à Berlin, en Allemagne du 1er au 16 août 1936.
La capitale allemande fut désignée pour la seconde fois comme pays organisateur, mais les Jeux olympiques de 1916 avaient été annulés en raison de la Première Guerre mondiale. Sur les 49 nations et 3 967 athlètes (dont 335 femmes) qui prirent part à 129 épreuves dans 19 sports, l'Allemagne fut le pays le plus médaillé.
Dans le contexte particulier des « Jeux nazis », les quatre médailles d'or remportées par l'athlète noir américain Jesse Owens en sprint et saut en longueur représentent un important symbole dans l'histoire des Jeux olympiques modernes. Mais l'athlète le plus médaillé est le gymnaste allemand Konrad Frey (six médailles dont trois d'or). Au tableau des médailles, les athlètes allemands imposeront leur large domination tout au long des Jeux, remportant 89 médailles dont 33 d'or, devant les États-Unis, avec 56 médailles dont 24 d'or.
La politique a souvent troublé les Jeux Olympiques.