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La crise d oka - Histoire. Beaucoup a été dit et écrit sur les 78 jours de la confrontation armée de Kanesatake et de Kahnawake de l'été 1990, entre les autochtones Mohawks et les policiers provinciaux et l'armée canadienne, que l'on a appelé communément la Crise d'Oka et que l'on retrouvera à la section rapports . Beaucoup moins de gens savent que le territoire de Kanesatake a été, pendant plus de cinq années, l'objet d'une situation anarchique qui a frôlé la catastrophe à de multiples occasions qui auraient pu tourner au carnage et que l'on peut trouver à la section insécurité .

L'aspect le plus méconnu de la Crise d'Oka et des cinq années qui ont suivi est encore le fait que toute une population civile a été prise en otages par les gouvernements pour satisfaire à des stratégies et des opportunismes politiques dans certains cas et par laxisme et insouciance gouvernementales dans d'autres cas. Le respect des droits fondamentaux à Kanesatake était une bataille de chaque instant. 11 mars 1990 : Début de la crise d'Oka - Info.Balado.tv. 11 mars 1990 : Début de la crise d'Oka Le 11 mars 1990, les Mohawks de la ville d’Oka, au Québec, érigent une barricade empêchant l’accès à un terrain de golf : c’est le premier événement de la crise d’Oka au Québec.

Le maire de la ville avait planifié l’agrandissement d’un terrain de golf sur un ancien cimetière mohawk, alors que le gouvernement du Canada avait toujours empêché les Mohawks de racheter ce terrain. La crise politique commence le 11 juillet 1990 : les Mohawks, armés, refusent de démanteler leur barricade et en érigent une nouvelle sur le pont Mercier, empêchant l’accès entre l’île de Montréal et les banlieues de la Ride-Sud, située près de la réserve de Kahnawake. La sûreté du Québec est alors envoyée sur les lieux par le gouvernement du Québec pour mettre fin à la résistance, mais le caporal Marcel Lemay est tué durant le conflit. À la demande du gouvernement du Québec, le Royal 22 e Régiment des Forces canadiennes intervient.

1990 Crise d'Oka - Police du Québec. La crise d'Oka en quelques dates | Politique canadienne. Une fusillade éclate lors d'un raid de la Sûreté du Québec dans un parc d'Oka. Un policier, le caporal Marcel Lemay, est tué. Des Mohawks de Kanesatake érigent une barricade sur la route 344. Par solidarité, les Mohawks de Kahnawake bloquent le pont Mercier, sur la Rive-Sud.

La crise commence. Du 12 au 15 juillet: Le ministre délégué aux Affaires autochtones du Québec, John Ciaccia, obtient un accord de principe pour la réouverture du pont Mercier, mais l'accord échoue le 15 juillet. 1er août: Dix mille personnes manifestent dans les rues de Châteauguay pour exiger la levée des barricades. 8 août: Le premier ministre du Canada, Brian Mulroney, autorise le déploiement de l'armée dans la région de Montréal à la demande de Robert Bourassa, et nomme un médiateur, le juge en chef de la Cour supérieure du Québec, Allan B. 12 août: Le juge Gold obtient une entente sur des conditions de négociation des Mohawks. Du 25 au 28 août: 29 août: 30 août: La Confédération iroquoise quitte les négociations. Crise d'Oka: l'entente qui ne fut jamais signée | Bruno Bisson | Politique québécoise. C'était à la fin du mois d'août 1990. La crise d'Oka durait depuis presque 50 jours. L'armée avançait méthodiquement vers les barricades érigées par les Mohawks sur le pont Mercier à Châteauguay et sur la route 344, à Oka.

Hanté par l'idée que la crise d'Oka devienne un «Wounded Knee du Québec», le ministre John Ciaccia a tenté une ultime ronde de négociations, dans un hôtel de Dorval, avec des leaders traditionalistes de la Confédération iroquoise des Six Nations. La Confédération s'opposait aux radicaux «Warriors», qui contrôlaient les barricades. Une entente, restée inédite à ce jour, a été conclue et couchée sur papier le 31 août 1990. Le gouvernement fédéral avait un mot à dire dans cette entente. Et ce mot a été «non». Vingt ans plus tard, l'ancien ministre délégué aux Affaires autochtones du Québec, John Ciaccia, a remis à La Presse le texte de cette entente. «Il n'y avait rien, là-dedans, que le gouvernement du Québec n'aurait pas pu accepter. Leur chef, Shenandoah, rappelle M. Qui doit porter la responsabilité de la crise d'Oka ? Or, il est impossible de comprendre la résistance de l’été 1990 sans remonter à 1721, alors que des Autochtones, majoritairement des Mohawks, établis au Sault-au-Récollet, au nord de l’Île de Montréal, ont été déménagés sur les terres de la Seigneurie du Lac des Deux-Montagnes.

Le roi de France avait concédé ces terres aux prêtres du Séminaire de Saint-Sulpice dans le but explicite d’y permettre l’installation des Autochtones. La tradition orale et certaines découvertes archéologiques tendent par ailleurs à démontrer que des Mohawks étaient déjà installés en cet endroit depuis des temps immémoriaux. Quoi qu’il en soit, le déménagement a marqué le début d’une longue période de violation des droits des Mohawks sur un territoire qu’ils considéraient le leur. De son côté, le peuple mohawk a toujours affirmé ses droits sur l’ensemble du territoire de la Seigneurie.

Une bataille qui, elle, ne pouvait pas être perdue À quand la prochaine crise ? 62 - La crise d'Oka s'envenime | Denis Gratton | 100 événements historiques. Un conflit sur les revendications territoriales y dure depuis le printemps. Les Mohawks avaient dressé cette barricade pour empêcher l'agrandissement d'un terrain de golf sur un terrain dont ils revendiquaient la propriété. Mais durant ce raid de la SQ, un policier est abattu. En l'espace de quelques heures, la situation se transforme et des Mohawks masqués brandissant des armes automatiques menacent les voitures de patrouille des policiers.

Pendant ce temps, au sud de Montréal, pour appuyer leurs compatriotes, les Mohawks de la réserve de Kahnawake bloquent l'entrée du pont Mercier, importante voie d'accès pour les banlieusards de la Rive-Sud. La crise d'Oka était née. Le long siège opposant autochtones, policiers et, éventuellement, soldats canadiens allait durer 78 jours. À la une de son édition du jeudi 12juillet, LeDroit titre: «Assaut de la SQ sur les barricades des Mohawks d'Oka - Un policier perd la vie». Dgratton@ledroit.com. La Nation Autochtones du Québec - «La Crise d'Oka - Miroir de notre âme» Il est rare qu’un ministre ose dire et encore plus rare qu’il écrive pour « raconter ce qui s’est réellement passé » pendant « qu’il fut au cœur » d’une des crises majeures qui a ébranlé le Québec contemporain.

Les faits rapportés sont troublants mais ils ont le mérite de nous montrer le vrai visage des politiciens et des fonctionnaires pour qui l’opportunisme politique et leurs intérêts personnels priment sur le respect des lois et des droits fondamentaux des citoyens. Ils ont aussi le mérite de confirmer la concordance des faits et témoignages évoqués dans les dossiers sur ce site ainsi que les allégations faites sur le Ministère du Revenu du Québec qui est employé comme rouleau compresseur à des fins politiques. Ci-après, quelques-uns des passages du livre de John Ciaccia « La Crise d’Oka –Miroir de notre âme » , un titre qui ne pouvait pas être plus éloquent sur la vraie culture des politiciens et des fonctionnaires. LA CRISE D'OKA, miroir de notre âme. Crise d'Oka. La « crise d'Oka » est le nom donné à un évènement qui eut lieu à Kanesatake et à Kahnawake, des réserves autochtones mohawks, à l'été 1990.

Pour faire avancer le dossier sur leurs revendications territoriales qui traîne depuis cinq ans, les Mohawks installent des barricades et bloquent des routes ainsi que le pont Mercier. Les barricades sont surveillées par des autochtones masqués et armés. Les gouvernements, provincial et fédéral, dépêchent la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Le conflit dure 78 jours. L'élément déclencheur de cette crise fut la décision du maire de la ville d'Oka de permettre à un promoteur québécois d'agrandir un terrain de golf en envahissant une partie de la pinède où se trouve un cimetière ancestral mohawk.

Lors d'un assaut de la Sûreté du Québec aux barricades du pont Mercier, un policier est tué par un des résistants mohawks. Le premier septembre 1990, l'armée réussit à cerner une trentaine de « Warriors », nom donné aux résistants armés. Revendications autochtones : Crise d'Oka (1990) et Paix des Braves (2002) Parmi les revendications autochtones, plusieurs d'entre elles concernent les droits ancestraux. Ces derniers sont accordés aux nations présentes sur un territoire donné avant l'arrivée des Européens et qui sont encore sur le territoire. Les nations qui ont obtenu une reconnaissance de leurs droits ancestraux jouissent d'une plus grande autonomie politique.

La reconnaissance des droits ancestraux garantit les droits sur les terres et la préservation du mode de vie. De plus, les nations ont plus d'indépendance et une plus grande autodétermination politique. La Loi constitutionnelle de 1982 protège les droits ancestraux afin d'abolir toute volonté d'assimilation et d'acculturation. En 1969, les Amérindiens refusent le Livre blanc et commencent à revendiquer davantage d'autonomie politique et des droits territoriaux. La Convention de la baie James et du Nord québécois accorde aux communautés autochtones des droits de chasse et de pêche exclusifs sur un grand territoire. Il y a 15 ans éclatait la crise d'Oka.