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Intersectionnel, postcolonial, antiraciste... Le féminisme se dilue-t-il dans... Quand vous entendez que le féminisme actuel est plus radical qu’avant, qu’est-ce que cela vous inspire, vous qui avez milité dès les années 70 ?

Intersectionnel, postcolonial, antiraciste... Le féminisme se dilue-t-il dans...

Tout dépend de ce qu’on appelle « radical » ! Dans mon livre, je montre que des conceptions qui s’affichent comme radicales peuvent être régressives. Mais, à chaque époque, il y a toujours des personnes pour juger que les féministes sont trop radicales. C’était vrai par exemple dans les années 70, où le Mouvement de libération des femmes (MLF) était considéré par beaucoup comme quelque chose d’absolument épouvantable. Quand des courants politiques ou des personnes font l’éloge des féministes et du MLF des années 70 pour vilipender ce qu’ils appellent aujourd’hui le « néoféminisme » je ris pour ne pas pleurer. Martine Storti : « Pour un féminisme universel sans cesse en construction.

Douglas Murray: «Les souffrances provoquées par l’idéologie des minorités ser... Alain Policar : « La fixation sur les origines tend à les transformer en dest... Entretien.

Alain Policar : « La fixation sur les origines tend à les transformer en dest...

Auteur de plusieurs ouvrages sur le libéralisme politique, le sociologue et politiste Alain Policar part, dans son dernier livre, L’Inquiétante familiarité de la race. Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme, du constat souvent fait selon lequel la « lutte des races » se serait substituée à la lutte des classes. Pas à l’extrême droite, mais dans les milieux de gauche radicale, où ont fait leur apparition des concepts « essentialisants », comme « privilège blanc » ou « racisé », au risque de produire, dit-il, des formes renouvelées de racisme.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « L’inquiétante familiarité de la race » : la quête d’« éthique humaine » d’Alain Policar Qu’entendez-vous par « inquiétante familiarité de la race » ? Le retour de la race s’effectue au nom de l’antiracisme. L’intersectionnalité ne consiste-t-elle pas précisément à étudier ces différences ? Vous avez raison, et j’en reconnais les mérites. L’intersectionnalité, une critique émancipatrice. Tribune.

L’intersectionnalité, une critique émancipatrice

J’ai 12-13 ans. Je sors de chez le coiffeur et, prenant le chemin de la maison, je marche à pas lents, fière de mes longs cheveux que j’ai impeccablement lissés à l’approche de la rentrée scolaire. Mes parents, de loin, m’aperçoivent, chevelure au vent. A peine ai-je franchi le seuil de la porte qu’ils me grondent. Et cela car depuis quelques semaines, des filles du voisinage se font régulièrement arrêter par des policiers les suspectant d’être ces voleuses de petite taille, à la peau mate et aux longs cheveux noirs dont les épiciers se plaignent. « I » comme intersectionnalité. Débat : Pourquoi l’intersectionnalité ne suffit pas. Faudrait-il, comme nous y invite Jean‑Michel Blanquer, avec le sens de la nuance qui le caractérise, vouer aux gémonies « les thèses intersectionnelles » qui auraient envahi le monde intellectuel et universitaire, aux antipodes, précise le ministre, de notre modèle républicain ?

Débat : Pourquoi l’intersectionnalité ne suffit pas

Intersectionnalité. Repenser l’articulation des dominations de genre, de race... La 1re partie de l’émission (40 minutes) comporte : La 2de partie de l’émission (1 heure à partir de 41:27) comporte : La 3e partie de l’émission (10 minutes à partir de 1:42:53) comporte : Pour approfondir et avoir accès aux sources :

Intersectionnalité. Repenser l’articulation des dominations de genre, de race...

Impasses des politiques identitaires, par Stéphane Beaud & Gérard Noiriel (Le... Un militantisme qui divise les classes populaires S’il s’enracine dans une longue histoire, le langage identitaire a explosé avec les réseaux sociaux et les chaînes d’information en continu.

Impasses des politiques identitaires, par Stéphane Beaud & Gérard Noiriel (Le...

Jadis réservé à la droite, il imprègne désormais les discours des militants et dirigeants politiques de tous bords, au point de transformer la « race » en variable bulldozer, qui écrase toutes les autres. par Stéphane Beaud & Gérard Noiriel Aperçu La question raciale a resurgi brutalement au cœur de l’actualité, le 25 mai 2020, lorsque les images du meurtre de George Floyd, filmé par une passante avec un smartphone, ont été diffusées en boucle sur les réseaux sociaux et les chaînes d’information en continu. En France, depuis une quinzaine d’années, la dénonciation publique des crimes racistes ou de faits nourrissant des suspicions de discrimination raciale prend régulièrement dans les médias la forme d’« affaires raciales » qui s’autoalimentent presque sans fin. Stéphane Beaud & Gérard Noiriel. Critique marxiste de l'intersectionnalité.

Le terme "intersectionnalité" est souvent utilisé afin de se délimiter du discours féministe libéral, blanc, de classe moyenne (et haute), éloigné des problèmes de la majorité des femmes qui vivent une oppression inhérente au système capitaliste.

Critique marxiste de l'intersectionnalité

Après de longues années d’hégémonie incontestée, ces théories qui se limitent à l’égalité de genre se voient aujourd’hui de plus en plus critiquées, et beaucoup cherchent des manières de penser qui ne s’arrêtent pas à l’analyse des injustices multipliées par un système basé sur une inégalité irréductible : une minorité possède les moyens de production et vit de l’exploitation de la majorité qui possède uniquement sa force de travail. Il est un aspect précieux dans ses réflexions, au delà des opinions que l’on peut avoir sur son analyse : elle choisit comme interlocutrices et interlocuteurs des personnes qui veulent se battre contre ces inégalités.

Un concept inopérant pour analyser les causes des inégalités sociales Article original en espagnol.