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DOSSIER : CIRCUITS COURTS

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Reboucler la boucle : les circuits courts, modèle d’avenir ? - UrbaNews. A l’heure d’un scandale alimentaire dont l’ampleur ne se dévoile encore que partiellement, l’idée consistant à réinscrire nos systèmes productifs dans un ancrage local semble bien séduisante. Bref état des lieux de la réflexion sur les circuits courts en France. Plus efficacement que n’y sont parvenus les colloques et autres événements réservés aux « happy few » du monde de l’aménagement, le scandale de la viande de cheval semble avoir sonné le glas de notre inconscience. Désormais, qui peut encore croire qu’il est possible de s’approvisionner dans les temples de la consommation moderne tout en exigeant pour cela des prix bas, et même une origine fiable, française qui plus est ?

Campagne publicitaire de l’association Produit en Bretagne (2012). Aux origines de la notion : une remise en cause de notre modèle de développement Exemple du circuit linéaire de l’eau, en opposition à son cycle naturel bouché Une idée qui fait son chemin… mais peu de cas pratiques pour la concrétiser. Des circuits courts durables ? De l’utopie... à la réalité - Institut Paris Région. La question du transport reste toutefois cruciale parce qu’elle constitue un vrai levier d’optimisation. Les circuits les plus locaux ne sont pas toujours les moins émetteurs en dioxyde de carbone/CO2, les marchandises étant distribuées de manière moins optimisée. « De grandes quantités, transportées sur des grandes distances de manière optimisée, peuvent avoir un impact GES par tonne transportée beaucoup plus faible que de petites quantités transportées sur des distances faibles dans des camionnettes peu remplies et revenant à vide. » (Ademe, 2012).

Pour être complète, l’évaluation environnementale doit également prendre en compte les dépenses d’énergie liées aux différentes étapes de la chaîne logistique : le stockage et la commercialisation (consommation d’énergie du point de vente ou de stockage, durée d’entreposage). Aujourd'hui, l’impact environnemental du segment transport des circuits courts se mesure essentiellement en termes d’émissions de CO2. Les circuits courts à l’heure du numérique. Les circuits courts… des circuits d’approvisionnement qui, entre producteurs et consommateurs, mobilisent un nombre limité d’intermédiaires.

Inscrits au cœur des territoires, ils sont une forme de diversification de l’agriculture, parfois un projet de société et revêtent de multiples apparences au sein desquelles le numérique a toute sa place. Enjeux, atouts mais également limites, en quoi le numérique contribue-t-il à la durabilité des systèmes alimentaires dont font partie les circuits courts ? Des usages progressifs Les usages du numérique dans les circuits courts sont graduels Minimaliste, le premier type d’usage du numérique dans les circuits courts tricote site Web, généralement réalisé à peu de frais, et messagerie électronique, assortie d’une liste de destinataires.

Il permet de présenter l’exploitation et de gérer plus facilement le projet au sein de réseaux souvent militants. Des objectifs multiples Renforcer les liens entre producteurs et consommateurs Le RMT Alimentation locale. Circuits courts : la baisse généralisée des ventes est-elle confirmée ? Alimentation : la révolution des circuits courts. Les pommes et les fraises viennent de chez Bruno Renou, dans le Tarn-et-Garonne, les œufs sont fournis par Clémentine Révolu, de l’Ariège, la viande bovine est issue de la ferme d’Eric Amadieu, dans le Lot… A Portet-sur-Garonne, près de Toulouse, le magasin Frais d’ici n’affiche pas des promotions tapageuses sur ses façades, mais la photo de ses fournisseurs, des producteurs à 70% installés dans la région. Pour autant, les prix de ce petit marché spécialisé dans le frais n’ont rien à envier au Carrefour du coin. Ici, la pomme fuji est à 1,20 euro le kilo, contre 1,24 euro la gala chez Carrefour.

Les kiwis qui n’ont parcouru que 30 kilomètres sont à 38 centimes pièce, contre 40 centimes le kiwi de Nouvelle-Zélande de la grande surface. Et quatre tranches de jambon en provenance d'Auch sont à 5,20 euros, quand la même barquette est à 5,60 euros dans l'hypermarché voisin. >> À lire aussi - Le bio trop cher, c'est terminé ! Grand Frais, un pionnier à l'organisation bien rodée. Les circuits courts : qu’est-ce que c’est ? | CuisineAZ. Qu’est-ce qu’un circuit court ? Tout d’abord, penchons-nous sur sa définition : un circuit court est moyen de commercialisation de produits agricoles qui repose sur des ventes directes ou indirectes.

Les circuits courts valorisent le travail des producteurs et offrent une agriculture responsable, durable et locale. En limitant le transport des produits alimentaires territoriaux et leur conditionnement, les circuits courts permettent de réduire considérablement l’impact environnemental. En bref, lorsque l’on achète en circuit court, on fait un petit geste pour préserver la planète. Quels sont les différents types de circuits courts ?

Pour s’adapter aux besoins de chacun et aux contraintes de temps que rencontrent les producteurs, il existe plusieurs types de circuits-courts : Le petit plus ? Quels sont les avantages des circuits courts pour l'agriculteur et le consommateur ? Pour l’un comme pour l’autre, les circuits courts renforcent le lien, le partage et les échanges. Circuits courts : pourquoi ça marche - Le Parisien. Par Elodie Chermann C'est une épicerie pas tout à fait comme les autres qui a pris ses quartiers, le 27 juin dernier, dans les murs du château de La Bauche (Savoie). A côté des étagères de produits frais locaux et du petit rayon droguerie contenant le nécessaire de dépannage, on trouve un coin bistrot, un point Poste relais, une cordonnerie, mais aussi une permanence hebdomadaire d'esthéticienne, de coiffeur et d'ostéopathe.

Une sorte de conciergerie rurale en somme. A l'origine de l'idée : Virginie Hils, 43 ans. « Alors que de plus en plus de gens retournent s'installer à la campagne, les villes concentrent toujours la plupart des activités économiques et culturelles, regrette cette ancienne cadre de l'industrie agroalimentaire. Aujourd'hui, un village sur deux en France n'a plus de commerce. Sa première adresse a été inaugurée en février 2016 à Champdieu, une commune de 1800 âmes dans le Forez.

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