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Décrochage scolaire (DS)

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A Marseille, un filet pour les élèves décrocheurs. Dans le bureau de la principale de son collège, Anrisky, 14 ans, reste silencieux, mais semble attentif, rassuré. Son parcours scolaire n’a pas été facile. Ce matin, dans la pièce, il y a sa mère, une éducatrice, une assistante sociale. Ils discutent ensemble du bac pro qu’il fera l’an prochain dans un internat de la région. Ce n’était pas gagné pour Anrisky. Il a plusieurs fois dévissé, s’est fait exclure à deux reprises. La dernière fois, en 2012, il avait pris huit jours, pour avoir «mal parlé» à un professeur. Le centre social Agora du quartier a pris la relève, préparé avec lui son retour en milieu scolaire, en collaboration avec Pythéas, un collège de la Busserine, quartier difficile de Marseille. Abandon. Lorsqu’une exclusion temporaire est prononcée (53 journées cette année à Pythéas, pour 348 élèves d’un collège classé en «zone violence»), un contrat est signé avec l’adolescent, ses parents.

Comment ? «Dans la rue». Les micro-lycées - Micro-lycée. Lutter contre le décrochage scolaire Depuis les années 2000, les structures de type « Microlycées » se sont développées sur le territoire pour permettre à des jeunes totalement déscolarisés de revenir à l'école de la Seconde à la Terminale, afin d'y préparer un baccalauréat. Ces structures de retour à l'école (SRE) sont d'une part innovantes parce qu'elles déplacent les cadres habituels du fonctionnement scolaire et d'autre part expérimentales parce qu'elles s'interrogent et se remettent en question régulièrement. Dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire, elles constituent une solution appropriée à la prise en charge d'élèves sans solution qui souhaitent reprendre des études secondaires générales, technologiques ou professionnelles.

La première vague de création de ces structures a lieu dans les années 2000 avec : Des formes divserifiées de Microlycées Ils souhaitent redevenir élèves et accéder à la réussite scolaire dont le baccalauréat est souvent le symbole. Mai 2013 : Décrochage scolaire : accompagner les moments de rupture. Courriel du 13 mai 2013.

TUTORAT

Mission locale Blois. ONISEP Prendre en charge les lycéens en voie de décrochage. Les élèves sont suivis par l'établissement dans lequel ils sont inscrits, en cours de scolarité et dans l'année après leur sortie. Cellule de veille, parcours individualisés, voire dispositifs de reprise de scolarité, les moyens existent pour limiter les sorties prématurées du système éducatif. ©Chris Schmidt Le parcours individualisé dure 1 an au minimum Le groupe d’aide à l’insertion (Gain) Le groupe d'aide à l'insertion (Gain) est une cellule de veille mise en place sous la direction du chef d'établissement et de composition variable : professeurs, conseiller d’orientation-psychologue (COP), personnels sociaux et de santé, conseiller principal d’éducation (CPE).

Il a pour but d'éviter tout décrochage sans relais en cours d'année. Chaque Gain a ses méthodes de travail, et une personne-ressource organise, diffuse et restitue l’information aux équipes pédagogiques, aux familles ou autres partenaires. Le parcours individualisé Remotiver en cours d'année. ONISEP "Ma seconde chance": un service en ligne d'orientation pour les jeunes en situation de décrochage.

« Ma seconde chance » présente les dispositifs pour poursuivre ou reprendre des études et offre un service de proximité au plus près des préoccupations, des demandes et des lieux d’habitation des usagers. Il est constitué d’un site web et d’une application mobile. Ce service est proposé par l’Onisep, organisme sous tutelle du ministère. « Ma seconde chance » est un service qui délivre des informations et permet le dialogue. Il a pour objectif de donner aux usagers des repères et des conseils pour aboutir rapidement à une mise en relation avec les structures d’accueil les plus proches de chez eux. « Ma seconde chance » propose : « Ma second chance s’adresse : aux jeunes sortis du système scolaire sans diplôme ou sans qualification professionnelleaux élèves en difficulté scolaire risquant le décrochageaux parentsaux équipes éducatives Consulter le site Mise à jour : janvier 2015 La circulaire de rentrée 2016 au Bulletin officiel Lutter contre l'habitat insalubre.

ONISEP MOREA Repréparer un examen par alternance. Afin d’éviter la sortie des jeunes sans qualification, l’Education nationale propose à ceux ayant échoué au CAP ou au baccalauréat un dispositif leur permettant de représenter l’examen par alternance. ©Lisa F. Young - Fotolia.com Le Morea (module de repréparation d’examen par alternance) Le Morea s’adresse à des jeunes venant d’échouer 2 fois à un examen (CAP – certificat d’aptitude professionnelle, ou baccalauréat) et désireux de le préparer de nouveau selon une organisation pédagogique différente, tout en restant scolarisés en formation initiale.

Le Morea est un dispositif annuel. Il offre la possibilité de préparer de nouveau un examen ou une partie d'un diplôme sous forme de modules et en alternance. L’action est sous la responsabilité du chef d’établissement qui la prépare en collaboration avec les animateurs de la mission d’insertion. L’équipe pédagogique est constituée en fonction des besoins identifiés des jeunes qui participeront au Morea.  Portail académique Orléans-Tours : La MGI. Etoile, Région Centre Décrochage scolaire : des solutions. Par Scripto Sensu pour le GIP Alfa Centre. Chaque année en région, 3000 jeunes de plus de 16 ans se retrouvent sans établissement à la rentrée.

Des solutions existent contre le décrochage scolaire… tout au long de l'année ! Sans formation à la rentrée «En fin de 3ème à Tours, j’ai appris que ma demande d’intégrer un bac pro automobile était refusée, raconte Cassandra Noulin. Le CIO m’a aidée dans mes démarches.» «Les partenaires de l’orientation et de la formation sont mobilisés dès la fin août pour repérer les décrocheurs et leur proposer des places vacantes en lycée, en apprentissage ou un accompagnement par la mission locale», explique Dominique Jacquot, coordinatrice départementale de la Mission Générale d’Insertion (MGI).

Déjà décembre et toujours pas de formation Intégré au projet régional «Assure ton Avenir !» La MGI propose également chaque année des actions de «remobilisation» à plus de 1 000 jeunes de la Région. Bac : 3ème essai gagnant Le décrochage n’est pas une fatalité. Eduscol : Prévention du décrochage scolaire. La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale absolue et un enjeu dans le cadre de la "Stratégie Europe 2020".

Elle articule prévention et remédiation sur un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société. DéfinitionLa lutte contre le décrochage scolaire constitue un enjeu majeur pour la cohésion sociale et l'équité du système éducatif. La mobilisation de toute la communauté éducative, en lien avec les collectivités locales et les représentants du monde professionnel, devra permettre, à terme, de proposer une solution à chaque jeune en situation de décrochage. La France s'inscrit dans la stratégie européenne de lutte contre le décrochage avec un objectif n'excédant pas 9,5 % de décrocheurs de 18-24 ans en 2020.Prévention de l'abandon scolaireLa prévention du décrochage des jeunes est un impératif pour l'École, qui met en œuvre des mesures adaptées.

Ministère de l'EN : Lutte contre DS. En vidéo : La lutte contre le décrochage scolaireLutte contre le décrochage scolaire : témoignages Toutes les vidéos sur le décrochage scolaire Vaincre le décrochage : un enjeu de cohésion sociale La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur humain, social et économique. Le préjudice psychologique du décrochage est important en termes d’estime de soi, de qualité de vie. La non-valorisation des talents est un gâchis pour la société et menace la cohésion sociale. Les jeunes sans diplôme se trouvent plus souvent au chômage, notamment de longue durée, occupent plus souvent des emplois précaires et présentent un état de santé dégradé. Du point de vue économique, le décrochage génère des coûts importants pour la société. Les pays qui ont réussi à réduire significativement le décrochage en ont fait une cause nationale, un enjeu du vivre-ensemble.Le décrochage scolaire n’est pas un phénomène uniforme et homogène.

Le décrochage n’est pas une fatalité. Les chiffres du décrochage Prévenir. Gazette des Communes : Vincent Peillon veut diminuer par deux le décrochage scolaire. Le 4 décembre, Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, annonçait le renforcement de la lutte contre le décrochage scolaire, lors d’un séminaire national consacré au sujet. 140 000 jeunes de 16 ans ou plus continuent de décrocher chaque année du système éducatif avec au plus un brevet des collèges.

L’objectif du gouvernement est de diviser par deux ce fléau d’ici à la fin du quinquennat. Hasard du calendrier, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) sortait ce même jour son premier rapport (en vente à La documentation française), qui dévoile que la pauvreté touche 23% des jeunes Français, majoritairement ceux qui n’ont aucun diplôme. « La France n’a pas d’avenir si elle n’est pas capable de réunir ses jeunesses », a martelé Vincent Peillon, en appelant à une mobilisation générale pour endiguer ce « drame pour la cohésion sociale et la compétitivité » du pays. « Il faut proposer aux jeunes des solutions sur mesure », a exhorté le ministre. L'Etudiant : Claire : faire face au décrochage scolaire, une tâche difficile pour les parents.