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Les animaux ont-ils des droits?

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Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - La philosophie à l’épreuve de l’animal (éditorial) Klēsis.

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer - La philosophie à l’épreuve de l’animal (éditorial)

Revue philosophique, 16, octobre 2010, p. 1-7. La question des relations entre humanité et animalité est tellement classique – au sens où elle a toujours été, depuis deux millénaires au moins, l’une des préoccupations philosophiques majeures des hommes – que l’on peut légitimement se demander s’il y a encore des choses intéressantes à dire qui ne figurent pas déjà, et depuis longtemps, dans le gigantesque corpus de ce qui est devenu au fil des siècles un domaine de recherche en soi. Mais c’est sans doute mal poser la question. L’enjeu n’est pas tant la nouveauté des idées, qui ont toutes des racines infiniment diluées dans le continu de l’histoire, que leur utilité. Et il peut être utile, parfois, de rappeler, de développer, de raffiner des propositions anciennes. La question ontologique de l’animalité est posée depuis l’antiquité, mais sait-on aujourd’hui ce qu’est l’animal, en quoi consiste son monde et quelle est la nature de notre différence ? MODERNISATION ET SIMPLIFICATION DU DROIT DANS LES DOMAINES DE LA JUSTICE ET DES AFFAIRES INTÉRIEURES (no 1808) - Amendement no 59.

Le code civil est ainsi modifié : « 1° Avant le titre Ier du livre II, il est inséré un article 515‑14 ainsi rédigé : « Art. 515‑14. – Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité.

MODERNISATION ET SIMPLIFICATION DU DROIT DANS LES DOMAINES DE LA JUSTICE ET DES AFFAIRES INTÉRIEURES (no 1808) - Amendement no 59

Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens corporels. » « 2° L’article 522 est ainsi modifié : « a) Au premier alinéa, le mot : « censés » est remplacé par les mots : « soumis au régime des » ; « b) Au second alinéa, après le mot : « sont », sont insérés les mots : « soumis au régime des » ; Les animaux ont-ils des droits ? Il est inacceptable de continuer à considérer les animaux comme des choses.

Les animaux ont-ils des droits ?

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Florence Burgat et Jean-Pierre Marguénaud sont respectivement rédactrice en chef et directeur de la Revue semestrielle de droit animalier Les animaux ont-ils des droits ? Cette question, communément moquée et balayée d'un revers de main il y a peu, fait aujourd'hui partie des interrogations recevables, comme l'a montré récemment le 21e forum "Le Monde – Le Mans" intitulé "Qui sont les animaux ? ". Qu'est-ce qui justifie que l'on fasse souffrir, de manière routinière, industrielle, et dans des proportions jamais atteintes, des milliards d'animaux terrestres et marins pour des bénéfices dont la légitimité et l'utilité sont au moins discutables ? Si l'on pense que les animaux n'ont pas de droits et qu'ils n'ont, somme toute, que ce qu'ils méritent, il faut s'en expliquer. Si la cruauté contre les animaux n'a pas d'âge, quelque chose s'est emballé. Ethique animale : les animaux ont-ils des droits ?

Les animaux ont-ils des droits ? La vie des poules pondeuses. En France, 47 millions de poules pondeuses sont utilisées pour produire les oeufs ; la consommation moyenne est de 230 œufs par habitant et par an.

La vie des poules pondeuses

Rapide topo de la vie d'une poule pondeuse Quel que soit le mode d'élevage, les œufs éclosent dans d'immenses couvoirs. A l'éclosion, les poussins sont triés : les mâles (qui ne pondent évidemment pas d’œufs) sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les souches de gallinacés utilisées pour les élevages de poules pondeuses sont différentes de celles utilisées pour les poulets de chair (poulets élevés pour leur viande). Les becs des femelles sont alors épointés généralement au laser. Les poussins sont élevés sans aucun contact avec leur mère, en groupes de quelques milliers d'individus tous du même âge : il n'y a pas de poules ou coqs adultes avec eux. Bien-être animal : contexte juridique et sociétal. 1.

Bien-être animal : contexte juridique et sociétal

Ne pas souffrir de faim et de soif – grâce au libre accès à de l’eau fraîche et à un régime alimentaire apte à entretenir pleine santé et vigueur.2. Ne pas souffrir de contrainte physique – grâce à un environnement approprié, comportant des abris et des zones de repos confortables.3. Être indemne de douleurs, de blessures et de maladies – grâce à la prévention ou au diagnostic et au traitement rapide.4. Avoir la liberté d’exprimer des comportements normaux – grâce à un espace et à des équipements adéquats, et au contact avec des animaux de la même espèce.5. Être protégé de la peur et de la détresse – Grâce à des conditions d’élevage et à un traitement évitant la souffrance mentale.

A travers le temps, la réglementation a profondément évolué avec la prise de conscience croissante de l’homme de devoir éviter toute souffrance " inutile " et de rechercher des conditions de vie optimale pour les animaux. Historique et contexte Une évolution sociétale en cours Le rôle du ministère. Si l'animal n'est pas un meuble, quels sont ses droits ?