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Le débarquement

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5 juin 1944 : préparation du débarquement de Normandie. Dans le sud de l'Angleterre, la machine de guerre alliée pour le débarquement en Normandie se met en marche.

5 juin 1944 : préparation du débarquement de Normandie

De très violents bombardements tactiques alliés frappent non seulement la Normandie mais toute la France au nord de la Loire et la Belgique, pour que les Allemands ne localisent pas la zone du débarquement. À minuit, le 5 juin, les planeurs chargés de parachutistes britanniques et les dakotas américains se glissent vers l'intérieur des terres normandes. La mission des parachutistes est de sécuriser les extrémités de la zone du débarquement de Normandie. La flotte alliée approche, la plus grande armada de tous les temps, avec 6 000 navires. Elle n'est pourtant pas repérée par les Allemands qui ne peuvent effectuer de vols de reconnaissance à cause de la tempête. Le débarquement peut commencer. Réalisateur : Isabelle Clarke, Daniel Costelle.

6 juin 1944, 6h30, sur la plage d'Omaha Beach. 6 juin 1944.

6 juin 1944, 6h30, sur la plage d'Omaha Beach

A 6h30, la première vague d'assaut américaine va se heurter aux défenses allemandes d'Omaha Beach. Ernest Hemingway accompagne les soldats américains. Il écrit : « Alors que nous avançons vers la terre, dans la pâleur grise de l'aube, l'embarcation de fer ressemble à un cercueil de 12 mètres, prenant des paquets d'eau verte qui retombent sur les têtes casquées des hommes serrés épaule contre épaule, dans l'inconfortable, l'insupportable, la dure solitude des soldats allant au combat. » Un autre correspondant de guerre, le photographe Robert Capa, témoigne : « Aujourd'hui, le 6 juin 1944, c'était la plage la plus laide du monde entier. Epuisés par l'eau et la peur, nous étions étendus sur une petite bande de sable mouillé entre la mer et les fils de fer barbelés. » Plus de 1 000 soldats américains sont tués, les autres sont pris au piège entre la mer et les tirs allemands. Réalisateur : Isabelle Clarke, Daniel Costelle.

Omaha Beach, Omaha la sanglante. Omaha Beach.

Omaha Beach, Omaha la sanglante

Le matin du Jour J, deux divisions d'infanterie américaines doivent débarquer sur cette plage jonchée d'obstacles. La géographie du lieu est à l'avantage des Allemands. Un coteau herbeux d'une trentaine de mètres surplombe le site. 6h30. Les barges transportant les 1 400 premiers GI's s'approchent. Le plus à l'ouest, 600 hommes ont atteint le plateau et font route vers Vierville. Pour en savoir plus sur cette journée historique, découvrez aussi : Sword Beach et Ouistreham : les Français au combat. 7h31, les premiers soldats débarquent sur le sable de Colleville-sur-Orne.

Sword Beach et Ouistreham : les Français au combat

Ce sont les 177 bérets verts du commando Kieffer, les seuls Français engagés dans les combats du Jour J. Ils ouvrent la voie aux Alliés et partent immédiatement à l'assaut d'Ouistreham. Objectif : le bunker sous le casino de Riva Bella. Mais un canon allemand complique l'opération. Gold Beach et Arromanches : un défi logistique. Gold Beach, 7h30.

Gold Beach et Arromanches : un défi logistique

Les soldats britanniques débarquent sur la plage d'Asnelles. Face à eux, une défense allemande redoutable. A 16 heures, les troupes arrivent enfin aux environs de la commune voisine, Arromanches. Il faut attendre 22h30 pour que l'ensemble des poches ennemies soit neutralisé et le village d'Arromanches, libéré. Sword Beach et Ouistreham : les Français au combat. La Pointe du Hoc : une mission à haut risque.

7h10.

La Pointe du Hoc : une mission à haut risque

Après une erreur de navigation, 225 rangers de l'armée américaine arrivent avec 40 minutes de retard au pied de la falaise de la Pointe du Hoc. Tout en haut de cet éperon rocheux plongeant dans la mer se trouve une batterie allemande, véritable menace pour les plages voisines d'Omaha et Utah. Pegasus Bridge : le « coup de main » des paras. Leur mission : s'emparer de deux ponts, l'un à Bénouville, sur le canal reliant Caen à la mer, seul point de passage entre la capitale du Calvados et la Manche ; et l'autre à Ranville, situé sur l'Orne, essentiel pour assurer le ravitaillement de la tête de pont à l'est du fleuve.

Pegasus Bridge : le « coup de main » des paras

En plus des soldats, les 6 avions sont chargés de jeeps, remorques et canons. Leur poids : presque 7 tonnes chacun ! Les trois premiers planeurs se posent avec précision, à quelques mètres du pont de Bénouville. Les sentinelles allemandes croient à la chute d'une pièce de bombardier, avant de fuir une fois l'assaut lancé. Deux autres planeurs atterrissent non loin du pont de Ranville qui est pris aussitôt, car il n'est pas gardé. A 00h30, la mission est accomplie. Pour en savoir plus sur cette journée historique, découvrez aussi : Réalisateur : Jean-Baptiste Pattier, Bastien Odolant, Cyril Renaudin et Olivier Perola Producteur : France3 Normandie Production : 2018 Diffusion : 2018.