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Manga

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Manga à lire. Critiques manga. À propos du manga. Site officiel du Prix Mangawa 2010. Les films de Miyazaki: entre rétro-futurisme et célébration des esprits de la nature (et non de la nature) En France, les films du japonais Hayao Miyazaki sont de plus en plus connus et disposent d'un grand prestige, notamment Princesse Mononoké, Mon voisin Totoro, Le Voyage de Chihiro, Porco Rosso, Laputa, le château dans le ciel, Le Château ambulant, etc. Et ces films sont interprétés quasi unanimement comme étant en quelque sorte des odes à l'écologie, à la nature.

Cela est totalement faux: les films de Hayao Miyazaki ne célèbrent nullement la nature, mais la religion shintoïste, ce qui est bien entendu très différent. Tous ses films débordent de références aux divinités du shintoïsme. Le shintoïsme est la religion hégémonique au Japon avec le bouddhisme; en fait, à peu près 85% des gens au Japon se revendiquent des deux religions en même temps. Les films de Hayao Miyazaki s'appuient en fait également sur ces deux religions. Le shintoïsme peut se traduire par « la voie des dieux » ou « la voie du divin », et consiste en la vénération des « kamis. » La représentation de la nature dans les mangas (1) : quelques pistes de réflexion pour introduction. La préparation de notre journée d’études du 17 avril 2014 avec comme grand invité Etienne Davodeau sur « Quand les cases se mettent au vert.

Nature et bande dessinée » est l’occasion de proposer cette série de billets sur la représentation de la nature dans les mangas. Si nous avons eu l’occasion d’explorer la représentation de la ville dans les mangas à travers trois billets (1/La ville dans le manga, entre urbaphilie et urbaphobie, 2/ La ville dans les mangas (suite) : une forte représentation de l’espace urbain comme laboratoire de la coprésence, 3/ La ville dans les mangas (fin) au prisme de la géographie des âges : les territoires des collégiens et des lycéens) à travers la dimension spatiale, ce n’est qu’un prisme qui ne rend compte que partiellement de la richesse des représentations spatiales dans les mangas, et les espaces représentés y sont bien plus nombreux.

L’homme qui marcheJiro Taniguchi Les billets de la série « La représentation de la nature dans les mangas » : La représentation de la nature dans les mangas (2) : à la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I) La représentation de la nature dans les mangas (2) :à la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I) Le concept de « nature » a émergé en ville, et c’est parce qu’il y a eu des villes que la démarcation ville/non-ville a pu et dû être pensée [1]. C’est pourquoi, nous commencerons la série de billets « La nature dans les mangas » par la question de la représentation de la nature en ville dans les mangas. S’appuyant sur les travaux de géographes spécialistes du Japon, ce billet lance quelques pistes de réflexion sur la confrontation entre l’espace dessiné et l’espace réel, autour de la thématique de la nature en ville.

Comme cela a pu être démontré à propos de nombreuses bandes dessinées (on pense, à titre d’exemple, à Astérix et aux travaux de Nicolas Rouvière[2]), la bande dessinée est empreinte des paradigmes sociétaux de son temps. Représenter la nature pour penser la nature ? Source : Florent Chavouet, 2009, Tokyo Sanpo, © Philippe Picquier. La représentation de la nature dans les mangas (3) : La végétation et l’arbre dans la ville japonaise dessinée : La nature dans la ville (II) Ce billet fait suite au précédent : « A la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I) », dans la série des billets « La nature dans les mangas ». Cette série est proposée comme introduction à notre journée d’études du 17 avril 2014 : « Quand les cases se mettent au vert.

Nature et bande dessinée » avec Etienne Davodeau. A noter : Le géographe Paul Arnould interviendra sur la représentation de l’arbre et des forêts dans la bande dessinée lors de notre journée d’études du 17 avril, notamment suite à un chapitre qu’il consacre à la question dans son dernier ouvrage Au plaisir des forêts : promenade sous les feuillages du monde, Fayard, 2014. Illustration du roman Miso SoupSource : Ryu Murakami, Miso Soup, © Philippe Picquier. La représentation de la nature dans les mangas (3) :La nature dans la ville (II) : La végétation et l’arbre dans la ville japonaise dessinée L’arbre est particulièrement présent dans la ville dessinée du manga. La représentation de la nature dans les mangas (4) : Le jardin, ou la nature aménagée en ville : Les espaces de la nature dans la ville japonaise dessinée (III)

Ce billet fait suite aux deux précédents : « A la rencontre de la nature dans la ville dessinée japonaise : pistes introductives (I) » et « La végétation et l’arbre dans la ville japonaise dessinée : la nature dans la ville (II) », dans la série des billets « La nature dans les mangas ». Cette série est proposée comme introduction à notre journée d’études du 17 avril 2014 : « Quand les cases se mettent au vert. Nature et bande dessinée » avec Etienne Davodeau. La représentation de la nature dans les mangas (4) : Le jardin, ou la nature aménagée en ville : Les espaces de la nature dans la ville japonaise dessinée (III) La ville est un espace traversé par les personnages des mangas : qu’ils partent à la rencontre de la nature dans la ville comme dans l’œuvre de Jirō Taniguchi [1] ou qu’ils la traversent sans attention pour le paysage urbain, les personnages confrontent le lecteur, par leurs mobilités, à des manières différentes de percevoir la nature en ville.