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Influence des algorithmes : notre liberté menacée ?

Facebook Twitter

De l'influence des réseaux sociaux sur l'algorithme de Google. L'excellent site américain SEOMoz a publié dernièrement un billet intitulé Facebook + Twitter's Influence on Google's Search Rankings qui tente d'en savoir plus sur l'influence des différents réseaux sociaux actuels, et notamment de ses "stars" Facebook et Twitter, sur l'algorithme de pertinence de Google et de Bing. Il ne s'agit pas ici de traduire mot pour mot cet article mais plutôt d'en faire ressortir les points qui nous ont semblé les plus importants. A savoir : - L'un des critères sociaux pris en compte par les moteurs ayant le plus de poids actuellement serait le nombre de partages ("shares") sur un lien dans Facebook par les utilisateurs du réseau social, mais les "Likes" et les commentaires auraient aussi leur rôle à jouer : - Selon SEOMoz, Facebook serait aujourd'hui un réseau générant des facteurs plus différenciants que Twitter pour les moteurs de recherche.

Où se cache la magie des algorithmes de recommandation musicale ? | LINC. Algorithmes : quelle influence ont-ils sur notre vie ? Hier, les membres du Business Analytics Info étaient conviés à une table ronde menée par Thomas Boullonnois, consultant pour Rumeur Publique, au Grand Hôtel Intercontinental. L’occasion de débattre de l’influence des algorithmes dans nos vies autour d’experts et de conférenciers spécialistes du sujet.

En voici un aperçu. Les algorithmes font partie de notre quotidien indirectement. Lors des navigations web, les internautes laissent de multiples traces, collectées par l’intermédiaire de cookies auprès des sites et navigateurs. Or, cette collecte de fichiers personnels est utilisée à plusieurs fins : elle permet une navigation fluide pour l’utilisateur, mais aussi de distinguer des comportements. Ce ‘Big Data’ représente donc un enjeu commercial important pour de nombreux sites : essentiellement en termes de référencement et d’optimisation de son service. Les algorithmes servent alors à analyser cet ensemble et à réaliser différentes autres tâches. Les algorithmes, une fausse nouveauté. La conception algorithmique automatise-t-elle nos vies.

Alexis Lloyd (@alexislloyd) est la directrice créative du laboratoire du New York Times, la structure de R&D du journal, créé en 2006, où elle est à la tête d’une petite équipe multidisciplinaire regroupant chercheurs, designers et informaticiens… Son équipe est chargée de construire des prototypes pour observer leur impact sur la production et la consommation de l’information. Mais elle n'est pas venue sur la scène de Lift pour nous parler de ce que fait le NYTimes Lab (dommage).

Elle est venue nous parler de l'impact de l'innovation technologique sur la culture. Nous ne sommes pas les maîtres des appareils que nous utilisons "Pour innover, il faut comprendre et déchiffrer les indicateurs de changements autour de nous", estime la designer. Mais ce n’est pas si simple, car si on sait où va l’innovation technologique, il est plus difficile de saisir l’innovation culturelle et sociale. Image : Alexis Lloyd sur la scène de Lift. La transparence.

L'agencement. La virtuosité. Hubert Guillaud. Facebook, qui nous influence le plus : l’algorithme ou nos a-priori. Claire Richard pour Rue89 revient sur l’étude publiée dans le magazine Science par trois chercheurs de Facebook, dont Eytan Bakshy, venant remettre en question la “bulle de filtres” d’Eli Pariser que les algorithmes des réseaux sociaux favoriseraient. “En examinant les « informations dures » (hard news, c’est-à-dire la politique, l’économie, etc., par opposition au divertissement ou au sport) partagées par ces utilisateurs ainsi que la couleur politique de ces articles, les chercheurs ont mesuré l’exposition à des contenus « transversaux » (cross-cutting) – indice d’une exposition à des contenus politiquement variés – et comparé l’influence de trois biais de sélection : l’homophilie, l’algorithme et le comportement des utilisateurs.”

“Toute cette affaire de chercher à séparer conceptuellement l’influence de l’algorithme des choix individuels méconnaît volontairement ce que sont et ce que font les algorithmes. Hubert Guillaud Signaler ce contenu comme inapproprié. Un algorithme informatique sélectionne les futurs romans à publier. (Image d'illustration, Domaine public) L'éditeur Tor Books, spécialisé en matière de science-fiction, fantasy et fantastique a décidé de prendre part à cette aventure complètement novatrice. Le roman sélectionné, Bright Star, est le deuxième de la série Sky Riders écrite par Erin Swan. Il sera en rayons dès l’été 2017. Son premier roman, The Rising Sun, avait lui aussi rencontré un franc succès auprès des utilisateurs de la plateforme Inkitt. Dans cette histoire fantastique, l’auteure décrit un monde où l’âge d’or des Gardiens a passé, et où la terre de Paerolia a commencé à glisser dans l’obscurité une fois de plus. Fondée à Berlin l’année dernière, la plateforme Inkitt se qualifie comme un éditeur interactif qui promeut « une publication juste et objective ».

Tous les écrivains peuvent ainsi partager leur travail sur Inkitt et laisser l'algorithme (et les lecteurs) faire le reste. (via Electric Literature)