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Régulation

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Mega-amendes bancaires: il faut arreter le massacre. Les incohérences de l'administration américaine ont atteint une cote d'alerte. On le voit tous les jours dans la politique étrangère, mais le cas des amendes bancaires constitue une source d'inquiétude des deux côtés de l'Atlantique. Le fait qu'elles soient légales et ne représentent pas un cas d'extraterritorialité (contrairement à ce qui a été dit pour BNP Paribas), ne rend pas la démarche légitime.

Le problème moral Les Etats-Unis ont fait le choix de ne pas punir les individus coupables des actions qui sont sanctionnées: cela mérite à tout le moins une interrogation. Il n'y a pas que les Etats-Unis qui font ce choix: la méritocratie tant vantée par ailleurs n'est finalement pas la règle. La solidité financière des banques est menacée par les amendes. J'ai tenté de dénombrer les amendes levées ainsi par le département de la justice américain. . $ 15 milliards JPMorgan$ 30 milliards Bank of America$ 10 milliards Citibank Certes, il ne s'agit pas de montants qui provoquent la faillite. Que penser de la prévision du FMI de défauts de paiement des pays développés ? Défauts de paiement sur la dette, inflation et taxe sur l'épargne : voilà ce que le FMI prévoit pour les économies des pays développés s'ils veulent trouver le chemin de la reprise. Un diagnostic qui pourrait s'avérer terrible, notamment pour les populations, et qui nécessite d'ores et déjà de prendre des mesures.

Sombre avenir Le FMI prévoit une vague de défauts sur la dette des pays développés Crédit REUTERS/Stephen Lam Atlantico : Selon un nouveau rapport du FMI, les pays occidentaux seraient contraints, pour accéder à la reprise, de faire défaut sur leur dette, de mettre en place une taxe sur l’épargne et de laisser filer l’inflation. Que faut-il penser de ces prévisions du FMI ? Sont-elles justifiées ou quelque peu alarmistes ? Gérard Thoris : Le FMI persiste et signe au rythme des saisons. Ce document de travail plaide, d’une certaine manière, pour intégrer la dette sociale – soit les retraites – dans le calcul de l’endettement général des économies développées.

Gérard Thoris. Les effets limités de la loi bancaire française. Ce devait être "la" grande réforme bancaire à la façon des lois américaine Volcker ou britannique Vickers. Une loi ambitieuse de ségrégation des activités les plus risquées des banques liées à la spéculation sur les marchés financiers, conçue pour protéger les déposants. Mais cette loi, voulue par le président de la République François Hollande, pourrait n'avoir aucun impact pour deux des quatre plus grands établissements bancaires français.

Selon nos sources, ni le Crédit agricole ni le groupe BPCE (Caisses d'épargne et Banques populaires réunies) n'ont en effet l'intention de créer la fameuse filiale de cantonnement des activités de marché les plus dangereuses, telle que le prévoit la loi "de séparation et de régulation des activités bancaires". Or, le Crédit agricole et le groupe BPCE, qui ont l'un et l'autre perdu beaucoup d'argent du fait d'imprudences pendant la grande crise financière de 2008, ont fortement réduit leurs activités "de marché". Frais de gestion des comptes : les banques sommées d’agir – Finance et Marchés – Actualité Challenges.fr | Pierre André Fontaine developpement d'affaires | Pierre-André Fontaine.

Italie: la justice saisit 245 M EUR à UniCredit pour évasion fiscale présumée. La justice italienne a saisi mardi 245 millions d’euros à UniCredit, la première banque du pays, qu’elle soupçonne d’avoir fraudé le fisc en 2007 et 2008 grâce à une opération complexe baptisée « Brontos », a-t-on appris mercredi auprès de sources judiciaires et d’UniCredit. L’ancien directeur général de la banque, Alessandro Profumo, 16 autres responsables d’UniCredit et 3 responsables de la banque britannique Barclays laquelle aurait mis au point cette opération avec UniCredit, sont sous le coup de cette enquête, selon une source judiciaire. Un porte-parole d’UniCredit a indiqué que la banque était « très surprise de cette initiative » de la justice car elle était « certaine d’avoir agi correctement » dans cette affaire. Selon le parquet de Milan, cette opération au mécanisme complexe a permis à UniCredit de payer moins d’impôts en Italie en transformant des intérêts, soumis à l’impôt dans la péninsule, en dividendes en grande partie déductibles fiscalement.

Related. Dexia : Marine Le Pen pour pousser la banque au bord de la faillite. STIGLITZ: We Have To Throw Bankers In Jail Or The Economy Won't Recover. This is a really important point to understand from the point of view of our society. The legal system is supposed to be the codification of our norms and beliefs, things that we need to make our system work. If the legal system is seen as exploitative, then confidence in our whole system starts eroding. And that’s really the problem that’s going on. A lot of the predatory practices in automobile loans are going to be able to be continued. The system is designed to actually encourage that kind of thing, even with the fines [referring to former Countrywide CEO Angelo Mozillo, who recently paid tens of millions of dollars in fines, a small fraction of what he actually earned, because he earned hundreds of millions.].

I know so many people who say it’s an outrage that we had more accountability in the ’80’s with the S&L crisis than we are having today. So the system is set so that even if you’re caught, the penalty is just a small number relative to what you walk home with. JPMorgan Chase visé par une enquête du FBI. La police fédérale américaine enquêterait déjà sur la "baleine de Londres". Une enquête préliminaire est ouverte aux Etats-Unis sur la perte de courtage d'au moins 2 milliards de dollars essuyée par le géant bancaire JPMorgan Chase et à laquelle l'un de ses traders est lié, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. La semaine dernière, l'autorité des marchés (SEC) avait commencé sa propre enquête sur l'affaire, selon plusieurs médias.

Barack Obama a tenu à souligner mardi que personne "ne connaît encore tous les détails" des pertes de JPMorgan, mais que celles-ci allaient faire l'objet d'une "enquête". Interrogé sur la chaîne ABC, le président américain en a profité pour faire valoir la réforme financière. "On aurait pu avoir une banque pas aussi solide (...) qui aurait fait les mêmes paris et nous aurions peut-être dû intervenir", a-t-il justifié. Réquisitionner les banques centrales ! Quel avis de Hollande ? La France c’est aujourd’hui plus de 1700 milliards de dettes. C’est 50 milliards par an pour payer les seuls intérêts.

Si les taux d’intérêts augmentent, ce qui est le cas aujourd’hui, ce seront 60, 70, 80 à 100 milliards d’intérêts annuels. Il faut que chacun comprenne que la dette n’est pas un excès de dépense, mais une source de profits pour quelques-uns. Que deviendront les 7 milliards d’économies du 3e plan de rigueur si dans le même temps les intérêts de la dette augmentent de 20 milliards ? Aucun plan d’économie ne pourra venir à bout de cette dégénérescence de l’économie européenne. Si au moins les Français pouvaient espérer un avenir meilleur. Mais ce n’est pas le cas. Quel est le plan de nos gouvernants actuels ? Nous sommes donc au bout de la route et les grandes espérances du monde du travail ne pourront pas naître de cette politique et de ce système.[2] De nombreux économistes, mais pas seulement, font preuve d’optimisme et c’est rassurant. Complément :