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L'entrepreneuriat social peut-il répondre aux besoins des pauvres ? 20% de la population européenne vit dans la pauvreté et a des besoins pas ou mal remplis en matière de logement, d'alimentation saine, de santé, d'éducation, de finances, etc. Ces 50 millions de personnes pauvres dépensent pourtant quelque 220 Milliards € par an, mais pour disposer de produits et services mal adaptés et manquer souvent de l'essentiel. Car l'innovation produits/services/marketing se concentre sur les segments socio-économiques élevés. Une étude européenne a chiffré, pour 6 secteurs majeurs (logement, santé, produits financiers, alimentation, énergie, emploi), les besoins existants et montré les freins actuels tout en évoquant un certain nombre d'opportunités.

L'étendue des besoins des 21 millions de personnes qui ont du mal à se chauffer ; 12 millions subissent des privations sévères liées au logement ; 60% des français ont différé ou renoncé à des soins de santé pour raisons économiques en 2010, etc. L'entrepreneuriat social peut-il répondre à de tels besoins ? Vendre aux pauvres est un vrai métier - Blogs Philippe Escande. Idée reçue #13 : "Vendre aux pauvres, ça ne rapporte pas"

Veolia, Danone, et même Coca-cola ! Pas vraiment des ONG... Pourtant, toutes ces entreprises ont mis au point des modèles pour se rapprocher des plus pauvres de la planète. Ces populations qui vivent avec moins de 3 000 dollars par an, baptisées « bottom of the pyramid » (BOP), ont longtemps été négligées au profit des « classes moyennes » nouvellement apparues dans les pays émergents. Mais depuis quelques années, ces vastes bassins de populations ont attiré l'intérêt à la fois des chercheurs en économie et... de nombreuses entreprises. Dès 2004, les économistes Stuart Hart et C.K. Prakelad publiaient « The fortune of the bottom of the pyramid ». En 2008, c'était « Creating value for all. On le voit, le BOP mérite certainement que l'on s'y intéresse. En plus de « l'avantage au premier entrant », l'un des piliers du marketing, le business du BOP est aussi l'occasion d'innover.

Citation : « Les grandes entreprises pourraient être accusées de non-assistance à planète en danger » | Le Collectif. La journaliste Annie Kahn publie dans le Monde daté du 8 juillet un article intitulé » Les entreprises mènent des stratégies pour les plus démunis » qui revient sur les initiatives mises en oeuvre par certaines grandes entreprises pour proposer des solutions « low cost », mais rentables, à certaine populations défavorisées.

Une bonne entrée en matière pour appréhender les enjeux de stratégies inclusives. Dans ce cadre, la journaliste relate les propos d’Olivier Kayser, fondateur de Hystra, cabinet de conseil en stratégies hybrides, ancien directeur associé du cabinet McKinsey et ancien vice-président d’Ashoka Europe, qui évoque un risque d’accusation de négligence pour les entreprises qui ne s’engageraient pas : Les grandes entreprises pourraient être accusées de non-assistance à planète en danger, s’il s’avère qu’elles sont à même de résoudre des problèmes sociaux ou sociétaux mais ne le font pas , dit-il. Oxfam mesure « l'empreinte pauvreté » des multinationales. Bas de la pyramide / Bottom of the Pyramid, exemples et critiques (Karnani) - Alter Case.

Nous vous avions présenté dans un post précédent une synthèse du fameux livre de l'économiste C. K. Prahalad, The Fortune at the Bottom of the Pyramid (BOP). Un rappel de cette théorie : il y a un vrai pouvoir d'achat chez les populations les plus pauvres (les populations du "bas de la pyramide", qui vivent avec moins de deux dollars par jour). Les entreprises devraient vendre des produit adaptés à cette population, elles feraient ainsi des profits tout en contribuant à éradiquer la pauvreté. Depuis, nous avons rencontré diverses entreprises qui ont essayé de mettre en oeuvre ce principe : vous pouvez consulter notre article sur le partenariat Danone-Grameen (vente de yaourts enrichis à bas prix au Bangladesh), sur la Cemex (prestations pour l'auto-construction de logement), sur KickStart (pompes à eau manuelles pour l'Afrique) ou encore sur les cliniques du réseau SER (prestations de santé pour tous).

Bien sûr, toute théorie soulève son lot de critiques. BoP Theory: Bottom of the Pyramid - VeoSearch Blog - Le blog du web solidaire et des innovations durables. Bottom of the Pyramid (Bas de la Pyramide) (C.K. Prahalad) Qu'est-ce que le Bas de Pyramide ? Description La base de la pyramide (économique) comprend 4 milliards de personnes vivant avec moins de $2 par jour.

Pendant plus de 50 ans, les nations donatrices; La Banque Mondiale, diverses agences d'aide, des gouvernements nationaux et récemment, des organisations de la société civile ont tous fait de leur mieux, mais ils ont été incapables de supprimer la pauvreté. Bien informé de cette situation frustrante, C.K. Prahalad commence son livre : « The Fortune at the Bottom of the Pyramid » avec une proposition simple pourtant révolutionnaire : Si nous cessons de penser les pauvres comme des victimes ou comme un fardeau et commençons à les identifier comme entrepreneurs souples et créatifs et comme consommateurs conscients des valeurs, un nouveau monde d'opportunités s'ouvrira. Prahalad suggère que quatre milliards de pauvres puissent être le moteur du prochain round du commerce global et de la prospérité, et peut être une source d'innovations. La fortune au bas de la pyramide (Prahalad - the fortune at the bottom of the pyramid). - Alter Case.

Quel est le marché dont le taux de croissance est le plus élevé ? Les panneaux solaires ? Non…L’e-commerce ? Cherchez encore. Les médicaments contre le cancer ? Vous n’y êtes pas ! Ce marché alléchant, c’est ce que Prahalad appelle « the Bottom of the Pyramid », autrement dit ces 4 milliards d’humains vivant avec moins de 2$ par jour. Mais revenons à l’argumentaire détonnant de Prahalad. Evidemment, considérer les pauvres comme des clients intéressants nécessite quelques modifications dans la perception de ces clients potentiels et de leurs besoins, mais aussi dans la façon dont l’entreprise peut y répondre. Prahalad développe certaines idées reçues sur le marché BOP, qui expliquent que le business le fuit comme la peste : 1.

FAUX : le pouvoir d’achat agrégé d’une population nombreuse peut être considérable (le fameux effet volume). 2. FAUX : même si les fonctionnalités des produits est la même partout, les formes (packaging, quantité…) diffèrent entre pays pauvres et pays riches. 3. 4. Ims arthur Bop.