UbuWeb Film & Video: Profile of a Writer: Jean Cocteau - Autobiography of an Unknown. Sur Phèdre. Essai. Phèdre de Jean Racine - Le blog de Menon. Confessons le sans rougir : l’intrigue du Phèdre de Jean Racine se révèle d’une linéarité et d’une simplicité exemplaire.
Difficile de s’extasier face à un scénario qui, personne n’en disconviendrait, n’a rien d’intense ou même de recherché. Du reste, en reprenant l’intrigue de Phèdre (issue du théâtre classique grec), Racine n’entendait certainement pas faire œuvre de pionnier dans le genre dramatique. Au contraire, tout l’intérêt réside dans le fait que l’histoire soit déjà connue et que l’on puisse faire acte de création en s’emparant d’un matériau déjà pensé par un autre (Euripide, en l’occurrence) et en le sublimant selon l’esthétique de son temps, et de son pays. En l’état, Phèdre de Racine se singularise par la beauté de ses vers, le rythme musical et lancinant imprimé par le dramaturge sur eux et sa manière d’amener la tragédie par un mouvement lent et inquiétant, mais imparable. La réaction d’Hippolyte est celle d’un jeune homme profondément choqué.
Gallimard, 2,50 euros. Phèdre de Jean Racine. «Il suffit de tes yeux pour t’en persuader si tes yeux un moment pouvaient me regarder ».
La supplique de Phèdre résonne en moi depuis toujours. Quand on l’a connu une fois, l’amour, le sale amour, quand on l’a mendié, le regard du Prince, le regard impossible, on sait combien ce « moment » est à la fois fuyant et sublime, quelle vie pleine il peut contenir. On comprend que dans la passion l’instant devient éternité. Phèdre ou le désir dans ce qu’il a de plus cru et de plus meurtrier. « La fille de Minos et de Pasiphaé » qui aime à en laisser égarer la raison… la femme qui « respire l’inceste et l’imposture », la furie qui hurle sa « douleur non encore éprouvée », la ménade en rut, le « monstre hideux » où la main du mâle doit frapper ! Dieu est Passion et la Passion s’est faite chair. Mais quel est ce mal que Phèdre s’obstine à taire ? En scènes : le spectacle vivant en vidéo - Phèdre de Racine, mis en scène par Patrice Chéreau au Théâtre de l'Odéon.
Lorsqu'il donne Phèdre, sa dernière pièce profane, en 1677, Jean Racine y voit son chef-d'œuvre.
Il est vrai que la pièce concentre tous les éléments caractéristiques de la tragédie racinienne, nourrie à la lecture des Grecs et polie au contact du jansénisme : les hommes y sont tourmentés par des dieux absents, par le biais de passions féroces qui les transforment en monstres lucides et impuissants. La mort ou le sacrifice sont les seules issues de ce combat inégal de la créature humaine avec sa malédiction intérieure. En scènes : le spectacle vivant en vidéo - Phèdre de Racine, mis en scène par Luc Bondy au Théâtre de l'Odéon. Ina. Phèdre, fille maudite du soleil. Phèdre, fille maudite du Soleil Cette semaine, des œuvres solaires enfièvrent les journalistes du «Temps» Héroïne tragique par excellence, dévorée par une passion proscrite, Phèdre a donné lieu aux interprétations les plus extraordinaires «Noble et brillant auteur d’une triste famille/Toi, dont ma mère osait se vanter d’être fille/Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois/Soleil, je te viens voir pour la dernière fois.»
On sait de Phèdre qu’elle est l’héroïne tragique par excellence, épouse du roi Thésée et amoureuse malheureuse de son beau-fils Hippolyte. En 1677, Racine a écrit pour elle ses plus belles pages où la flamme coupable consume sa victime tel un brasier mortel. Jean Racine : Phèdre (1677) Lumière sur… ► vous êtes ici Lumière sur… de Jean Racine Introduction.
Personnage mythique : Phèdre. Qui est Phèdre ?
Phèdre est la femme de Thésée. Mais voilà le problème : elle est amoureuse de son beau-fils Hippolyte ! Pourquoi ? Parce que les dieux sont rancuniers. En particulier Aphrodite (Vénus en version latine), la déesse de l’amour ! Le Mythe initial Comme nous allons le voir plus loin, les aventures de Phèdre changent selon ses auteurs. Phèdre (Racine) ACTE I.
Morts et aveux : le tragique exposé Scène 1 – Hippolyte annonce à son gouverneur, Théramène, qu’il s’apprête à quitter Trézène afin de se lancer à la recherche de son père, le roi Thésée. Il lui confie également son amour interdit pour Aricie.Scène 2 – Tandis que Phèdre apparaît, Hippolyte s’enfuit.Scène 3 – Phèdre déclare à Œnone, sa nourrice, son souhait de mourir, né de son amour coupable pour Hippolyte, fils que son mari, Thésée, a eu d’un premier lit.Scène 4 – La mort de Thésée est annoncée : elle ouvre la succession à trois prétendants : Hippolyte, Phèdre et une descendante de Pallante, Aricie, princesse déchue.Scène 5 – Cette mort donne à Œnone l’occasion d’essayer de détourner Phèdre de ses projets de suicide en lui faisant entendre que son intérêt politique la lie à Hippolyte.
ACTE II. Une double déclaration d’amour. ACTE III. Scène 1 – Phèdre sent qu’ayant franchi les bornes de la pudeur, elle ne peut revenir en arrière et ne peut non plus renoncer à son amour. ACTE IV. La passion est-elle nécessairement une aliénation ? - Aide en philo.com. La nature aliénante des passions nous prive-t-il de notre libre arbitre ?
Faudrait-il les éradiquer afin de recouvrer notre possibilité de choix? Ou, à l\'inverse, y a-t-il une possible conciliation entre la liberté et la réalisation de nos passions ? Les passions peuvent-elles se mettre au service de la Raison ? Y a-t-il un lien absolu entre passion et aliénation ? Le passionné est-il un aliéné ?