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Durban COP17

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Institut RSE Management - Climat : au delà de la défaillance de la gouvernance internationale, la réponse à l’inéluctable s’organise. Climat : la conférence de Durban pour les nuls et les étourdis. Des activiste déguisés sur le bord de mer à Durban, en Afrique du Sud, le 29 novembre 2011 (Mike Hutchings/Reuters) Du 28 novembre au 9 décembre, Durban, en Afrique du Sud, accueille la XVIIe conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Climat : la conférence de Durban pour les nuls et les étourdis

Cette COP17 fait suite à la COP15 de Copenhague en 2009, et à la COP16 de Cancún en 2010, censées préparer la suite du protocole de Kyoto, seul texte contraignant jamais signé sur le climat. C’était en 1997. Copenhague a été un fiasco dont n’est sorti qu’un texte de « bonnes intentions » et même pas signé par les « parties ». Cancùn a débouché sur un accord signé, qui fixe des objectifs à atteindre mais pas les moyens d’y parvenir. Après Kyoto, le déluge ? La validité de Kyoto prend fin le 31 décembre 2012. Bref, peu d’observateurs croient encore à la signature en Afrique du Sud d’un traité effectif dès 2013. Le « fonds vert », enfin du concret Comment ? Les +2°C seront bientôt atteints Thibaut Schepman.

Conférence de Durban : les pays trouvent un terrain d'entente. Le compte rendu de Luc Lapierre Les représentants de quelque 190 pays se sont entendus dimanche à Durban, en Afrique du Sud, en vue d'un accord global en 2015 sur la réduction des gaz à effet de serre, ainsi que sur la poursuite, au-delà de 2012, du protocole de Kyoto, traité emblématique dans la lutte contre le réchauffement climatique. L'entente vise aussi la mise en place d'un Fonds vert, destiné à aider financièrement les pays en développement à faire face au changement climatique. Le président de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques a annoncé, tôt dimanche matin, la conclusion de l'entente. L'Inde et l'Union européenne ont trouvé un terrain d'entente dans la nuit de samedi à dimanche après s'être vivement opposées sur les termes d'un éventuel accord de lutte contre le réchauffement climatique à l'horizon 2015.

Durban: l'Union européenne a-t-elle signé la défaite du climat ? - La bascule de Durban. Par Maxime Combes, membre de l'Aitec et d'Attac, engagé dans le cadre du projet Echo des Alternatives L'Union Européenne est arrivée à Durban avec une feuille de route. Elle se disait prête à troquer sa participation à une seconde période d'engagements dans le cadre du protocole de Kyoto contre l'ouverture de négociations impliquant tous les grands pays émetteurs de CO2, et ce pour un accord global et contraignant (voir par exemple cet article de Laurence Caramel). Rapidement, oubliant les Etats-Unis en route, l'Union Européenne a seulement maintenu sa pression diplomatique sur les seuls pays émergents, Inde en premier lieu.

Pour le résultat suivant: à l'inverse de ce que disent certains commentateurs sans doute mal informés, la seconde période d'engagements n'est pas définie et le nouveau processus laisse en suspens le caractère contraignant du futur «accord». Plus grave, ce nouvel instrument ne verra pas le jour avant 2015 et ne sera mis en œuvre, dans le meilleur des cas, qu'en 2020. A Durban, avec les manifestants pour une « justice climatique »

COP17 Durban climate conference live coverage. Sommet de Durban: Nathalie Kosciusko-Morizet «reste optimiste» La ministre française de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet a affirmé mercredi «rester optimiste» sur les chances de succès des négociations sur le climat de Durban, en Afrique du Sud, voyant «beaucoup de blocages» mais aussi «quelques signaux positifs.»

Sommet de Durban: Nathalie Kosciusko-Morizet «reste optimiste»

«Je reste optimiste, mon expérience des négociations climatiques, c'est que ça se dénoue au dernier moment», a déclaré à l'AFP la ministre française à deux jours de la fin de la 17e Conférence des Nations unies sur le climat. «On a, c'est vrai, beaucoup de blocages, et puis quelques signaux positifs», a-t-elle ajouté quelques heures après son arrivée en Afrique du Sud.

Plus de 190 pays sont réunis à Durban sous l'égide de l'ONU avec un objectif: enclencher une dynamique qui permette de réduire drastiquement les émissions mondiales de gaz à effet de serre pour limiter la hausse de la température de la planète à +2°C, seuil au-delà duquel la machine climatique pourrait s'emballer.

Durban : l'Union européenne a-t-elle signé la défaite du climat ?