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Etat de droit état d'urgence

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Définition d’un Etat de Droit : les libertés et les droits fondamentaux en France – les PDG – principes généraux du Droit. Un État de droit est un système qui caractérise un régime démocratique et qui place le principe essentiel du respect de la légalité et la primauté du droit dans l’organisation politique et sociale. Il est opposable du simple individu à la personne publique. Les libertés et les droits fondamentaux regroupent l’ensemble des droits essentiels des individus assurés dans un État de droit et une démocratie. Elles regroupent l’ensemble des droits de l’homme. Les libertés fondamentales reposent essentiellement sur de l’application des droits fondamentaux de la Constitution du 4 octobre 1958 et du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946.

Les aspects Constitutionnels Les droits et les libertés des citoyens sont reconnus par : - la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 - le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 - la Déclaration Universelle du 10 décembre 1948 - la Constitution du 4 octobre 1958 - le Code Civil La place du Droit Européen et International du Travail. Qu'est-ce-que l'Etat de droit

<p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation. </p> L’État de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit. Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le juriste autrichien Hans Kelsen, comme un État dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée. Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Le respect de la hiérarchie des normes L’existence d’une hiérarchie des normes constitue l’une des plus importantes garanties de l’État de droit. Cet ordonnancement juridique s’impose à l’ensemble des personnes juridiques.

L’égalité des sujets de droit L’égalité des sujets de droit constitue en effet la deuxième condition de l’existence d’un État de droit. L’indépendance de la justice. Y a-t-il un danger à constitutionnaliser l’état d’urgence? L’état d’urgence prévoit la possibilité de suspendre un certain nombre de libertés publiques au motif d’une « situation d’exception ».

Son introduction dans la Constitution de la Ve République ne réactualise-t-elle pas l’idée que cette dernière porte en germe le projet d’un « coup d’État permanent » ? OLIVIER DUHAMEL L’état d’urgence suspend-il des libertés publiques ? Disons qu’il permet de les restreindre. Toute manifestation n’est pas interdite, des manifestations peuvent l’être. Une personne peut être assignée à résidence un certain nombre d’heures par jour, pas détenue, fût-ce chez elle. Des copies informatiques peuvent être faites, pas les ordinateurs saisis, etc. Ne nous cachons pas qu’il s’agit d’atteintes aux libertés, ce qui impose la vigilance. ÉLIANE ASSASSI La constitutionnalisation, outre la sanctuarisation de l’état d’urgence, vise à éviter sa contestation devant le Conseil constitutionnel. État d’urgence – Comment concilier état d’urgence et État de droit ? | Tendance Droit.

Patrice Spinosi, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, expert au Club des juristes C’est l’épineuse question à laquelle le Gouvernement est actuellement confronté. L’émotion suscitée par les attentats du 13 novembre nécessitait évidemment de la part des pouvoirs publics une réaction sans précédent. Mais la solidarité naturelle que nos concitoyens doivent à l’État français dans ses efforts pour éradiquer la menace terroriste ne doit pas les conduire à oublier le danger, pour prétendre y arriver, à neutraliser leurs propres libertés. Car au-delà des bavures policières qui chaque jour émaillent l’actualité, c’est bien la logique même du recours à l’état d’urgence pour lutter durablement contre le terrorisme qui est en cause.

Télécharger l’article. État d'urgence : la France demande officiellement à déroger aux Droits de l'homme - Politique. Dans le cadre de l'État d'urgence, la France a notifié le mercredi 24 novembre à la Cour européenne des droits de l'homme son intention de déroger à certains des droits garantis par la Convention européenne (CEDH) et par le droit de l'ONU. Juridiquement, de telles dérogations sont possibles.

Mais pas sans conditions ni limites. La phrase avait fait bondir sur les réseaux sociaux en janvier 2015 dans le contexte des attentats contre Charlie Hebdo et l’épicerie casher de la Porte de Vincennes, mais elle est juridiquement exacte. Interrogée sur RTL, l’ancienne ministre Valérie Pécresse, qui avait été la première à parler de la nécessité d’un « Patriot Act à la française » (une expression depuis reprise par Laurent Wauquiez à la suite des attentats de Paris), avait prévenu qu’il était possible de déroger à des droits prévus par la Convention Européenne des droits de l’homme (CEDH). Mise en danger de la vie de la nation Lire Les emails et fichiers que vous gardez pourront être lus contre vous.

Etat d'urgence, deuil national, réunion du Congrès : les mesures après les attentats de Paris, Etat d'urgence, deuil national, réunion du Congrès : les mesures après les attentats de Paris. A la une, vie-publique.fr. A la suite des attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre 2015, outre des renforts militaires et policiers, les mesures suivantes ont été prises : Etat d’urgence Le Conseil des ministresConseil des ministresFormation collégiale réunissant l’ensemble des ministres. réuni le 14 novembre 2015 à 0 heure a adopté un décret déclarant l’état d’urgence. Le décret a été publié au Journal officielJournal officielJournal de la République française dans lequel sont publiés les lois et les règlements. du 14 novembre 2015. Un décret spécifique à l’Ile-de-France a également été publié.

L’état d’urgence est une disposition exceptionnelle prévue par la loi du 3 avril 1955. Celle-ci autorise notamment les préfets dans un contexte de trouble grave à l’ordre public à instaurer des couvre-feux sur les territoires où ils le jugent nécessaire et élargit les possibilités de perquisition de jour comme de nuit.

Dans tous les départements, les préfets peuvent ainsi : Deuil national. Nous avons besoin d’État de droit, pas d’état d’urgence. Par Vincent Bénard. Meurtris par les attentats, les Français semblent prêts à sacrifier une partie de leurs libertés à l’urgence sécuritaire. Par 551 voix contre 6 à l’assemblée, avec aussi peu de résistance au sénat, et avec le soutien de 84% de la population d’après des sondages récents, le gouvernement vient de faire adopter dans la même loi une prolongation à 3 mois de l’état d’urgence, tout en changeant les termes de la loi.

Pire, certaines déclarations du monde politique font peur. Je ne compte plus les appels à « réduire les libertés pour assurer la sécurité », et le Premier ministre vient tout de même d’exhorter le conseil constitutionnel à ne pas se mêler des lois d’urgence ainsi promulguées, pour ne pas gêner l’action des forces de l’ordre, reconnaissant donc implicitement que sa loi n’est peut être pas tout à fait respectueuse de la constitution.

Un vote « forcé » très contestable Tout d’abord, l’idée que l’état d’urgence se prolonge 3 mois (et plus ?) J’exagère ? —Sur le web. État d’urgence – Comment concilier état d’urgence et État de droit ? | Tendance Droit. L’éTAT D’URGENCE DANS UN éTAT DE DROIT | Anne Yvonne LE DAIN. L’état d’urgence permet l’interpellation et l’assignation à résidence de personnes considérées comme inquiétantes (à défaut d’être dangereuses) pour la société. Une assignation à résidence pour 12h. Ce n’est pas un enfermement sous bracelet, qui ne peut faire suite qu’à une interpellation et à une condamnation par un tribunal, ce que l’on appelle et qui est l’état de droit.

Dans un cas, les policiers courent après les voleurs, les interpellent et les interrogent … en lien avec le Procureur de la République (autrement appelé « le Parquet ») qui défère ou non à un juge. L’avocat est associé à la garde à vue, dès le début désormais. L’état d’urgence, pour les 3 mois qui viennent, « donne la main » au ministère de l’Intérieur et donc aux Préfets. Qui ne peut pas pour autant s’abstraire du Droit.

Mais la priorité est alors donnée à l’ordre public. Photo : DR Atlantico. Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence. La présente loi, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2015-1501 du 20 novembre 2015 prorogeant l'application de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence et renforçant l'efficacité de ses dispositions, est applicable sur l'ensemble du territoire de la République Pour l'application de la présente loi : a) A Mayotte : 1° La référence au département est remplacée par la référence à Mayotte ; 2° La référence au préfet est remplacée par la référence au représentant de l'Etat à Mayotte ; 3° A l'article 5, les mots : " dont le département se trouve en tout ou partie compris dans une circonscription prévue à l'article 2 " sont remplacés par les mots : " lorsque Mayotte est compris en tout ou partie dans une circonscription prévue à l'article 2 " ; b) A Saint-Barthélemy : 1° La référence au département est remplacée par la référence à Saint-Barthélemy ; 2° La référence au préfet est remplacée par la référence au représentant de l'Etat à Saint-Barthélemy ; 3° (abrogé) 2° (abrogé)

L’état d’urgence, un état vide de droit(s) De quelque manière que l’on tourne les choses, l’état d’urgence, c’est la mise en suspension de l’État de droit : les principes constitutionnels qui le fondent et le distinguent et les mécanismes et exigences du contrôle juridictionnel sont mis à l’écart. Si l’État de droit est, définition minimale, un équilibre entre respect des droits fondamentaux et sauvegarde de l’ordre public, l’état d’urgence, c’est le déséquilibre revendiqué au profit de la sauvegarde de l’ordre public. L’état d’urgence, c’est la violence pure de l’État qui entretient une relation ambiguë avec le Droit : relève-t-il encore de l’espace du Droit puisque celui-ci le prévoit ou est-il situé hors de cet espace puisqu’il en anéantit la logique ? Pour se faire une opinion, il n’est pas inutile de citer quelques articles de la loi du 3 avril 1955.

L’état d’urgence n’est donc pas une « chose » banale. Le 1er novembre 1954 débute l’insurrection algérienne. Celui, enfin, de l’état d’urgence. Dominique Rousseau.