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Ville mixité sociale et culturelle

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C4 – explorateur du quotidien. C’était du temps où Bruxelles bruxellait. Du temps où les estaminets de Bruxelles la provinciale transpiraient la gueuze. Jacques Brel, le prototype même du Bruxellois, famille flamande francophone, avait raison : c’était avant. La création de l’Otan et les premiers balbutiements de la construction européenne initièrent le processus d’internationalisation de notre capitale. L’expo-Atomium universelle de 1958 est le symbole de cette métamorphose. Depuis, Bruxelles est devenue la capitale officieuse d’une Union Européenne mastodonte comptant 27 pays, le siège de 120 institutions internationales et de 159 ambassades comptabilisant près de 2500 diplomates (deuxième centre d’activité diplomatique après New York). De fait, sur le million d’habitants que compte la ville (entendue ici comme les 19 communes), on compte 320 000 citoyens étrangers, avec en premier lieu les Français, puis les Marocains, les Italiens, les Espagnols et les Portugais.

Leurs lieux de domicile ? La ségrégation culturelle du territoire s’accentue. 7 décembre 2012 - La ségrégation culturelle du territoire a augmenté entre 1999 et 2008. C’est dans les communes où la part des diplômés était la plus élevée que celle-ci a le plus augmenté. Au niveau des quartiers, la ségrégation s’accroît surtout dans les territoires les plus défavorisés. Une analyse de Louis Maurin. Extrait de la note d’information Compas études. Il est désormais courant de dénoncer l’enrichissement des riches, en se focalisant sur une poignée d’ « hyper-riches » dont les revenus ont progressé de façon démesurée ces dernières années. Mais est-on vraiment au cœur des inégalités qui structurent la société française ? Un autre processus, bien moins souvent décrit, se déroule sous nos yeux : une ségrégation culturelle croissante du territoire, fondée sur le diplôme.

Le rôle du titre scolaire En France, le titre scolaire est sacré [1]. Qu’en est-il aujourd’hui ? Vu des quartiers Si l’on se place au niveau des quartiers, la France offre un visage légèrement différent. La culture, nouvel argument d’attractivité économique, PACA. La culture, levier de la ville durable. L’Ecole de design Nantes-Atlantique a été invitée à participer et à rendre compte des échanges du Sommet mondial Ecocity. Une chronique en 10 articles questionnant les enjeux de la ville durable. Et si le trépied sur lequel reposent les piliers du développement durable devenait un socle à quatre pieds ? C’est en tout cas le vœu pieux formulé par les villes membres de la CGLU (Cités et Gouvernements Unis Locaux) qui rêvent d’ajouter la thématique culturelle à l’environnement, l’économie et le social indispensables à la définition du développement durable.

Quels sont les enjeux et les modes d’action ? Un Agenda 21 spécifique pour la culture Galerie David d’Angers – Angers.© Stéphane Cloâtre La ville d’Angers revendique depuis quelques années le statut de ville durable. Un label HQE pour la création artistique Scénarisation du projet « Espace public co-créé » par Thomas Guihard.© Thomas Guihard Les artistes n’ont pas attendu pour prendre leur place en tant qu’acteurs de la ville durable. Toronto, la ville la plus cosmopolite.

Le caractère cosmopolite de New York. Dès ses débuts de colonie hollandaise située à l'extrémité sud de l'île de Manhattan, la ville qui est devenue aujourd'hui New York était relativement ouverte et cosmopolite. Dans les années 1640, quand la « Nouvelle-Amsterdam » n'avait qu'un millier d'habitants, ceux-ci parlaient déjà une quinzaine de langues.

Ces premiers New-Yorkais étaient venus de l'Allemagne, de la Suisse, de la Moravie, de la France, du Portugal, de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas. Leurs diverses appartenances religieuses ne constituaient guère d'obstacle, à l'opposé de ce qui se passait dans la plus grande partie de l'Europe. En 1655, la Compagnie des Indes occidentales rejeta la décision du gouverneur Peter Stuyvesant d'interdire l'accès à la colonie à un groupe de juifs expulsés de la colonie portugaise du Brésil parce qu'elle l'estimait être « déraisonnable et injuste ». Le caractère cosmopolite était tout à fait naturel dans une ville qui accordait plus d'importance au commerce qu'aux classes sociales. Manchester, ville d’Europe à la plus grande diversité ethnique. 23/12/2012 — 17h00 MANCHESTER (NOVOpress) — On a les motifs de fierté nationale qu’on peut. La presse britannique, de « gauche » (The Observer) comme de « droite » (The Daily Mail), triomphe du « nouveau titre de gloire de Manchester.

La ville peut se targuer d’être celle qui a la plus grande diversité ethnique en Europe », surtout compte tenu de sa taille. « Seuls New York et Paris peuvent rivaliser avec elle en fait de mélange ethnique et linguistique ». Une équipe de linguistes de l’Université de Manchester, sous la direction du Professeur Yaron Matras, a établi que les 500.000 habitants de la ville parlaient au moins 153 langues différentes. « La diversité linguistique de Manchester, explique Matras, est supérieure à celle de nombreux pays.

Elle est très probablement la plus importante d’Europe. Comme l’immigration et l’afflux d’étudiants étrangers continuent dans la ville, il est raisonnable de dire que cette liste déjà longue est appelée à s’accroître encore». Peut-on vraiment croire que les" riches" habiteront un jour avec les "pauvres" Atlantico : Lors de son meeting au Bourget dimanche, François Hollande a évoqué le 1% des plus hauts revenus français, insistant sur le fait qu' "ils vivent à côté de nous, mais déjà plus avec nous". Son analyse est-elle conforme à la réalité ? Christophe Guilluy : L’idée que les riches aient un jour cohabité avec les pauvres est stupide.

Le séparatisme social et territoriale de la bourgeoisie a toujours été la norme. Le fait marquant est que depuis 30 ans les revenus de 90 % de la population ont stagné. Où vivent donc les Français les plus riches aujourd'hui ? Aujourd’hui, la répartition des communes où se concentrent les ménages fait apparaître deux types de bourgeoisie. Le plus intéressant est l’apparition de petites communes où se concentrent les plus hauts revenus, pour la plupart elles sont situées à proximité des grandes métropoles (Paris, Lyon, Grenoble, Annecy, Toulouse, Montpellier Dijon ou Lille).

Londres, une cohabitation en éclats. Quelles sont les causes des émeutes urbaines récentes qui ont bouleversé Londres ? La pauvreté, la marginalisation sociale, la haine de la police ou le pur vandalisme ? « Contrairement aux idées reçues, les pires saccages n’ont pas eu lieu dans les arrondissements les plus pauvres où rôdent les damnés du quart-monde. Tottenham, Hackney, Clapham, Croydon ou Enfield, théâtres des plus graves violences, sont des quartiers types de la mixité sociale qui est la norme dans la capitale. Ce mélange traditionnel entre riches et pauvres fonctionne sans trop d’accrocs en période d’essor économique ». [1] Mais, cette cohabitation peut se fracturer en période de crise économique, de coupes draconiennes dans les budgets sociaux, et d’envolée du chômage des jeunes.

Un exemple de mixité sociale ? Cet expert cite l’exemple de Regent’s Park, le quartier cossu du centre-ville où il habite. Londres est ainsi faite de sociétés juxtaposées, qui se côtoient sans se fréquenter. . © Georges Vignaux, 2011. La banlieue de Paris : témoigner contre les clichés. « C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un bâtiment de cinquante étages ; Pour se rassurer pendant la chute, il n'arrête pas de se dire : "Jusque là tout va bien, jusque là tout va bien... " ; Mais l'important ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage.» C'est avec cette citation, sur fond d'images en noir et blanc d'affrontements entre jeunes et policiers dans l'un des nombreux quartiers périphériques de Paris, que commence La Haine, un film du réalisateur parisien Mathieu Kassovitz.

A sa sortie en 1995, ce film culte a permis de montrer le quotidien de la vie en banlieue parisienne. Scoops et violence Une périphérie qui a brûlé en 2005, et dont les flammes ont allumé la mèche du débat politique. Mais dans les médias, sa réalité n'apparaît que quand la violence éclate. Les problèmes sociaux deviennent des « scoops », mais on ne sait rien de leur phase de gestation. Nabil Boub, du social dans la Cité Nabil Boub, travailleur sociale Saint-Denis est peut-être la banlieue la plus célèbre. Quartiers résidentiels de centre-ville : une diversité ethnique et sociale sous contrôle. Il faut saluer ce livre, pour ses qualités de facture, la profondeur de l’analyse dont il consigne les résultats et les fortes contributions qu’il apporte à la sociologie de la ville et de la société contemporaines. Son objet, ce sont les transformations, liées entre elles, d’un groupe social, les classes supérieures étasuniennes, et d’un espace urbain, un quartier de centre-ville où ces classes sont venues élire résidence.

Le cas d’étude est la ville de Boston, choix en parfait accord avec l’objet du livre : la gentry étant ici l’une des plus anciennes du pays, les évolutions sociologiques récentes de l’une de ses composantes n’en sont que plus saisissantes. Le quartier choisi pour l’enquête, le South End, présente une morphologie physique et sociale fort contrastée, ce qui invite à s’interroger sur la particularité des classes supérieures venues l’habiter. L’enquête sociologique sous tous ses aspects L’histoire d’un quartier et d’une gentry bien particulière Espace et société. A New York, riches et pauvres plus éloignés que jamais.

Les New-Yorkais sont appelés à élire leur nouveau maire, mardi. Le bilan social du sortant, Michael Bloomberg, est très critiqué. LE MONDE GEO ET POLITIQUE | • Mis à jour le | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) Voilà des mois que Bill de Blasio raconte une histoire aux New-Yorkais : le « conte de deux cités » (allusion au roman du même nom de Charles Dickens), l'une, celle des riches, l'autre, celle des pauvres. Le candidat démocrate à la mairie de New York a fait des inégalités son thème principal de campagne. Avec un certain succès. En septembre, il a remporté haut la main la primaire de son parti en prenant ses distances avec la politique menée en la matière par le maire actuel, l'indépendant Michael Bloomberg. Voir notre infographie : New York, le "conte des deux cités" Bill de Blasio joue sur du velours.

Lire aussi : Bill de Blasio, le démocrate qui renvoie aux New-Yorkais une image positive d'eux-mêmes C'est à Manhattan que la disparité est la plus criante.