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Nucléaire : les failles

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Une nouvelle clé pour la fusion thermonucléaire sans neutrons ? Rutherford a été le premier à étudier la réaction de fusion du bore avec l'hydrogène. © The Nobel Foundation Une nouvelle clé pour la fusion thermonucléaire sans neutrons ? - 2 Photos On célèbre cette année le centenaire du prix Nobel de chimie de Marie Curie ainsi que l'Année internationale de la chimie (AIC). On peut considérer que les réactions de fusion et de fission font partie de ce qu’on appelle la chimie nucléaire. Paradoxalement, alors que la fission nucléaire n’a nécessité que quelques années pour être maîtrisée, les réactions de fusion nucléaire ont été découvertes avant celles de la fission et ne sont toujours pas maîtrisées. On espère bien sûr y parvenir avec le projet Iter mais de nombreux problèmes restent encore à résoudre.

L’idéal serait d’utiliser une réaction de fusion non seulement efficace pour produire de l’énergie (toutes ne le sont pas) mais également sans production de neutrons ou plus exactement, produisant un flux peu important de neutrons. Sur le même sujet. Jorion20110318 probabilité durant une année quelconque qu’il y ait un accident nucléaire majeur. Le Troubled Asset Relief Program (TARP) aux Etats-UnisLa centrale nucléaire de FukushimaRisque financier et risque nucléaire : la complexité de nos créatures dépasse notre capacité à les comprendre pleinementNous attribuons une confiance excessive aux modèles mathématiques Note : J’ai proposé à la discussion la question suivante (1), Quelle est la probabilité durant une année quelconque qu’il y ait un accident nucléaire majeur, connaissant la probabilité d’accident majeur par réacteur et le nombre de réacteurs en service ? Comme je n’ai plus fait de combinatoire depuis longtemps, je demandais aux commentateurs de me corriger si nécessaire. eneite (2) m’assure que ma formule est correcte, je la reproduis donc ici.

R = risque d’accident majeur durant une année xp = probabilité d’accident sur une année pour un réacteurn = nombre de réacteurs R(n) = 1 – (1-p)^n Disons que le risque pour un réacteur est d’un accident majeur tous les cinq mille ans. . (2) Eneite : « Je ne vois pas d’erreurs. Jorion20110411 Probabilité a posteriori/a priori « UN CERTAIN TEMPS ! » Ce texte est un « article presslib’ » (*) Didier Cavart écrit : « On y remarque p.ex. de nombreux incidents de bas niveau qui concernent l’indisponibilité temporaire de dispositifs de secours : comme ils sont sans conséquence tant que les systèmes normaux sont OK, le classement INES reste à 0 ou 1 en général (cette échelle est ainsi faite), mais en cas de problème sur les systèmes à secourir, ça pourrait avoir des conséquences gênantes ; je trouve l’ASN trop indulgente pour ce type d’incident. » Je commence par rappeler que l’ASN, c’est l’Autorité de Sûreté Nucléaire française.

Le classement INES (International Nuclear Event Scale), c’est l’Échelle internationale des événements nucléaires. Didier, l’ASN n’est pas « trop indulgente » : l’exemple que vous offrez là, constitue une condamnation sans appel de sa manière de faire. Car que révèle cette « indulgence » ? Rien d’autre qu’une incompréhension absolue de la notion de risque. LE CHOIX DES RISQUES, par Didier Cavard. Billet invité Ce billet est, au départ, une réaction à celui de Paul intitulé « Propos indécents », du 15 mars dernier.

Plus précisément, j’ai souhaité rebondir sur sa constatation de la vanité des calculs de probabilité des risques lorsque les occurrences des évènements redoutés sont trop rares pour donner prise à un calcul statistique pertinent. Il est particulièrement hasardeux d’assigner une probabilité à un évènement qui ne s’est jamais produit, même si on est capable de l’imaginer. J’en donne en annexe deux exemples qui peuvent nous concerner en France. Cependant, une fois ceci posé, il faut bien constater que notre industrie a fait pousser un peu partout des installations hautement dangereuses. La situation étant ce qu’elle est, avec certainement toute une escadrille de « cygnes noirs » prêts à fondre sur nous on ne sait quand, la question que je pose est : qu’est-ce qu’on fait maintenant, concrètement ?

L’explorer est le but de ce billet. Pourquoi 10 000 ? Justifications annexes. PROPOS INDECENTS. Ce texte est un « article presslib’ » (*) Pourquoi « propos indécents » ? Parce que les ministres français de la défense et de l’écologie ont dit tous deux qu’il serait indécent de prendre prétexte de la situation actuelle d’alerte au Japon pour reposer la question de l’atome civil, à savoir la production d’électricité à partir de centrales nucléaires. Cette invocation de l’indécence là où elle n’a rien à faire est en soi significative : elle appartient à la même famille de réactions épidermiques que la montée au créneau de deux ministres français en réponse à la suggestion de M. Éric Cantona que si l’on veut faire passer un message aux personnes qui nous dirigent sur la manière dont elles le font à notre grande insatisfaction, il faudrait retirer notre argent des banques.

Autrement dit, cette réaction excessive attire notre attention sur le fait qu’en plus des sujets évidents dont relève l’actualité, des questions de gros sous viennent quelque part s’y greffer. Site:pauljorion.com didier cavard. Nucléaire.