background preloader

Neuroscience

Facebook Twitter

LA NOVLANGUE dans 1984 de George Orwell - Langage et pensée - Grain de philo #4. Introduction au raisonnement Bayésien et à ses applications - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 10 janvier 2012 09:30. Pasteur de l’Église presbytérienne et mathématicien britannique, le révérend Thomas Bayes (~1701-1761) étudie la logique et la théologie à l’université d’Édimbourg.

Introduction au raisonnement Bayésien et à ses applications - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 10 janvier 2012 09:30

Divers travaux, dont une introduction au calcul différentiel, le font élire à la Royal Society le 4 novembre 1742. Ce n’est qu’après la mort de Bayes, en 1761, que son ami Richard Price retrouve, dans ses papiers, un Essai sur la manière de résoudre un problème dans la doctrine des risques. Bayes ou le vivant réduit au calcul. On a vu dans les billets précédents que notre cerveau fonctionnerait selon un algorithme bayésien dès qu’il s’agit d’apprendre (une tâche), d’interpréter (un signal sensoriel), de comprendre (un phénomène) etc.

Bayes ou le vivant réduit au calcul

Pourquoi la nature a-t-elle choisi ce modèle précis -ou quelque chose s’en approchant- et pas un autre, plus simple? Le calcul bayésien n’est-il pas une construction tout droit sortie de l’esprit humain? J’ai découvert au hasard de mes lectures, que la logique bayésienne n’est pas une logique comme les autres. Ses propriétés assez exceptionnelles ont inspiré en particulier trois chercheurs dans des domaines aussi différents que fascinants: – Edwin Jaynes a montré qu’elle constitue LA logique « naturelle » du vivant, l’équivalent pour l’esprit de la géométrie euclidienne pour les sens, dont découle par exemple le principe du « rasoir d’Ockham »; – Karl Friston y a puisé un principe universel, une sorte de seconde loi thermodynamique du vivant!

1) Une théorie naturelle D'après K. Mauvaise nouvelle: l’idée de télécharger son cerveau n’a pas de sens. Cette utopie scientifique n'est pas prête de prendre corps.

Mauvaise nouvelle: l’idée de télécharger son cerveau n’a pas de sens

Explications. «Dans trente ans, les humains seront capables de télécharger leur esprit en totalité vers des ordinateurs pour devenir numériquement immortels.» Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie chez Google et «pape» du transhumanisme (Global Futures 2045 International Congress, 2015). «Fondamentalement, l’ordinateur et l’homme sont les deux opposés les plus intégraux qui existent. L’homme est lent, peu rigoureux et très intuitif. Une seule de ces deux propositions est vraie et pour comprendre pourquoi la première est fausse (sans même considérer sa portée éthique, sociétale ou morale), il faut s’éloigner un peu de l’informatique pour se rapprocher de la biologie et des neurosciences.

Ray Kurzweil, le salarié de Google qui veut terrasser la mort. Le Monde publie une série d’articles sur les idéologues de la Silicon Valley.

Ray Kurzweil, le salarié de Google qui veut terrasser la mort

L’inventeur Ray Kurzweil estime que l’innovation technologique exponentielle permettra de vaincre la mort et donnera naissance à terme à des machines plus intelligentes que les humains. Une vision loin de faire l’unanimité dans les rangs des scientifiques. Ray Kurzweil pense ne pas avoir besoin d’épitaphe. Cet inventeur, auteur, et « futuriste » est convaincu que l’homme, grâce aux progrès exponentiels de la technologie, va devenir immortel dans une poignée de décennies. Il se bat donc contre la « rationalisation millénaire de la mort vécue comme quelque chose de positif » et, parce qu’il est âgé de 68 ans et aimerait tenir jusqu’au moment où la mort sera vaincue, agrémente ses repas de compléments alimentaires à raison d’une centaine de pilules par jour.

Des machines plus intelligentes que les humains Lire aussi Les vertiges du transhumanisme On peut sourire en écoutant ce que prédit Ray Kurzweil. Le cerveau, des lignes de code ? Le transhumaniste Kurzweil se plante. Quand on s’intéresse à ce que le monde du numérique dit du corps et de la vie, il y a des chances pour qu’on tombe assez vite sur des prédictions intimidantes : « Bientôt, nous serons tous des cyborgs » ; « En 2045, nous aurons complètement fusionné avec les machines » ; etc.

Le cerveau, des lignes de code ? Le transhumaniste Kurzweil se plante

Un des spécialistes de ce genre de déclarations, c’est un type du nom de Ray Kurzweil – dont je vous ai déjà parlé ici. Inventeur assez génial, homme d’affaires avisé, Kurzweil est devenu depuis une vingtaine d’années le promoteur d’un courant qu’on appelle le transhumanisme – et qui considère que l’homme fusionnera bientôt avec les machines, donnant ainsi naissance à une posthumanité –, des idées que Kurzweil vend dans le monde entier à coup de livres et de conférences, des idées qu’il vend aussi à des entreprises surpuissantes : Google l’a engagé pour diriger un programme sur l’apprentissage du langage par les machines. Le cerveau, un million de lignes de codes. La « neuro-amélioration » passée au crible du comité d’éthique. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Hervé Morin Dans son avis n° 122, rendu public mercredi 12 février, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) examine les enjeux du « recours aux techniques biomédicales en vue de “neuro-amélioration” chez la personne non malade ».

La « neuro-amélioration » passée au crible du comité d’éthique

De quoi s’agit-il ? De l’emploi de médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, stimulants cognitifs…) ou de la stimulation cérébrale transcrânienne pour améliorer les performances cognitives de tout un chacun. Après avoir passé en revue la littérature scientifique sur le sujet, le CCNE juge qu’une amélioration de certains paramètres « a pu être observée », mais qu’elle est « inconstante, modeste, parcellaire et ponctuelle ».