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Economie

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Le monde de demain sera-t-il gouverné par les métropoles? Alors que le terme métropole désignait il y a peu encore essentiellement la France métropolitaine (à distinguer des colonies et de l’Outre-Mer), ce sont maintenant une France et un monde faits de métropoles (c’est-à-dire de grandes villes) dont on parle.

Le monde de demain sera-t-il gouverné par les métropoles?

Se dessine même, selon deux ouvrages américains, une révolution métropolitaine. En un mot: un crépuscule des nations et des États, un nouvel essor des régions et des métropoles. publicité La révolution métropolitaine américaine Avec The Metropolitan Revolution [La révolution métropolitaine], Bruce Katz et Jennifer Bradley de la Brookings Institution publient un livre important (avec un excellent site pour en accompagner la promotion). Aux Etats-Unis, les métropoles sont un concentré des dynamiques démographiques: augmentation, vieillissement et diversification des populations. L’Etat, désarçonné par la crise, n’est plus un parent devant des enfants. La révolution métropolitaine mondiale Julien Damon. L’âge des nations est révolu, celui des cités commence. Temps de lecture: 18 min Le XXIe siècle ne sera pas dominé par l’Amérique ou par la Chine, par le Brésil ou par l’Inde; il le sera par la ville.

L’âge des nations est révolu, celui des cités commence

A une époque où tout nous paraît de plus en plus incontrôlable, les villes – plus que les Etats – sont en train de se transformer en îlots de gouvernance, qui serviront de base à l’ordre mondial de demain. Ce nouveau monde n’est pas – et ne sera pas – tant un «village planétaire» qu’un réseau de différents villages. L’époque, les découvertes technologiques et l’accroissement de la population ont grandement accéléré l’avènement de cette nouvelle ère urbaine. Plus de la moitié des habitants de la planète vivent dans des villes, et ce pourcentage augmente rapidement. Dans le même temps, une nouvelle catégorie de mégalopole est en train de faire son apparition aux quatre coins de la planète, dépassant tout ce que nous avons pu rencontrer jusqu’ici. Nombre d’entre elles défieront les pays qui leur ont donné naissance.

Parag Khanna. Bilderberg - série Le signe secret, février 2012. Du désir scélérat de posséder au droit sacré à la propriété. Penser la propriété: De l'Antiquité jusqu'à l'ère des révolutions ; Peter Garnsey Peter Garnsey, professeur d’histoire romaine à l’Université de Cambridge, connu pour ses travaux sur la famine et l’approvisionnement dans le monde antique, livre ici une réflexion sur l’histoire de la propriété (La traduction, revue par l'auteur, donne lieu à une nouvelle édition de l'étude originale parue en 2007.).

Du désir scélérat de posséder au droit sacré à la propriété

En s’appuyant sur des sources aussi diverses que les mythes, les inscriptions épigraphiques, les juristes médiévaux et les philosophes modernes, il démontre que la propriété est avant tout une construction historique. L’historien de l’Antiquité entend battre en brèche le paradigme historique selon lequel les écrits antiques n’auraient guère participé à la construction de la théorie du droit de propriété privée. Publicité Platon était-il «communiste»? Dans la cité idéale de Platon, les gardiens qui doivent gouverner la cité ne posséderont rien en propre. Comment être pauvre? Marianne Beraud. Les riches se sentent vraiment supérieurs aux autres. Boris Johnson, le maire de Londres, s’est attiré de nombreuses critiques à la fin de l’année dernière en affirmant que les inégalités économiques étaient en partie imputables au QI.

Les riches se sentent vraiment supérieurs aux autres

«J’ai bien peur que la violente centrifugeuse économique de la compétition ne touche des êtres humains déjà très loin d’être égaux en termes de capacités brutes» a-t-il déclaré devant son auditoire au Centre for Policy Studies. Voilà une vision du monde satisfaisante aux yeux de quelqu’un qui a du succès et s’estime supérieurement intelligent. Toutefois, un rapide coup d’œil aux faits montre les limites de l’intelligence pure et de la persévérance dans l’explication des inégalités. La répartition des revenus aux Etats-Unis en est une bonne illustration. En 2012, 0,01% des ménages américains les plus fortunés ont gagné en moyenne 10,25 millions de dollars tandis que le pitoyable revenu moyen du pays se montait à 51.000 dollars annuels.

J'ai le succès que je mérite A quoi bon tenter de le réhabiliter? Sauvons les riches, attaquons les inégalités! - Une manifestante du mouvement Occupy Wall Street, le 1er mai 2012 à New York.

Sauvons les riches, attaquons les inégalités!

REUTERS/Mike Segar. - Si j’étais communicant du World Economic Forum de Davos, qui s'est ouvert ce mercredi 22 janvier, ce qui améliorerait substantiellement mes revenus, je proposerais à ses dirigeants d’organiser une opération conjointe avec le collectif «Sauvons les riches». Celui-ci est expert dans l’art de dénoncer, sur le mode de la dérision, les outrances des nantis.