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De Bloem Ann Delobelle

"Même si la vie n'a pas de sens, qu'est-ce qui nous empêche de lui en inventer un ?" Lewis Caroll (in Alice au Pays des Merveilles) "Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer." Antoine de Saint-Exupéry Pour finir, ma chère Lou, cette ancien et très intime injonction : devenez ce que vous êtes ! On ressent d'abord la nécessité de s'affranchir de ses chaînes, et finalement, il nous faut encore nous affranchir de cette émancipation! Chacun de nous doit endurer cette maladie des chaînes, même après les avoir brisées" Nietzsche Lettre à Lou Andréa Salomé, fin août 1882 "Nous avons tous en nous des jardins et des plantations cachés; et, pour utiliser une autre image, nous sommes tous des volcans en formation qui connaîtrons leur heure d'éruption.." Nietzsche Le Gai Savoir, I, 9 "Je ne demande pas de prières ; avec votre confiance seulement, je serai heureux" Arthur Rimbaud Une saison en enfer [1,3] Nous n'avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup. La vie est assez longue ; elle suffirait, et au-delà, à l'accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. Mais quand elle s'est écoulée dans les plaisirs et dans l'indolence, sans que rien d'utile en ait marqué l'emploi, le dernier, l'inévitable moment vient enfin nous presser : et cette vie que nous n'avions pas vue marcher, nous sentons qu'elle est passée. Sénèque Brieveté de la vie

Utiliser le numérique dans toutes les disciplines toujours au service de la pédagogie. Vies philosophiques. Le site philosophique de l'académie de Reims - L'identité personnelle. "Cela posé, pour trouver en quoi consiste l'identité personnelle, il faut voir ce qu'emporte le mot de personne.

Le site philosophique de l'académie de Reims - L'identité personnelle

C'est, à ce que je crois, un Être pensant et intelligent, capable de raison et de réflexion, et qui se peut consulter soi-même comme le même, comme une même chose qui pense en différents temps et en différents lieux ; ce qu'il fait uniquement par le sentiment qu'il a de ses propres actions, lequel est inséparable de la pensée, et lui est, ce me semble, entièrement essentiel, étant impossible à quelque Être que ce soit d'apercevoir sans apercevoir qu'il aperçoit. Lorsque nous voyons, que nous entendons, que nous flairons, que nous goûtons, que nous sentons, que nous méditons, ou que nous voulons quelque chose, nous le connaissons à mesure que nous le faisons.

Cette connaissance accompagne toujours nos sensations et nos perceptions présentes : et c'est par là que chacun est à lui-même ce qu'il appelle soi-même. [...] Bergson, L'évolution créatrice, 1907, P.U.F., 1998, pp. 4-6. Afficher le sujet - Béatitude et détachement de soi. Nous pouvons maintenant tenter d’éclairer la vie dans l’acquiescentia (ou béatitude) par le « détachement » eckhartien.

Afficher le sujet - Béatitude et détachement de soi

L’extrait, cité dans le premier post, de l’ouvrage sur Maître Eckhart se terminait en disant que le détachement, selon Eckhart, était posé « comme la condition d’un accomplissement intérieur/extérieur pensé tout entier sous la figure positive de « présence à soi-même/être soi-même ». » On ne voit pas de différence entre un tel « détachement » et l’acquiescentia au sens de Spinoza mais poursuivons la lecture : « Il serait donc erroné de mettre l’accent sur une attitude ascétique ou volontariste qui impliquerait une séparation plus ou moins violente à l’égard du monde naturel et humain ; c’est pourquoi le terme de « détachement » doit être lavé, en l’occurrence, de certaine tendance doloriste dont il s’est chargé principalement au siècle dernier, et ne peut convenir que si on le tient libre de cette tradition. L’auteur poursuit : Blaise Pascal : Le "moi" Corps et esprit : l’identité humaine selon Spinoza. 1.1 Coup d’œil sur la substance 1Les difficultés de la théorie cartésienne de la substance tiennent à ce qu’il existe non pas un, mais plusieurs concepts cartésiens de la substance.

Corps et esprit : l’identité humaine selon Spinoza

Ce concept varie selon le genre d’être auquel il s’applique, être infini ou fini, être fini étendu (corps) ou être fini pensant (âme). Même si l’on conteste que les corps singuliers soient de véritables substances, reste que l’étendue en général est une substance, aussi bien que Dieu et les esprits, qu’il faut donc affronter la question de l’unité de la notion de substance, aussi bien entre l’étendue et la pensée qu’entre le fini et l’infini : analogie ou équivocité1, on ne peut échapper à cette alternative. 2Chez Spinoza, il semble qu’au moins une partie de ces difficultés doit disparaître. 1.2 L’escamotage de la question de l’homme 4L’homme peut être défini comme l’union d’une âme et d’un corps. 6On peut dire que la question de l’homme est abordée ici sans transition. 2.1 Idée et idée de l’idée.

Qui est le « je » qui pense ?