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Comment peut-on être « pro-russe » ? Par Bruno Guigue. Un soldat roumain assiste à la cérémonie d’ouverture du site américain de défense antimissile Aegis à Deveselu. Source Reuters Comme si elle avait les vertus d’un exorcisme incantatoire, une véritable litanie inonde les médias occidentaux. La Russie, dit-on, est une menace pour l’Occident, un péril mortel pour ses intérêts, un ferment corrosif pour ses valeurs.

Insensible à la diplomatie, cette puissance aux allures de brute épaisse ne comprend que la force. Hermétique à la négociation, elle est totalement imperméable au code de conduite des nations civilisées. Résumé bêtifiant de tous les lieux communs de l’atlantisme vulgaire, ce discours belliciste n’est pas qu’un discours. Dans un monde régi par un minimum de rationalité, ces réalités géostratégiques devraient suffire à couvrir de ridicule les gogos de droite et de gauche qui avalent la propagande antirusse comme on boit du petit lait.

En attendant, c’est plus fort que lui, le « pro-Russe » n’en démord pas. L’Amérique illettrée. Par Chris Hedges − Le 4 septembre 2016 − Source ICH Nous vivons dans deux États-Unis. Une partie des États-Unis, maintenant minoritaire, qui fonctionne dans un monde lettré basé sur l’écriture imprimée, qui est en mesure de faire face à la complexité et possède les outils intellectuels pour différencier l’illusion de la vérité. L’autre partie des États-Unis, qui est majoritaire, évolue dans un système de croyance basé sur la non-réalité. Cette seconde Amérique est dépendante des images habilement manipulées pour son information. Elle s’est écartée de la culture basée sur l’écriture imprimée. Elle ne sait pas différencier les mensonges de la vérité. Elle est informée par des narratifs et des clichés simplistes et puérils.

Il y a plus de 42 millions d’adultes étasuniens − dont 20% détiennent un diplôme d’études secondaires − qui ne peuvent pas lire, ainsi que les 50 millions qui ont un niveau de lecture de CM1/CM2 [9 ou 10 ans]. Les projets de Kurdistan, par Thierry Meyssan. Les Kurdes font partie intégrante de la société syrienne. Ici la statue du général kurde Saladin le Magnifique à l’entrée de la vieille ville de Damas. Il libéra Damas en 1174 et fonda la dynastie des Ayyoubides. Les déplacements de forces et les batailles de l’été au Nord de la Syrie paraissent incohérents aux yeux des observateurs. Pourtant chaque force en présence poursuit ses propres objectifs avec ténacité. Alors que tous les protagonistes déclarent lutter contre Daesh, l’Émirat islamique se déplace, mais ne recule que dans le désert. Voici une analyse des objectifs de guerre des principales forces en présence, étant entendu que la Syrie est un État souverain et qu’aucun des protagonistes ci-dessous n’a le moindre droit de l’amputer pour créer une nouvelle entité.

Neuf réponses à la question kurde, dont sept illégales 1- Daesh ne fera pas obstacle à la création d’un Kurdistan pourvu que ce ne soit pas à l’Est de l’Euphrate 2- Les avis successifs des États-Unis.