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Culture de l'information

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Définition et enjeux de la médiation numérique documentaire. Le concept de médiation documentaire au sein des sciences de l’information et de la communication (SIC), renvoie à la notion d'intermédiaire, de lien entre le singulier et le collectif. La médiation documentaire concerne une médiation des savoirs mettant en place, grâce à un tiers, des interfaces qui accompagnent l’usager et facilitent les usages.

Elle permet de concilier deux choses jusque-là non rassemblées pour établir une communication et un accès à l’information. C’est par sa capacité à lier information et communication qu’elle peut être qualifiée de médiation documentaire. Elle s’appuie sur des composants humains ou matériels qu’on peut distinguer en « médiateurs sociaux « naturels » (normes, valeurs…), médiateurs humains (négociateurs, chefs…), dispositifs complexes (agencements matériels et géographiques, organisationnels et techniques…) »1. Une première partie de notre article permettra de mettre en perspective le concept de médiation documentaire. Alexandre Serres Dans le labyrinthe. Caen, C&F éditions, 2012, 222 p., 21 cmISBN 978-2-915825-22-0 : 22 € Les lecteurs du BBF connaissent déjà Alexandre Serres, qui avait écrit un article sur la même thématique dans un dossier consacré à la formation des usagers 1.

Maître de conférences à l’Urfist de Rennes, il consacre ses travaux à la culture informationnelle, dans un contexte numérique notamment. Les ouvrages consacrés à internet ne manquent pas, de qualité souvent inégale. Disons-le tout de suite : le présent opus se distingue particulièrement par sa rigueur, sa qualité d’écriture, sa force de conviction et ses vertus pédagogiques. Nous connaissons tous les analyses hâtives sur l’« infobésité », sur les bienfaits ou méfaits de Wikipedia, et autres poncifs. Alexandre Serres reprend les questions à la base, en se focalisant non sur internet, mais sur cette question bien plus centrale de l’évaluation de l’information (en environnement numérique ici). Jean-Michel Salaün, Clément Arsenault, Introduction aux sciences de l'information. 1A l'heure du web 2.0, des blogues, des wikis, Jean-Michel Salaün et Clément Arsenault effectuent dans ce « grand manuel » de la collection Repères à la Découverte, un travail salutaire de (re)définition de ce que sont aujourd'hui les « informations », les « documents », les « connaissances ».

Ils proposent un parcours cohérent et didactique depuis la description des acteurs (les professionnels de l'information et les utilisateurs), la présentation des contextes (institutions et missions) jusqu'aux techniques de traitement, de recherche et de diffusion de l'information. Destiné aux étudiants en master professionnel, ce manuel vise non pas à fournir les fondements théoriques des sciences de l'information, mais bien plus privilégie une approche pragmatique avec un texte orienté vers la présentation de savoirs et pratiques concrets. Un index permet une lecture ciblée et autonome de chaque chapitre. Jean-Michel Salün Vu, lu, su, les architectes de l’information face à l’oligopole du Web. Salaün, Jean-Michel. Vu, lu, su, les architectes de l’information face à l’oligopole du Web, La Découverte, février 2012.

Jean-Michel Salaün est professeur à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon. Il était précédemment directeur de l’Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information à l’université de Montréal (2005-2010) et est l’auteur de nombreuses publications dont Vu, lu, su, sous titré : les architectes de l’information face à l’oligopole du Web. Son dernier ouvrage est divisé en cinq grandes parties et présente une approche originale, dans la mesure où le réseau des réseaux (Internet ou le Web) est analysé comme un document. En effet, Jean-Michel Salaün se base sur les travaux de la théorie du document [1] qui nous intéressent au premier chef en tant que professeur documentaliste. . [1] Niels Windfeld LUND, « Document theory », Annual Review of Information Science and Technology (ARIST), vol.43, 2009. [3] OTLET, Paul. . [4] Roger T. . [7] LESSIG Lawrence. Yves François le Coadic Usages et usagers de l'information.

Ce manuel pratique, premier de la série « Information et documentation » de la collection 128 1, traite des usages et usagers de l'information. Fini, diront certains, « l'heureux » temps où les bibliothèques et les centres de documentation pouvaient fonctionner sans les usagers. Certes ! Ils perturbent l'organisation interne, la manière de classer et de « cacher » l'information. Mais ils sont de plus en plus exigeants, et ils donnent leur sens à des institutions dont la mission est l'information et la documentation, et qui, sans eux, ne seraient que des centres de conservation morts.

Il est donc de notre intérêt de mieux les connaître, et de développer des services d'information/documentation satisfaisants, des plus simples au plus sophistiqués. Définitions des publics « Existe-t-il un grand public ? « Par l'approche orientée-usager, l'usager passe du statut d'utilisateur final à celui de partenaire à part entière des systèmes d'information. Pour terminer, quelques remarques. Anne Cordier Grandir connectés. « Grandir connectés » est déjà en réimpression chez C & F Éditions, et c’est une bonne nouvelle. On ne peut que se réjouir du fait qu’un ouvrage qui repose sur des données originales (essentiellement qualitatives), un travail de terrain rigoureux et surtout une posture de chercheuse soucieuse de ses informateurs ait pu trouver rapidement son public.

Il faut dire que le sujet traité prête à questions et controverses : les pratiques de recherche d’information des adolescents (collégiens et lycéens) ; la culture numérique qu’ils parviennent à se forger individuellement et collectivement ; la confrontation entre les pratiques non formelles ou ordinaires (essentiellement expérimentées au sein du milieu familial, par transmission et imitation) et les pratiques plus formelles ou académiques (construites en milieu scolaire). L’enquête de terrain qui permet de fonder tous ces constats repose sur un patient travail de production de données amorcé en 2009 et poursuivi jusqu’en 2015. Olivier Ertzscheid, Qu’est-ce que l’identité numérique ? Identité numérique et e-réputation. 1 1Cet ouvrage, très court, est le fruit d’une journée de formation sur l’identité numérique et a été, entre autres, organisée par des étudiantes de l’IUT de La Roche-sur-Yon.

L’auteur, Olivier Ertzscheid, est Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication et spécialiste des enjeux politiques, économiques et sociétaux d’Internet. L’ouvrage est également en libre accès sur le site des éditions openpress et s’inscrit dans la collection « L’encyclopédie numérique » qui entend aborder, pour le grand public, un ensemble de thématiques1. L’ouvrage Qu’est-ce que l’identité numérique ? Vise plus précisément à « présenter une synthèse accessible à tous, pour que chacun d’entre nous puisse devenir, ou redevenir, le premier acteur de son identité en ligne, de sa présence numérique » (p. 9). 2La première partie pose les fondements de l’identité numérique : comment se constitue-t-elle ? Comment évolue-t-elle ? Dominique Cardon, À quoi rêvent les algorithmes. 1Les algorithmes – c’est-à-dire les instructions qui commandent le fonctionnement des programmes informatiques – ont des effets concrets sur nos actions et sur les formes de sociétés que nous construisons.

Si Dominique Cardon s’attache à montrer les conséquences des algorithmes sur nos vies, c’est d’abord pour souligner que les machines et les humains ne s’opposent pas ; au contraire, humains et machines se créent mutuellement. Ce premier point se lie à un second ayant une portée plus politique : en connaissant les effets concrets des algorithmes sur nous, humains, nous pourrons, espère l’auteur, contester certains types d’algorithmes en posant à leurs inventeurs de bonnes questions. 2La première famille à faire son apparition sur le web est celle des algorithmes qui étudient la popularité des pages web, principalement en comptant combien de visiteurs elles reçoivent.

Savoirs CDI: Interview d'Olivier Le Deuff, enseignant-documentaliste-chercheur. Olivier Le Deuff Olivier Le Deuff est enseignant-documentaliste en collège et doctorant en Information-communication. Il est également le webmaster du Guide des égarés et de Cactus acide. Bonjour Olivier Le Deuff. Olivier Le Deuff : Je me suis toujours considéré comme un "hybride" qui a poussé le dilemme professionnel de manière fractale en étant hybride parmi les hybrides. Après avoir lancé sur Internet le Guide des Egarés en 1999, vous avez créé le site Cactus acide en février dernier. Olivier Le Deuff : Ce site est une idée qui a germé assez rapidement suite à un travail de collaboration sur les univers netvibes avec Richard Peirano et Françoise Banes. Comment ce site fonctionne-t-il ? Olivier Le Deuff : Le site est hébergé par mes soins et je m’occupe du suivi technique. Pour un certain nombre de collègues, le web 2.0 reste encore une notion un peu floue.

Olivier Le Deuff : Tim O’Reilly 3 parle souvent d’"état d’esprit". A l'inverse, y-a-t-il une «face cachée» du web 2.0 ? Revues Divers. Du Tag au Like - Olivier Le Deuff. Aujourd'hui, tout le monde connaît la fameuse main Facebook au pouce levé : "Like ! ". Ce "Like" devient universel. Il ne se limite plus à un clic uniquement virtuel. Il sort même du web et les marques se l'approprient pour lui donner vie. Il commence à s'afficher dans notre environnement quotidien. Ceci ne relève pas de la simple anecdote. C'est l'un des signes forts qui montrent que toute la gestion traditionnelle et hiérarchisée de l'information est bouleversée. Docteur en sciences de l'information, Olivier Le Deuff étudie les dispositifs de formation à l'information et les mutations engendrées par le numérique.

Sommaire / contenu information eBook. De la documentation à l’impulsion : du tag au like: Le lecteur trouvera ici quelques lignes qui figurent dans l’ouvrage du Tag au Like... Cette histoire s’inscrit dans une diminution de la part documentaire autant au niveau pratique qu’intellectuelle. Cette diminution est malheureusement constatable sous de nombreux aspects. Si certains se montrent incapables d’envisager un avenir à la documentation si ce n’est en procédant à une dilution progressive et en refusant la montée en puissance de la nécessité éducative, ils sont pour partie responsables de la dégradation documentaire que cela va engendrer dans les années futures en se contentant d’une formation à la marge.

Les boutons de type like marquent un changement important dans l’écosystème du web, avec l’affaissement de la dimension de l’indexation des folksonomies au profit d’une impulsion. 1- L’impulsion du Like Le like – et parfois le retweet sur Twitter –, correspond souvent une réaction immédiate, voire pulsionnelle. Le like est également présent sur Amazon. 2- Le like de Facebook. Du Tag au Like - La pratique des folksonomies.... Olivier Le Deuff - Decitre - 9782916571829. Aujourd'hui, tout le monde connaît la fameuse main Facebook au pouce levé : "Like ! ". Ce "Like" devient universel. Il ne se limite plus à un clic uniquement virtuel. Il sort même du web et les marques se l'approprient pour lui donner vie. Il commence à s'afficher dans notre environnement quotidien. Aujourd'hui, Les "Like" de Facebook ou les hastag de Twitter bouleversent la gestion de l'information.

Biographie d'Olivier Le Deuff Docteur en sciences de l'information, Olivier Le Deuff étudie les dispositifs de formation à l'information et les mutations engendrées par le numérique. Olivier Le Deuff, La documentation dans le numérique. 1 Moatti, Alexandre, « Le numérique, adjectif substantivé », Le Débat, n° 170, mai-août 2012. 2 Nous renvoyons à la cartographie des métiers proposé par l’Association des professionnels de l’info (...) 3 Le Deuff Olivier, La formation aux cultures numérique.

Une nouvelle pédagogie pour une culture de l (...) 1Appréhender l’interaction entre documentation et numérique suppose d’aller au-delà de l’idée reçue d’un déclin du livre, du texte, au profit du web. La réflexion qui est proposée interroge les représentations répandues de ces deux notions. La notion de documentation est bivalente, elle représente un ensemble de documents regroupés sur un thème particulier mais aussi l’ensemble des activités de gestion et de diffusion de ces mêmes documents ; c’est ce deuxième point qu’exploite l’ouvrage. L’adjectif numérique qualifie une information représentée sous un format d’écriture informatique et nécessitant une médiation technique pour être lue.