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Modernité

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Défis pour l'éducation dans la liquidité des temps modernes. La Pologne étant à l’époque, selon la plupart des observateurs, “ la baraque la plus libre et la plus amusante du camp soviétique ”, le département de sociologie de l’Université de Varsovie représentait dans les années ’50 peut-être l’unique lieu à l’Est et à l’Ouest du “ rideau de fer ” où toutes les variétés des doctrines en cours dans les sciences sociales et humaines – depuis les versions les plus fossilisées du dogme soviétique marxiste jusqu’aux dernières modes de la “ science sociale bourgeoise ” – étaient enseignées côte à côte.

Défis pour l'éducation dans la liquidité des temps modernes

On laissait aux étudiants la tâche de résoudre les contradictions et de jeter un pont par-dessus les abîmes entre les pensées que poursuivaient les penseurs sur le champ de bataille. Les deux théories se sont mises d’accord sur plusieurs points, vraiment cruciaux, et que j’estime décisifs. Premièrement : la voie humaine d’être-dans-le-monde est le processus d’apprentissage.

La capacité de durer longtemps ne parle plus en faveur des choses. Braudel et Schumpeter: 2 manières de voi.

Conspirationnisme

École et mondialisation. 1La mondialisation est souvent perçue comme la mise en place d’un nouveau système de domination fondé sur l’imposition de la logique de marché à toutes les sphères des sociétés (économique, sociale, politique, culturelle, éducative…).

École et mondialisation

Le débat théorique sur la mondialisation n’est guère nouveau, comme l’atteste le dossier du Monde diplomatique publié en 1997, mais la médiatisation de cet objet a en quelque sorte oblitéré l’approche scientifique du phénomène. La première synthèse relative aux questionnements reliant la mondialisation à l’Afrique n’est parue que très récemment (Les Temps modernes 2002). 2De façon plus générale, les recherches actuelles indiquent que le terme de « mondialisation » apparaît comme polysémique et que les différentes définitions données ne semblent ni fixées, ni consensuelles (Stewart 1996). 1 Tous ces pays (Burkina Faso, Cameroun, Mali, Niger, Sénégal, Tchad…) rencontrent des difficultés po (...)

Aide internationale et réformes scolaires. La vie liquide. D’après Zygmunt Bauman, la caractéristique essentielle de la société contemporaine est son caractère « liquide », c’est à dire : flexible, précaire, soumise à une évolution effrénée et perpétuelle, et dépourvue de « poteaux indicateurs » stables.

La vie liquide

Ballotté par des forces économiques et sociales le sommant de s’adapter en permanence à une « conjoncture » en redéfinition permanente, ce dernier est tenu de participer à un consumérisme de masse aliénant, qui l’enferme dans un état d’insatisfaction perpétuelle. Après avoir décrit la « vie liquide » dans ses grandes lignes (I), nous verrons en quoi la sortie de ce système est de son point de vue à la fois indispensable et quasi-impossible à mettre en œuvre (II). I) La liquéfaction sociale Loin du monde idéal décrit par les théoriciens actuels du libéralisme, la « société moderne liquide » dans laquelle nous vivons est une société aliénante et déshumanisante.

A) Une vie en accéléré B) La réification de soi et des autres II) Un présent perpétuel ? Zygmund Bauman, Modernité et holocauste [Jean-Jacques Delfour] Jean-Jacques Delfour La Shoah : échec de la modernité ou événement unique et normal ? Zygmund Bauman, Modernité et holocauste. Paris, éd. Fabrique, 2002.

Mondialisation