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Pourquoi la musique en bibliothèque ?

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Pourquoi les ventes de disques baissent-elles ?, par Laurent Chemla (Le Monde diplomatique)-Mozilla Firefox. Pour être un tant soit peu audibles lors du combat contre Hadopi. les opposants à la loi se sont retrouvés presque contraints de faire, à leur tour, des propositions pour « sauver » des artistes soi-disant spoliés par le « piratage » et les échanges pair-à-pair (P2P).

Le risque, quand on fait de telles propositions (licence globale, « contribution créative »), c’est de justifier les mensonges des majors : si l’on cherche des solutions pour rémunérer les musiciens, c’est bien que le P2P leur fait perdre de l’argent... Le bourrage de crâne des tenants de la répression (quels que soient leurs buts réels) a si bien fonctionné qu’il a définitivement ancré dans l’imaginaire collectif l’idée que l’échange d’œuvres numériques impliquait un manque à gagner pour les artistes, qu’il faudrait combler d’une manière ou d’une autre. Personne ne nie la réalité de cette crise. Le marché du DVD, à l’inverse, est florissant. Taille de l’article complet : 1 406 mots. Vous êtes abonné(e) ? Les pratiques culturelles à l'ère numérique. La réalisation en 2008 d’une nouvelle enquête Pratiques culturelles des Français 1, plus de dix ans après celle de 1997, est l’occasion de faire le point sur les profondes mutations qu’ont connues récemment les conditions d’accès à la culture avec l’essor de la culture numérique et de l’internet.

La diffusion extrêmement rapide de l’ordinateur et de l’internet dans les foyers, qui constitue à l’évidence le phénomène le plus marquant de la dernière décennie, ne doit pas être isolée du mouvement général d’enrichissement du parc audiovisuel domestique à l’œuvre depuis le début des années soixante. La montée en puissance de la culture d’écran Cette évolution a définitivement consacré les écrans comme support privilégié de nos rapports à la culture, tout en accentuant la porosité entre culture, distraction et communication. Les jeunes et les milieux favorisés ont été les premiers bénéficiaires des diverses opportunités offertes. La lecture d’imprimés toujours en recul Septembre 2010. ACIM. La musique a toute sa place en bibliothèque.

La musique est un langage universel propre à attirer et à fédérer tous les citoyens, indépendamment de leurs origines et de leurs catégories socioprofessionnelles. Si l'écoute et la pratique musicale ne cessent de se développer dans le monde, en revanche la culture musicale est trop souvent négligée au niveau institutionnel en France, excepté dans de rares circuits, et n'a jamais été prise en compte par des acteurs économiques davantage préoccupés par la rentabilité de leurs investissements que par la diversité musicale. Le défunt Conseil Supérieur des Bibliothèques avait constaté dans ses différents rapports que la place de la musique était encore insuffisante dans les bibliothèques.

Alors même que cette situation perdure globalement, la musique en bibliothèque est aujourd'hui fragilisée par la baisse des prêts, le développement de l'écoute et du téléchargement en ligne. (version définitive du texte adopté lors de l'Assemblée Générale de l'ACIM le 28 mars 2011 à Auxerre. Le CD n'a pas dit son dernier mot. Quoi peut bien servir un espace musique d'une médiathèque en 2013 quand chez soi, Internet offre la possibilité des millions de titres gratuits ? Les ventes de disques s'effondrent, des magasins culturels ferment, mais à l'espace musique de la médiathèque de Pessac, on ne songe pas à la reconversion. « À une évolution plutôt. Nous posons les jalons de notre avenir », sourit son responsable Jean-Marc Durand.

Il sort les statistiques des dernières années. Surprenantes. En trois ans, le nombre d'emprunteurs de CD de l'espace musique a progressé de 20 %. L'an dernier, 74 000 disques ont été prêtés contre 64 000 en 2009. « La gratuité de la médiathèque pour les Pessacais et non Pessacais a joué car elle a attiré de nouveaux publics, avance l'adjointe au maire en charge de la culture, Danielle Le Roy. Prêts de CD en hausse C'est vrai qu'on se sent plutôt bien en entrant dans l'espace musique. Au coin, au fond, une petite scène. Coups de cœur et playlists Il faut bien le dire.