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FRANCE

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AAA ou pas, le bon filon des taux bas. - Le quartier de La Défense, à Paris.

AAA ou pas, le bon filon des taux bas

REUTERS/Christian Hartmann - AAA ou pas AAA, l'Etat français trouve touiours des prêteurs pour financer sa dette à des taux très bas. Même après l’abaissement de la note de la France par Moody’s en début de semaine, les investisseurs sont donc prêts à accepter un rendement faible pour détenir de la dette française. Au grand dam des Anglo-saxons qui n’ont de cesse d’alerter contre l’immobilisme hexagonal et les risques sous-jacents pour l’économie à court terme. De son côté, François Hollande a bien compris tout l’intérêt d’être financé à des conditions d’emprunts défiant toute concurrence.

Publicité Qui aurait pu imaginer que la France bénéficierait d’un tel avantage concurrentiel, d’autant, il est vrai, qu’aucune mesure d’austérité n’a été prise et ne le sera apparemment? Une dette attractive Ainsi, les réformes structurelles, celles qui sont mises en place dans les autres pays de la zone euro, ne sont toujours pas d’actualité en France. J’ai lu le rapport Gallois et il ne va pas faire plaisir à la gauche tradi. - Louis Gallois à Matignon, le 5 novembre 2012.

J’ai lu le rapport Gallois et il ne va pas faire plaisir à la gauche tradi

REUTERS/Philippe Wojazer - Louis Gallois préfère parler de «choc de confiance» que de «choc de compétitivité». Ce, pour essayer de désamorcer un peu la polémique née autour de son rapport, avant même sa remise au Premier ministre ce lundi 5 novembre. Mais surtout pour élargir l’horizon et s’adresser non seulement au gouvernement mais aux partenaires sociaux. C’est l’aspect ignoré des fuites dans la presse et la polémique: l’objectif de Louis Gallois est loin de se résumer au simple transfert de cotisations sociales pour alléger les coûts du travail et rendre à l’industrie une partie de sa compétitivité perdue. publicité Ce chapitre existe: l’ancien patron d’EADS préconise bien un transfert des 30 milliards d’euros «sur un an ou deux, pas plus» du financement des prestations familiales sur la CGG, les TVA réduites et diverses taxes. Le pacte social Ce volet ignoré risque de déplaire lui aussi à la gauche traditionnelle et aux syndicats.

La ville d'Asnières refuse de rembourser Dexia. Emprunts toxiques : Saint-Etienne ouvre le bal de la révolte... Array.

Emprunts toxiques : Saint-Etienne ouvre le bal de la révolte...

Array. Emprunts toxiques : Saint-Etienne ouvre le bal de la révolte... - LMOUS C'est un jugement qui fait froid dans le dos... des banques. La Cour d'appel de Paris a donné raison à une commune qui refuse de payer les intérêts d'un emprunt qu'elle estime "toxique". C'est la commune de Saint-Etienne qui est en train de révolutionner le petit monde du prêt aux collectivités. Résultat : le 24 novembre 2011, un premier juge a envoyé valser la banque, qualifiant le contrat de produit spéculatif à haut risque, ce qui est interdit pour les collectivités et qui remet donc en cause la légalité de la chose.

Cette décision relève d'une procédure de référé, la question de fond n'est donc pas encore tranchée. (Article publié sur le site "Les mots ont un sens") France : des municipalités livrent bataille contre les banques et les marchés financiers - Emprunts toxiques. Villes et collectivités se sont vu refourguer des emprunts toxiques, aggravant leur endettement.

France : des municipalités livrent bataille contre les banques et les marchés financiers - Emprunts toxiques

Pour éviter de se voir dicter leurs politiques locales par la finance, plusieurs municipalités ont contre-attaqué : contrat rompu avec les agences de notation, banques assignées en justice… À Aubagne, à Saint-Étienne ou en Seine-Saint-Denis, la révolte a commencé. Le chantier d’un futur tramway menacé par les marchés financiers. Une politique municipale de transports publics contestée par les banques. C’est ce qui a failli arriver à la ville d’Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône. La municipalité communiste a décidé, en mai 2009, d’instaurer la gratuité totale des transports en commun. De quoi faire grincer des dents l’opposition municipale qui fustige « une dette lourde de 2 600 euros par habitant. Rompre avec les agences de notation Pour son budget 2012, Aubagne affiche 18 millions d’euros d’investissement [1].

Sortir les biens communs locaux des marchés Attaquer les banques en justice.