Bretagne. La riposte des artisans de la pêche. Ils sont petits, pêchent avec des engins dormants et leur activité a un faible impact sur l'environnement.
Hier, ils livraient une pêche de qualité (bars, rougets, daurades) en quantité suffisante pour vivre correctement. Aujourd'hui, des bateaux plus puissants qui échappent aux cadres réglementaires, pêchent dans la bande des 12 milles réservée aux petites unités. Les cours baissent, la ressource diminue et avec elle le nombre de ces petits bateaux, de moins de 12 mètres, dont les marées ne dépassent pas 12 heures. Dans leurs instances représentatives, ces petits artisans pêcheurs ne parviennent plus à se faire entendre. 120 bateaux bretons. La biodiversité dans les filets de la pêche. Une source de protéines Dans l’alimentation humaine, le poisson est d’ores et déjà la première source de protéines au monde, devant les viandes de volaille et de porc.
Il permet déjà à près de 17 % des êtres humains de couvrir l’essentiel de leurs besoins en protéines : dans 10 à 15 ans, la demande aura plus que doublé. «Sans élevages de poissons, impossible de répondre aux besoins protéiniques d’une population en pleine croissance », affirme Ulfert Focken, expert en élevage et alimentation aquacoles au Thünen-Institut d’Ahrensburg en Allemagne. Made in Belgium : Morubel, de la morue belge à la crevette tropicale. Aujourd'hui, Morubel, filiale de la société néerlandaise Heiploeg, s'est investie dans la pêche durable.
En réponse à la mauvaise réputation qu’ont pu avoir certaines crevettes tropicales à l’origine douteuse, elle propose les toutes premières crevettes tropicales labellisées MSC qui proviennent de sa pêcherie du Surinam. Le contrôle MSC garantit un produit respectueux des ressources de la mer : gestion des stocks en évitant d’épuiser les zones de pêche en pêchant trop ou mal (poissons ou fruits de mer trop petits), limitation de la pêche accessoire (espèces non désirées ou protégées), traçabilité des produits (de la pêche à l’assiette du consommateur).
Yerseke, fournisseur d'huîtres du plat pays. VIDEO. A la recherche du poisson bon et écolo. Il y a 10 ans, un Français mangeait en moyenne 16 kilos de poisson par an.
Aujourd'hui, il en consomme 35 kilos. Mais les deux tiers de sa consommation ne concernent qu'une douzaine d'espèces, sur les quelque 400 pêchées en France. Raison de plus pour replonger dans les connaissances sous-marines! Il est pas frais mon poisson? Pour bien le choisir, vérifiez qu'il a bien un oeil brillant, clair, pas ratatiné dans son orbite; des ouïes roses, rouges et humides; un ventre ferme mais pas gonflé.
>> Voir l'explication en vidéo: Je le conserve comment? Jamais plus de 3 jours au frigo. En quelle(s) saison(s) l'acheter? Un calendrier serait bien pratique. Quelles(s) origine(s) privilégier? "Il faut miser sur les pêches locales, effectuées le long des côtes françaises et s'informer au maximum auprès des pêcheurs ou des poissonniers", conseille Mike Tommasi. Une décision positive pour la pêche durable. Pêche - La guerre contre le chalut profond a toujours lieu. Pêche profonde: La Scapêche s'adresse à son. Au tour de la Scapêche.
L’armateur d’Intermarché diffuse depuis ce week-end une lettre à charge contre Claire Nouvian. L'Europe approuve la réforme de la Politique commune de la pêche. La pêche « durable » vue par l’Europe. On appelle ça la «PCD».
Soit «politique commune de pêche». On dira sans aucun doute qu’il s’agit d’une dénomination un peu fourre-tout et qui ne veut pas dire grand-chose… Et pourtant, il s’agit bien là de l’outil de d’Europe pour encadrer les activités de pêche dans les pays de l’union européenne. Lequel outil vient, pas plus tard que cette semaine, de subir sa troisième réforme depuis sa création, en 1983… À quelle sauce sont mangés les pêcheurs en mer? La première mesure concerne l’interdiction progressive, et ce à partir de 2015, des rejets de poissons pêchés en mer. Rio 2016 : un podium pour les produits de la mer certifiés MSC et ASC.
Tempête autour de la pêche profonde, la Scapêche réplique. Depuis des mois, le sujet fait l'objet d'une campagne bien orchestrée.
Opposés à la poursuite de la pêche profonde (entre 200 et 1 200 m), les écologistes font le buzz sur les réseaux sociaux. Certains people ont même posé nus avec des poissons ! Championne toutes catégories du tweet ravageur, l'association Bloom tire à boulets rouges et lance une pétition qui avait recueilli 430 000 signatures, jeudi soir. Une BD à charge fait aussi fumer les clics sur le Net. Face à ce déferlement, les pêcheurs ont d'abord mis à la cape. Jeudi, à Lorient, Scapêche a donc invité les médias sur le port, histoire de donner sa version, sur un terrain moins virtuel. « Oui, notre activité est rentable. . « Nos matériels ne labourent pas le terrain » Il n'est toutefois pas illégitime de s'interroger sur l'impact des chaluts sur l'environnement sous-marin.
Pêche durable : MSC, l'écolabel qui encourage le massacre. Amelie Lescroel est chercheur en écologie et co-signataire de la lettre ouverte « Fishing for Data in the Ross Sea » (Science, décembre 2010).
Sylvain Angerand est chargé de campagne pour les Amis de la terre France. Ils ont envoyé cette tribune à Rue89. Chez Carrefour, le poisson est à la fête : du 17 au 23 février, l’enseigne de distribution lance sa semaine de communication « Les Jours bleus ». Pêche commerciale: rapport cinglant sur les «prises accidentelles» Une réglementation vieille de 40 ans Adopté en 1972 par le Congrès américain, le Marine Mammal Protection Act interdit la prise de mammifères marins et l'importation de tout produit de mammifère marin aux États-Unis.
En théorie, cette loi devrait protéger plusieurs espèces trop souvent capturées au cours d'une activité de pêche commerciale. Mais ces prises dites accessoires ou accidentelles sont monnaie courante partout dans le monde. Or, les Américains importent 91% des fruits de mer et poissons qu'ils consomment. Le rapport du NRDC cible les pratiques de pêche de plusieurs pays, dont le Canada, la Chine, le Japon et la Nouvelle-Zélande.