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Texte 4 [C. Mincke, "Syndrôme de Stockholm"] Texte 11 : "Coupable orthographe !" Opinions Une opinion de Benoit Wautelet, maître-assistant en langue française à la HELHA de Braine-le-Comte.

Texte 11 : "Coupable orthographe !"

L’orthographe est un sujet passionnant et passionnel. Les esprits s’échauffent régulièrement lorsqu’il est question de la rectifier, voire de la simplifier. Il convient donc, de temps en temps, de tenter d’y porter un regard détaché et réfléchi. Le système orthographique français, tout le monde s’accorde pour le dire, est compliqué. Maintenant que les dictionnaires (dans leurs versions grand format du moins) et le Bescherelle (ô miracle!)

Le français a un spectre de difficulté s’étageant jusqu’à C2. Texte 10 : "Simplifions l’orthographe, simplifions le monde !" Opinions Une opinion de Drieu Godefridi , juriste et docteur en philosophie (Sorbonne).

Texte 10 : "Simplifions l’orthographe, simplifions le monde !"

Serpent de mer ou marronnier, voici qu’il est à nouveau question d’une réforme simplificatrice de l’orthographe (« Orthographe : qui a peur de la réforme ? », plaquette que vient de publier la Communauté française et dont le titre a l’avantage de situer immédiatement les adversaires de la réforme orthographique dans les ténèbres moites et obscures de la « peur »). Que la langue française soit encombrée d’exceptions et de règles à tiroir, dont on pourrait faire l’économie sans rien perdre de sa capacité à faire sens, n’est pas douteux. Carnavals ou carnavaux, hiboux ou hibous, du point de vue du sens, c’est du pareil au même. Même lorsque l’on ne perd rien au sens, qui ne voit qu’en simplifiant d’autorité la langue, on la prive de ses attraits ?

Surtout, quelle est cette complexité infernale que l’on dénonce ? On nous dit : les exceptions obligent à mémoriser. Texte 8 : "Pour une orthographe démocratique et sociale" Carte blanche de Benoit Wautelet, maitre-assistant en langue française HELHa (Braine-le-Comte), Catégorie pédagogique.

Texte 8 : "Pour une orthographe démocratique et sociale"

Identifiant twitter : @WauteletB. Un tiers de millénaire après la création de l’orthographe, n’est-il pas temps de réviser son rôle et d’enfin réfléchir à une orthographe qui inclut? Il y a ceux qui savent lire et écrire et il y a les autres Historiquement, à la moitié du XVIIe siècle, l’orthographe française a été fixée pour exclure. Le Dictionnaire de l’Académie ne s’en cachait pas : il s’agissait de « distinguer l’honnête homme des ignorants et des simples femmes ». En créant ainsi l’orthographe, il est arrivé que des erreurs soient commises : les réformes successives n’ont en fait tenté que de les corriger, et non pas de simplifier comme on l’entend régulièrement. A bien y regarder, les refontes rectificatives ne proposent finalement que de minimes (mais ô combien louables!) Une violence sociale énorme L’orthographe exerce une violence sociale énorme. 1. 2. Texte 9 : "Une orthographe démocratique ?" Texte 7 : "Faute (d’orthographe) professionnelle ?"

Texte 6 : "La nouvelle orthographe en fête..." Opinions Maitre-assistant en langue française, Haute Ecole Roi Baudouin, Braine-le-Comte La Communauté française a opportunément profité de la semaine "La langue française en fête" pour lancer une opération publicitaire au sujet de la nouvelle orthographe.

Texte 6 : "La nouvelle orthographe en fête..."

Les éditions électroniques de certains grands groupes de la presse francophone sont proposées dans deux versions : en orthographe rectifiée ou en orthographe standard. Un bouton nommé RECTO/VERSO permet de basculer d’une version à l’autre. Les réactions ne se sont pas fait attendre De "La langue française en fête", nous sommes bien vite passés à "On va lui faire sa fête, à la langue française " Comme à l’accoutumée, les Anciens et les Modernes se déchirent au sujet de la pertinence de la nouvelle orthographe. Je ne rentrerai pas dans la querelle opposant deux visions radicalement différentes de la langue. Contre la désinformation au sujet de la nouvelle orthographe. Texte 5 "La nouvelle orthographe est-elle un échec ?" [interview]