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E-santé

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Pourquoi Withings mise autant sur sa division recherche Health Institute. Withings, très connu pour ses produits grand public (montres Pop, tensiomètres sans fil, balances connectées, caméras pour la maison…), s'aventure de plus en plus sur le terrain professionnel. Il propose à des entreprises d'équiper leurs salariés de bracelets connectés pour leur lancer des défis liés à l'activité physique. En France, la SNCF teste ce dispositif. La start-up se positionne aussi sur le secteur de la recherche. Après avoir mené plusieurs pilotes dans le monde ces dernières années, l'entreprise propose une offre plus structurée, autour d'une entité baptisée Withings Health Institute. C'est pour l'instant une petite activité à l'échelle de l'entreprise, avec une vingtaine de salariés, mais Withings fonde de grands espoirs dans son développement. Pour au moins quatre raisons. 1 – Evangéliser sur les usages 2 - Se forger une caution scientifique 3 -Rassurer sur la gestion des données Il y a cependant des barrières psychologiques à franchir, en particulier en France.

Cordiva, Diabeo, Epidemium, Healthcare data institute : 4 projets français e-santé à suivre. Cordiva Programme de télésurveillance Domaine : insuffisance cardiaque Lancé en 2013, ce programme de surveillance à domicile est cité en modèle pour la télémédecine. Mené par le spécialiste américain du diagnostic Alere avec plusieurs CHU, il compte 1 200 patients. Diabeo Solution de télémédecine Domaine : diabète Développé par Sanofi avec la start-up Voluntis et un centre d’études sur le diabète (le CERITD), Diabeo comprend un lecteur de glycémie connectable à un smartphone, une interface web et un service de télésuivi. Epidemium Programme de recherche participatif Domaine : cancer et épidémiologie Roche et le laboratoire communautaire La Paillasse espèrent mieux comprendre le cancer grâce aux « open big data » et au lancement d’un « data challenge ». Healthcare Data Institute Think tank Domaine : big data Comment tirer parti des big data dans la santé, et aller au-delà des bases de données de littérature médicale ?

Quand la santé se soigne au numérique. Une crise cardiaque vécue de l’intérieur ! Gros plan sur le ventricule qui se contracte, zoom sur les tissus endommagés par la privation d’oxygène… Un ­joystick permet d’activer un mécanisme pour relancer à temps la pompe du muscle vital et… sauver le patient. À Waltham, dans son siège américain du Massachusetts, Dassault Systèmes propose une visite virtuelle à travers le cœur. Les médecins portent des lunettes 3 D ou sont placés au cœur d’une salle de réalité augmentée équipée de neuf projecteurs.

L’éditeur français de logiciels applique au médical les prescriptions de la simulation 3 D qu’il a popularisée pour la conception d’avions et d’automobiles. En 2013, Dassault Systèmes lance un appel aux chercheurs du monde entier pour créer un modèle biologique du cœur. Même la très sérieuse autorité sanitaire américaine, la Food and drug administration (FDA), joue le jeu. Suivre son état de santé en continu En France, la santé connectée réalise une timide percée. Un robot apprenti docteur. Objets connectés : les nouvelles frontières de l'e-santé. Les chiffres donnent le tournis : 15 milliards d'objets connectés sont en circulation à travers le monde. Ils seront probablement cinq à six fois plus nombreux dans cinq ans. La santé et le bien-être sont des champs d'investigation particulièrement féconds. C'est ainsi qu'un vrai sportif ne peut plus courir sans son bracelet mesurant les distances qu'il parcourt, la longueur de ses foulées, son rythme cardiaque, ses dépenses caloriques, l'historique de ses entraînements...

S'il lui permet de partager ses performances sur les réseaux sociaux, c'est encore mieux ! Découvrez quatre exemples d'objets connectés et d'applications dédiés à la santé. Retrouvez l'intégralité de l'article «Les nouvelles frontières de l'e-santé» dans l'Argus du 13 mars. Cinq choses à retenir des annonces de Marisol Touraine sur l’innovation en santé - Pharmacie. Accusée de ne pas assez s’intéresser aux entreprises, la ministre de la Santé s’est adressée aux start-up et industriels lundi 5 octobre, alors qu’elle assistait à l’inauguration des locaux de la start-up Eligobiosciences (voir encadré). Voici notre décryptage. Après l’effort, le réconfort Il y a quelques jours, la ministre de la Santé avait irrité les industriels de la santé en leur demandant encore de se serrer la ceinture pour boucler le budget 2016 de la Sécurité Sociale (PLFSS).

Au programme : 1,5 milliard d’euros d’économies en baissant les prix des médicaments, génériques et dispositifs médicaux. En contre-partie, Marisol Touraine affirme avoir débloqué six milliards d’euros pour financer l’innovation. Le fonds de trop ? Avec ce fonds, Marisol Touraine espère "casser cette spirale négative" que connaissent trop souvent les start-up françaises : "la vallée de la mort financière avant de parvenir à la commercialisation". Ces tenaces barrières administratives L’open data, on y croit.