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Risk

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"Mégachocs" : et si leurs effets devenaient insurmontables ? En 1986, l'année de Tchernobyl, le sociologue allemand Ulrich Beck expliquait, dans La Société du risque (traduit en français en 2001 chez Aubier), que l'extension des risques est consubstantielle à la mondialisation de l'économie industrielle occidentale, et non le résultat de l'affrontement entre l'homme et une nature dont il doit maîtriser les dangers. A côté des "biens" sont donc produits des "maux", dont la répartition - tout comme, par le passé, celle des biens - devient l'objet central des affrontements sociopolitiques. "Le caractère indéterminé des aléas et des risques a déjà rendu quasi caduques les politiques de sécurité du complexe financiaro-assurantiel sur lequel repose le capitalisme contemporain", déclarait-il dans une interview au "Monde Economie" du 20 novembre 2001.

"Ce n'est pas quelque chose de plus, c'est quelque chose d'autre", écrit-il dans l'ouvrage collectif américain Megacrisis (Charles C. Louise K. GESTION DES RISQUES ET CRISES. Patrick Lagadec. Patrick Lagadec. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parcours personnel[modifier | modifier le code] Ancien élève de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (1972) et de l'École des hautes études en sciences sociales (1972), il est titulaire d'un doctorat de 3e cycle (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - 1976) et d'un doctorat d'État en science politique (1980). Outre ses activités de recherche, Patrick Lagadec conseille les cadres dirigeants de grandes entreprises françaises ou étrangères (énergie, transport, distribution, aéronautique-espace, banques), les hauts fonctionnaires concernés par la gestion des risque (préfectures, ONU, OCDE, Union européenne, OTAN etc.).

Ses travaux concernent plus particulièrement les crises hors-cadres (grandes crises) qui impliquent un dépassement des systèmes de gestion de crise. Bibliographie[modifier | modifier le code] Distinctions[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Patrick Lagadec. Patrick Lagadec: "LA DRÔLE DE GRIPPE" Pandémie grippale 2009 : essai de cadrage et de suivi Cahier de recherche n° 2010-03, Département d'Economie, Ecole Polytechnique, janvier 2010 Patrick Lagadec: "La Question des plans - Entre points d'appui et pièges stratégiques", Cahier n°2009-40, Département d'Economie, Ecole polytechnique, octobre 2009.

Patrick Lagadec: "The Megacrisis Unknown Territory: In Search of Conceptual and Strategic Breakthroughs", Cahier n° 2009-26, Département d'Economie, Ecole Polytechnique, Juillet 2009 ; draft d'un chapitre qui paraîtra dans Uriel Rosenthal, Brian Jacobs, Louise K. Comfort, Ira Helsloot: Megacrises, CC Thomas, Springfield Ill., USA, forthcoming. Patrick Lagadec : "Changement climatique et chocs extrêmes – Défis, Pièges, Pistes", Cahier n° 2008-12, Département d'Economie, Ecole Polytechnique, Novembre 2008. Patrick Lagadec : La Grande décision : capitulation ou invention, face aux événements extrêmes, Ecole Polytechnique, 14 novembre 2008. - Partie 2 .

Jean-Pierre Dupuy. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Dupuy. Jean-Pierre Dupuy Philosophe Époque Contemporaine Jean-Pierre Dupuy (né le 20 février 1941) est un ingénieur, épistémologue et philosophe français. Il est membre de l'Académie des technologies et de l'Académie catholique de France (il admire les valeurs du christianisme, mais n'est cependant pas croyant[2]). Biographie[modifier | modifier le code] Jean-Pierre Dupuy a contribué à introduire et diffuser en France la pensée d'Ivan Illich, qu'il a rencontré chaque année de 1974 à 1979 au Mexique au CIDOC de Cuernavaca, mais aussi celles de René Girard, de John Rawls et de Günther Anders.

Il reçoit le prix Roger Caillois de l'essai 2011. Sa pensée[modifier | modifier le code] Le Sacrifice et l'envie (1992) fait référence aux deux obsessions de toute théorie moderne de la justice. Dans Pour un catastrophisme éclairé (2002), Jean-Pierre Dupuy part d'un constat : le seuil a été franchi. Pour un catastrophisme éclairé: Amazon.fr: Jean-Pierre Dupuy. Jean-Pierre Dupuy, Pour un catastrophisme éclairé, Paris : Seuil, 2002, 216 p. 1callens@univ-lille1.fr 2Comment peut-on soutenir, comme Dupuy le fait, "qu’une catastrophe n’est pas crédible"? Ce qui n’est pas crédible, cela peut être un engagement, une promesse par exemple. Par définition, une catastrophe, si elle est connue, est crédible. En fait, pour soutenir cette proposition, Dupuy doit puiser dans une ancienne théorie de la connaissance, pour laquelle on ne connaît vraiment que ce que l’on vit. 3Dupuy se réfère au philosophe Bergson, pour qui, avant la Première Guerre Mondiale, celle-ci lui apparaissait "comme tout à la fois probable et impossible". 4 Dupuy rejette toute idée de gestion des risques. 5Le propos de Dupuy qui propose de "revenir à la métaphysique" me semble inutilement pessimiste: le cas du naufrage du Prestige indique que nous sommes toujours pour partie à l’époque de la métaphysique. 6L’abandon de la mesure, c’est-à-dire de l’évaluation, du probable, de l’erreur et de l’incertitude est inacceptable.

Dupuy. Pour un catastrophisme éclairé - ALECSIC. Henri Prévot. Ulrich Beck. Risikogesellschaft. Risikogesellschaft ist ein vom deutschen Soziologen Ulrich Beck geprägtes Schlagwort und Haupttitel eines seiner Bücher von 1986,[1] das auch auf dem allgemeinen Buchmarkt sehr erfolgreich war. Grundthese[Bearbeiten] Die Grundthese lautet: Wir sind Zeugen eines Bruches innerhalb der Moderne, die sich aus den Konturen der klassischen Industriegesellschaft herauslöst und eine neue Gestalt, die so genannte (industriegesellschaftliche) Risikogesellschaft ausprägt.

Ähnlich wie im 19. Jahrhundert die Modernisierung die ständisch verknöcherte Agrargesellschaft aufgelöst und das Strukturbild einer Industriegesellschaft herausgeschält hat, löst die Modernisierung heute die Konturen der Industriegesellschaft auf und in der Kontinuität der Moderne entsteht eine andere gesellschaftliche Gestalt (13-14). „In der fortgeschrittenen Moderne geht die gesellschaftliche Produktion von Reichtum systematisch einher mit der gesellschaftlichen Produktion von Risiken. Risiken[Bearbeiten] „Die Rede von [...]