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Prostitution

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Prostitution. Pénalisation des clients, prostitution, en vrac. Je ne suis pas abolitionniste. Je crois qu’on peut faire commerce de services sexuels, avec ses mains, sa bouche, son vagin ou son anus, sans que cela soit plus dégradant qu’un autre travail manuel. Je ne suis pas aveugle. Je sais que la prostitution est majoritairement étrangère, sans papiers, maquée, exploitée. Je cherche comment réconcilier ces deux données dans mon cerveau sans le faire imploser.

Je crois que le problème de la prostitution, tel qu’on nous le présente partout, est un problème de traite des êtres humains, un problème de misère et de désespoir bien plus qu’il n’est un problème de morale. Je crois qu’il faut pénaliser les souteneurs, les passeurs, les mamas, je crois qu’il faut inciter les jeunes femmes à rester dans leurs pays d’origines en développant les aides, la formation, les micro-crédits. Je pense que pénaliser les clients est une fausse bonne idée. Je crois que les femmes ont le droit de se prostituer. Prostitution : ces campagnes abolitionnistes qui sont à coté de la plaque et n'ont rien à envier à la Manif Pour tous... IMPORTANT : Dans cet article, toutes les mentions des termes "prostitué(e)s" sont à démarquer de l'esclavage sexuel. Merci. Bon, on va dire que décidément en ce moment, je m'acharne sur l'abolitionnisme, mais franchement c'est pas ma faute, c'est lui qui me cherche!

En effet, ces deux dernières semaines, j'ai eu vent de deux magnifiques campagnes que je pourrais résumer sous le terme de : connerie. Connerie, connerie, connerie. Oui, désolée, j'ai pas trouvé autre chose. Et vu que je suis une meuf particulièrement sympa, j'ai décidé de ne pas faire ma rapia et de partager tout ça avec vous! Commençons donc avec cette vidéo dont nous a gratifié le collectif "LesJeunesPourL'Abolition". Bref vous préviens, ça dure à peu près 7 minutes et c'est gros gros malaise à regarder : Vidéo JeunesPourL'Abolition Plusieurs choses au sujet de cette vidéo : _Un procédé de fiction-réalité/anticipation malhonnête, car basé sur des fantasmes, pour un résultat proche de la manipulation : sur les abribus...

Non. Discours abolitionnistes : les premières victimes sont les putes. Prostitution: oui, on peut être féministe et non abolitionniste. La proposition de Najat Vallaud-Belkacem d’abolir la prostitution fait ressurgir un débat prégnant chez les féministes. De nombreux articles sont consacrés à la position abolitionniste, le nôtre vise à expliquer le raisonnement égalitaire qui incite une partie des féministes à défendre la position non abolitionniste. Nous ne nous prétendons pas réglementaristes. La France a été pionnière du système réglementariste au XIXe siècle et a fait des prostituées une classe à part, stigmatisée et enfermée.

Elle a donné du pouvoir aux hommes sur les prostituées, qu’ils soient clients, proxénètes, policiers ou médecins. publicité Le système que nous défendons peut se qualifier comme légaliste mais pas à la hollandaise, qui applique un modèle réglementariste. Précisons d’emblée que nous ne parlons que de la prostitution exercée sans la contrainte d’un proxénète ou d’un réseau. Nous ne nions pas non plus la violence que subissent l’écrasante majorité des prostituées, y compris les prostituées libres. Post-Ô-porno - *Pour l’unité des féministes, non à la pénalisation des clients de la prostitution. *Pour l’unité des féministes, non à la pénalisation des clients de la prostitution Pour l’unité des féministes, non à la pénalisation des clients de la prostitution -> Un article lu sur : mediapart.fr A la veille de la Journée contre les violences faites aux femmes, dimanche 25 novembre, les vingt-cinq signataires de ce texte mettent en garde contre les choix du gouvernement et du Collectif national droit des femmes. « La pénalisation aboutirait simplement à faire disparaître la prostitution de l'espace public et à rendre encore plus défavorables la conditions des prostitué-e-s », affirment Véronique Dubarry, Eric Fassin, Stéphane Lavignotte, Janine Mossuz-Lavau ou encore Eleni Varikas.

Prétendre s'intéresser au sort des prostitué-e-s en criminalisant leur activité, telle semble être la nouvelle politique de la gauche en matière de prostitution. La pénalisation des clients s'inscrit en réalité dans la lignée de la LSI, dont elle n’est que le double inversé. Signataires : Post-Ô-porno - *Les prostituées contre la pénalisation des clients. Les prostituées contre la pénalisation des clients Place pigalle (XVIIIe), hier (2 juin 2011). A l’appel du collectif Droits et Prostitution, une centaine de travailleurs du sexe ont manifesté pour protester contre le rapport Bousquet qui prévoit de poursuivre les clients de prostitués. (LP/humberto de oliveira.) -> Un article lu sur: leparisien.fr Visage masqué de noir, il se décrit comme un client habituel des prostituées et entend bien les défendre. Comme cet homme anonyme, ils étaient des dizaines place Pigalle (XVIIIe) hier à offrir leur soutien à une centaine de travailleurs du sexe descendus dans la rue à l’appel du collectif Droits et Prostitution qui réunit 17 associations.

Sous le regard interloqué de nombreux touristes, les travailleurs du sexe entendaient protester contre le rapport parlementaire Bousquet (PS), dévoilé au mois d’avril, et qui propose de poursuivre les clients. « Une honte! Punir les clients des prostitués : le modèle suédois a bon dos. La France envisage d’imiter la Suède, qui pénalise les clients depuis 1999. Efficace ou pas ? Rue89 a épluché toutes les études sur le sujet. La France est abolitionniste en matière de prostitution, qu’on se le dise, même si la grande majorité des gens ne savent pas exactement ce que cela signifie. En gros, Paris est contre la prostitution, mais pas contre les prostitué(e)s. « Je suis abolitionniste et fière de l’être », répète Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes. « Je ne supporte pas qu’on vienne m’expliquer que la prostitution est une activité comme les autres », nous confiait-elle au début de l’été.

La nouvelle majorité socialiste a supprimé le délit de « racolage passif », et une commission parlementaire, de droite et de gauche, soutenue par la ministre, envisage, à la place, de punir les client(e)s. « Il faut trouver un nouveau cadre de responsabilisation du principal acteur : le client », poursuit la ministre. Alors la Suède. La Suède, l’argument d’autorité En anglais. Post-Ô-porno - *Être un pute. -> Un article lu sur: minorité.org par Thierry Schaffauser - Dimanche 17 octobre 2010Pute, pédé , drogué, immigré, ancien d'Act Up, il vit à Londres om il est devenu président de la branche sex work du troisième syndicat du Royaume-Uni, le GMB. Co-fondateur de la Pute Pride et du Syndicat du Travail Sexuel, directeur pour l’Europe du Global Network of Sex Work Projects. Il a coécrit le livre manifeste Fières d’être Putes (Couverture ci-dessus). Dans les grands débats qui animent nos sociétés, la question du travail sexuel suscite toujours les passions.

Les mouvements féministes se divisent depuis longtemps sur la question, et la majorité d’entre eux en France continuent d’exclure les travailleurs du sexe. Chaque parti et syndicat délègue systématiquement le problème à sa commission femmes, et les hommes doivent être d’accord au risque d’être perçus comme antiféministes, ce qui peut être embêtant quand on veut faire carrière. Thierry Schaffauser.