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Neuromarketing

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Le neuromarketing lit-il dans nos pensées ? Dernier-né des transferts entre sciences humaines et publicité, le neuromarketing se présente comme l’outil ultime de manipulation du consommateur. Doit-on craindre que ceux qui explorent notre cerveau puissent un jour commander nos achats ? Le marketing a toujours adoré les sciences humaines. Dès ses origines, comme le rappelle le psychologue Didier Courbet (1), il y a trouvé dans les différentes théories successivement en vogue des éléments pour peaufiner sa conception du consommateur et développer de nouvelles techniques de vente. Alors qu’ils partaient d’une approche rationnelle de l’individu, qui commande de mettre en avant les aspects utiles du produit, les hommes de la mercatique ont ainsi découvert au début du XXe siècle la psychanalyse.

À rebours de leur croyance, elle décrit un consommateur aux prises avec son ça, « réservoir des pulsions profondes de l’individu ». Les neurones du Coca-Cola Des applications vagues. Neuromarketing : percer les secrets de l'acte d'achat. Neuromarketing : les bases d'une discipline nouvelle. Discipline naissante en France, le neuromarketing consiste, par l'observation de l'activité cérébrale, à analyser les émotions des consommateurs pour savoir avec précision ce qui conditionne leur acte d'achat. Le point avec Olivier Oullier, chercheur en neurosciences et maître de conférences à Marseille, sur ce nouvel outil, dont l'utilisation reste encore très confidentielle.

Une discipline apparue au début des années 2000 Aux Etats-Unis, au tout début des années 2000, les neurosciences, qui se sont largement développées lors de la décennie précédente, donnent naissance au neuromarketing. En 2002, une expérience sur Coca-Cola et Pepsi, largement médiatisée outre-Atlantique, lui donne un sérieux coup de pouce. Des tests comparatifs sont menés auprès de consommateurs dont les activités cérébrales sont mesurées à l'aide d'une IRM. Un blind test révèle que les sujets préfèrent le goût du Pepsi à celui du Coca. Une science, des techniques Buts et résultats recherchés. L'apport du neuromarketing à l'évaluation de la performance de l. Interrogé sur le métier de la chaîne de télévision qu’il dirigeait par les auteurs de l’ouvrage « Les Dirigeants face au changement », Patrick Le Lay (ancien Directeur Général de TF1), avait répondu : « ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ».

Au-delà de la polémique suscitée par ces propos, cette réponse illustre la volonté de concevoir des programmes susceptibles d’améliorer la « disponibilité » du cerveau à accueillir dans les meilleures conditions possibles de nouveaux messages publicitaires. Les enjeux sont en effet colossaux, quand on sait que les dépenses de publicité ont atteint 30 milliards d’euros en France en 2003, soit 2 % du produit intérieur brut (PIB) et plus de 3 % de la consommation des ménages, selon l’Union des annonceurs. I- Le neuromarketing ou l’ambition scientifique du marketing Ces nouveaux instruments d’IRMf permettent donc d’observer l’activité cérébrale de consommateurs lorsqu’ils sont soumis à différents stimuli.

Neuromarketing : à quel point sommes-nous manipulés ? Quel est le rapport entre la marque Apple et la religion ? Faut-il augmenter le prix des pubs diffusées en prime time ? Les messages de prévention contre la cigarette sont-ils efficaces ? Le documentaire de Laurence Serfaty, diffusé ce mercredi soir sur Canal+, lève le voile sur le neuromarketing. La réalisatrice du documentaire se souvient : « Il y a cinq ans, quand Patrick Le Lay, PDG de TF1, a parlé de “ temps de cerveau disponible ” et que le neuromarketing a émergé, j’ai eu peur, je me suis demandé ce que c’était, où nous allions, s’il s’agissait de manipulation... » Pendant un an, elle a étudié l’utilisation des neurosciences en complément des techniques de marketing classiques.

Ces procédés analysent les réactions humaines directement à partir de l’activité du cerveau, sans avoir à poser de questions ou à passer par une interprétation humaine. Idées vraies, idées fausses Pourquoi la marque Apple se vend-elle si bien ? « Apple, c’est vraiment LA marque emblématique. Neuromarketing | Where Brain Science and Marketing Meet.

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