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Bons et mauvais côtés du pétrole à bas prix. Faut-il souhaiter une hausse rapide du prix de l’essence ?

Bons et mauvais côtés du pétrole à bas prix

Pierre-Olivier Pineau Professeur à HEC-Montréal, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie C’est en août dernier que le prix du pétrole a commencé sa chute. De plus de 100 $ US le baril, il est passé sous les 50 $ US, un changement que personne n’avait vu venir, même si les principaux éléments des explications données maintenant étaient déjà connus : surabondance de la production et ralentissement de la demande. Les conséquences directes de cette situation sont faciles à imaginer : les consommateurs y gagnent tandis que les producteurs y perdent. Au Canada, l’Alberta entre dans une période très difficile. Pensons cependant plus loin que ces effets locaux et directs. À un prix de 100 $ et une production mondiale de près de 90 millions de barils, c’est un revenu de 9 milliards par jour que les producteurs de pétrole recevaient.

La diminution du prix du pétrole survient donc à un très mauvais moment. Moins consommer pour mieux vivre. Ikea se repeint en vert. Chaque semaine, fait un tour d’horizon de la planète Énergie.

Ikea se repeint en vert

Ikea affirme que 42 % de ses dépenses énergétiques sont compensées par des investissements déjà réalisés dans la production d’énergie verte. L’entreprise a acheté un parc éolien en Alberta, d’une capacité de 46 mégawatts. Ce parc produit assez d’énergie pour alimenter 32 magasins Ikea, soit plus que deux fois le nombre de magasins canadiens, au nombre de 12. Les affaires vont bien chez Ikea, qui rapporte une augmentation de 5,9 % de ses revenus en 2014, à 28,7 milliards d’euros. Ses profits ont atteint 3,3 milliards d’euros, grâce aux 716 millions de personnes qui ont visité ses magasins dans le monde. Le géant suédois, qui se fait une fierté d’investir dans les énergies nouvelles, consacrera 1,5 milliard d’euros à des projets d’énergie renouvelable en 2015.

Fondée en 1943 315 magasins 147 000 employés. Planète : Toute l'actualité sur Le Monde.fr. Climat, pollution, développement durable et écologique, recyclage, politique verte. Actualité environnement - Nouvelles environnementales. Le Canada doit renoncer à son pétrole. Le Canada doit absolument laisser plus de 85 % de ses ressources pétrolières connues dans le sol s’il veut aider l’humanité à éviter la catastrophe climatique qui s’annonce, conclut une nouvelle étude publiée mercredi par la prestigieuse revue Nature.

Le Canada doit renoncer à son pétrole

Globalement, un tiers des réserves pétrolières mondiales, la moitié des réserves de gaz et plus de 80 % du charbon devront rester sous terre, soulignent les auteurs de cette étude intitulée Quelle quantité d’énergies fossiles pouvons-nous exploiter ?. Pour le Canada, un tel objectif signifierait réduire radicalement la production des sables bitumineux albertains, de façon à ce que celle-ci soit « négligeable » en 2020. Pour le moment, l’exploitation connaît au contraire une croissance soutenue, de sorte que la production quotidienne doit atteindre trois millions de barils par jour en 2020. C’est d’ailleurs dans ce contexte que les pétrolières plaident en faveur de la construction de pipelines.

Japon: oui à la relance nucléaire près de quatre ans après Fukushima. Le gouverneur de cette province du sud-ouest, qui a le dernier mot, a approuvé cette relance dans l'après-midi (heure du Japon) sur la base des garanties offertes par la compagnie exploitante, Kyushu Electric Power, et par le gouvernement disposé à réactiver toutes les installations officiellement jugées sûres par l'autorité compétente.

Japon: oui à la relance nucléaire près de quatre ans après Fukushima

Tous les réacteurs du Japon (48 sans compter les six saccagés de Fukushima Daiichi) sont actuellement stoppés, et ce depuis plus d'un an après l'arrêt de deux tranches relancées entre 2012 et 2013. «Tenant compte de divers facteurs dans leur ensemble, j'ai jugé que le redémarrage des unités 1 et 2 de Sendai était inévitable», a déclaré le gouverneur Yuichiro Ito lors d'une conférence de presse. «C'est une décision importante et un grand pas en avant», a réagi le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, promettant que le gouvernement allait concrètement oeuvrer en vue du redémarrage. M. Arguments économiques contre opposition écologiste.

L'Ouest s’intéresse aux trottoirs chauffés. Dans son édition de mardi, Le Devoir faisait l'inventaire d'une pléthore de petits aménagements urbains pouvant être réalisés pour rendre les centres-villes plus agréables l'hiver.

L'Ouest s’intéresse aux trottoirs chauffés

Mobilier résistant à l'assaut des déneigeuses, trottoirs et abribus chauffés, design urbain limitant le facteur vent: les solutions, parfois très simples, sont nombreuses. Mais pour des raisons obscures, sinon un acharnement à nier notre condition nordique en ce pays de glace et de blizzard, très peu sont appliquées. Pourtant, dans l'Ouest du pays, là où le mercure plonge souvent sous la barre des - 30 degrés Celcius, le débat sur le chauffage des trottoirs fait rage depuis que la ville de Saskatoon a annoncé en décembre son intention d'étudier sérieusement cette possibilité.

Les villes d'Edmonton et même de Toronto regardent avec attention la direction que prendra Saskatoon, elles aussi attirées par le chant des sirènes et le rêve de trottoirs sans glace. L’exemple européen.