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Pourquoi les Arabes ne veulent pas de nous en Syrie

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Pourquoi les Arabes ne veulent pas de nous en Syrie [4/4] Ils ne haïssent pas «nos libertés». Ils haïssent le fait que nous ayons trahi nos idéaux dans leurs propres pays – pour le pétrole. Par Robert F. Kennedy Jr – le 23 février 2016 – Source Politico Quelle est la réponse ? Si notre objectif est la paix à long terme au Moyen-Orient, l’autonomie gouvernementale des pays arabes et la sécurité nationale à la maison, nous devons entreprendre toute nouvelle intervention dans la région avec un œil sur l’Histoire et un désir intense d’en tirer les leçons. Ce n’est que lorsque les Américains comprendront le contexte historique et politique de ce conflit que nous exercerons un contrôle adéquat sur les décisions de nos dirigeants. En utilisant les mêmes images et le même langage que ceux qui ont appuyé notre guerre de 2003 contre Saddam Hussein, nos dirigeants politiques ont amené les Américains à croire que notre intervention en Syrie était une guerre idéaliste contre la tyrannie, le terrorisme et le fanatisme religieux.

Robert F. Robert F. Pourquoi les Arabes ne veulent pas de nous en Syrie [3/4] Ils ne haïssent pas «nos libertés». Ils haïssent le fait que nous ayons trahi nos idéaux dans leurs propres pays – pour le pétrole Par Robert F. Kennedy Jr – le 23 février 2016 – Source Politico Au printemps 2011, il y avait de petites manifestations pacifiques à Damas contre la répression pratiquée par le régime de Assad.

C’étaient principalement les effluves du Printemps arabe qui s’était diffusées de manière virale dans tous les pays de la Ligue arabe l’été précédent. Cependant, les câbles de WikiLeaks indiquent que la CIA était déjà sur le terrain en Syrie. Mais les royaumes sunnites, avec des montagnes de pétrodollars en jeu, voulaient une implication plus forte de l’Amérique. Malgré la pression des Républicains, Barack Obama a rechigné à mobiliser de jeunes Américains pour mourir comme mercenaires au service d’un conglomérat d’oléoducs.

Bien sûr, c’est précisément ce qui est arrivé. Avant l’invasion américaine, il n’y avait pas d’al-Qaida dans l’Irak de Saddam Hussein. Robert F. Pourquoi les Arabes ne veulent pas de nous en Syrie [2/4] Ils ne haïssent pas «nos libertés». Ils haïssent le fait que nous ayons trahi nos idéaux dans leurs propres pays – pour le pétrole. Par Robert F. Kennedy Jr – le 23 février 2016 – Source Politico Pour que les Américains comprennent réellement ce qui se passe, il est important de passer en revue quelques détails de cette histoire sordide mais dont on se souvient si peu. Pendant les années 1950, le président Eisenhower et les frères Dulles — le directeur de la CIA Allen Dulles et le secrétaire d’État John Foster Dulles — ont repoussé les propositions soviétiques de laisser le Moyen-Orient être une zone neutre dans la Guerre froide et de permettre aux Arabes de gouverner l’Arabie.

Au lieu de quoi, ils ont organisé une guerre clandestine contre le nationalisme arabe – qu’Allen Dulles assimilait au communisme – en particulier lorsque le gouvernement arabe autonome menaçait les concessions pétrolières. Mais tout cet argent de la CIA a échoué à corrompre les officiers de l’Armée syrienne. Pourquoi les Arabes ne veulent pas de nous en Syrie [1/4] Ils ne haïssent pas «nos libertés». Ils haïssent le fait que nous ayons trahi nos idéaux dans leurs propres pays – pour le pétrole. Par Robert F. Kennedy Jr – le 23 février 2016 – Source Politico En partie parce que mon père a été assassiné par un Arabe, je me suis efforcé de comprendre l’impact de la politique étasunienne au Moyen-Orient et en particulier les facteurs qui motivent parfois les réponses sanguinaires du monde islamique contre notre pays. Le record peu recommandable d’interventions violentes en Syrie – peu connues de la population américaine, mais encore bien présentes dans la mémoire des Syriens – a créé un terreau fertile pour le djihadisme islamique violent, ce qui complique aujourd’hui toute réponse efficace de notre gouvernement pour relever le défi que représente État islamique.

Pour comprendre cette dynamique, nous devons regarder l’Histoire du point de vue des Syriens et en particulier les racines du conflit actuel. Robert Kennedy, Jr. Robert F. Article suivant.