background preloader

Enseignement supérieur

Facebook Twitter

"Le professeur est le roi" : des étudiants étrangers jugent la fac. En France, les étudiants étrangers représentent près de 15% des inscrits à l’université, le plus souvent en cursus de master et doctorat dans des établissements d’Ile-de-France. "Les étudiants sont plus passifs" Ana-Maria (27 ans) est roumaine. Après une licence en management des affaires à la prestigieuse Académie des études économiques de Bucarest, elle est venue faire en France un master 2 en management trilingue à l’université de Paris-Est Créteil, études qu’elle a payées en travaillant 20 heures par semaine comme assistante informatique à l’université.

Elle partage un studio dans une banlieue proche avec une copine. "Je n’ai pas été dépaysée en arrivant ici : l’enseignement supérieur roumain a pris comme modèle le système français, avec des cours magistraux en amphi et des TD. "Mais le climat général est différent. "Il est vrai que l’université ne les encourage pas, elle ne donne pas des ailes, elle n’incite pas à prendre des initiatives.

"On ne travaille pas en groupe" Pourquoi Harvard ne fait pas rêver ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Emmanuel Jaffelin, agrégé de philosophie, enseignant au lycée Lakanal. Auteur d'un "Petit éloge de la gentillesse" (François Bourin Editions) Je vois dans l'admiration sans borne que vouent certains à cette machine à diplômes une absence de recul inquiétante. Certes, les lauriers ne manquent pas à cette université privée qui est aussi la plus riche au monde, mais il faut rappeler que le laurier aime à pousser sur le fumier.

Acte I : Nos universités françaises sont pauvres comme Job sur son tas de fumier et tout enseignant qui fait un séjour outre-Atlantique revient dépité de ce qu'il a vu : des moyens de recherche, des salles et des laboratoires équipés, des amphithéâtres et des bibliothèques high tech, des salaires à faire rêver un professeur de l'université française à deux doigts de la retraite. L'Amérique est un pays jeune qui investit dans ses jeunes et dans le savoir ! Acte II : Qui dit dette, dit débiteur. Thomas Piketty (économiste) : "De 2007 à 2012, l’investissement supplémentaire dans l’enseignement supérieur aura été quasi nul". Richard Descoings est décédé mardi 3 avril dans un hôtel de Manhattan. Richard Descoings, direc­teur de Sciences Po Paris depuis 1996, est décédé hier mardi 3 avril dans sa chambre d'hôtel à New York. Richard Descoings, direc­teur de Sciences Po Paris depuis seize ans, est décédé mardi 3 avril à New York dans des cir­cons­tances encore non pré­ci­sées.

Richard Descoings était l'un des trois repré­sen­tants de l'Europe au « Global Colloquium of University Presidents », réunion annuelle d'une tren­taine de pré­si­dents d'universités d'élite, orga­ni­sée cette année à l'université de Columbia sur l'île de Manhattan. Richard Descoings est né en 1958 à Paris, de parents méde­cins. Il a effec­tué ses études secon­daires aux pres­ti­gieux lycées pari­siens Montaigne, Louis-le-Grand et Henri-IV. Il a étudié à l'Institut d'études poli­tiques (IEP) de Paris de 1983 à 1985; après une car­rière au Conseil d'Etat, il est devenu en 1989 direc­teur adjoint de l'IEP, puis direc­teur de l'institut à par­tir de 1996. Budget 2012 : deux universités en situation critique. Propos recueillis par Camille Stromboni | Publié le , mis à jour le Quelle est la situation budgétaire dans votre université ?

Olivier Sire : Il va être difficile de présenter un budget équilibré et sincère pour 2012. Il nous manque environ 1,1 millions d’€. Cela supposerait, au minimum, de geler une vingtaine de postes, soit deux ou trois par composante. Avec pour conséquence des fermetures de formations et des missions que nous ne pourrons plus remplir. Le Conseil d’administration pourrait d’ailleurs refuser de voter un tel budget. Jean-Louis Gout : Je ne vois pas comment je pourrais faire voter mon budget. Cette somme peut paraitre faible, par rapport à notre budget global [105 millions], mais nous avons très peu de marges de manœuvre. L’ensemble des présidents rencontrent des difficultés budgétaires. Span style="font-weight: bold;"> Olivier Sire : À l’UBS (université de Bretagne-Sud), nous étions déjà sur la corde raide, avec un déficit de 144 postes.

Université Bretagne-Sud Lire aussi. Rien ne s'arrange pour les étudiants étrangers. Manque de chance, ils aiment la France. L'adorent, même. Une enquête TNS Sofres publiée en octobre révèle en effet à quel point les étudiants étrangers plébiscitent l'Hexagone. Pour 90 % d'entre eux, c'est même le premier pays à recommander comme terre d'accueil. Ironie du sort, ils craignent pourtant de tomber aux oubliettes. Une fois la campagne présidentielle lancée, qui se souciera en effet de ces centaines de jeunes diplômés étrangers en attente d'un changement de statut pour gagner le droit de travailler sur le sol français ?

L'urgence de la situation n'a pourtant pas échappé à la classe politique. Jeudi, la nouvelle vice-présidente PS du Sénat, Bariza Khiari, dénonçait "l'injustice" de la circulaire du 31 mai et annonçait le dépôt imminent d'un projet de résolution. Le 31 mai 2011, Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, et Xavier Bertrand, ministre du Travail, avaient envoyé aux préfets une circulaire durcissant les conditions d'obtention d'un permis de travail. Vers l'université SARL. Alors que se tient à Dijon, du 5 au 7 mai, un «Contre G 8 de l'éducation et de la recherche», Claude Calame, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, dénonce la soumission de l'Université aux «grands principes de l'économie de marché et de la pensée néo-libérale», organisée au niveau européen par le «processus de Bologne».---------------- On se souvient sans doute de la déclaration tranchante faite par Nicolas Sarkozy à l'intention des lectrices et des lecteurs de 20 Minutes en date du 4 avril 2007: «Les universités auront davantage d'argent pour créer des filières dans l'informatique, dans les mathématiques, dans les sciences économiques.

Le plaisir de la connaissance est formidable, mais l'État doit se préoccuper d'abord de la réussite professionnelle des jeunes.» -de favoriser les échanges interuniversitaires, -de faire converger les systèmes universitaires concernés, -de définir par conséquent des niveaux de référence communs. Rentrée universitaire : tout augmente pour les étudiants, sauf les bourses. Dans une interview publiée ce matin, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche fait mine de s'interroger sur "l'utilité" et "l'impact" de la mise en place d'un 10ème mois de bourse, promise par Nicolas Sarkozy en 2009 et par Valérie Pecresse en 2010 pour tenir compte de l'allongement de l'année universitaire.

Le gouvernement essaie ainsi de justifier par des détours compliqués qu'il s'apprête à ne pas tenir sa parole. La réalité, c'est que l'UMP n'a jamais voté les crédits nécessaires pour financer ce 10ème mois de bourse. Comme l'a relevé la Cour des comptes en 2010, "le programme 231 [vie étudiante] souffre depuis au moins trois ans d'une mauvaise programmation de ses crédits, c'est-à-dire en fait d'une mauvaise évaluation des engagements à prendre au titre des bourses. "