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Analyse d’une photographie : « La fille à la fleur » de Marc Riboud (1967) Marc Riboud à Arles en 1975 (photo JP Naud) [CC BY-SA 4.0] L’analyse qui suit date de 2008 et a connu un certain succès. A l’époque je l’avais postée sur mon blog et depuis elle n’a pas cessé d’être reprise sur de nombreux sites, essentiellement par des enseignants à l’intention des élèves du secondaire – le plus souvent sans que mon nom soit mentionné… Voici donc une photographie de presse vue et revue.

Une image-symbole, une icône des sixties, une évocation emblématique de la génération hippie. Une jeune fille fait face à une rangée de soldat en armes avec, comme seule défense, une fleur à la main. Bien sûr l’événement a son importance et, selon toute vraisemblance, la jeune fille a parfaitement conscience de la portée symbolique de son geste. Guerre et paix La légende nous dit qu’il s’agit d’une photographie prise en octobre 1967 à Washington D.C. à l’occasion d’une manifestation contre la guerre du Viêt-Nam. Oppositions frontales Un symbole du « flower power » Marc Riboud, le photographe de la Fille à la fleur. Perpignan (Pyrénées-Orientales), envoyée spéciale.

Il n’y a pas un seul être humain occidental qui n’ait été interpellé, un jour, par une photographie de l’inégalable Marc Riboud. L’annonce de son décès à 93 ans, hier, au festival Visa pour l’Image de Perpignan, a provoqué un choc, même s’il nous manquait déjà depuis quelques années, retiré de ce monde qui l’avait passionné, comme absent de lui même. Au Couvent des Minimes, l’œil exercé du maître agit par delà la mort. Une exposition nous entraîne à Cuba, en novembre 1963. Castro dans la chambre d’hôtel Mais c’est la présence décontractée de Fidel Castro venu, en pleine nuit, retrouver jusque dans leur chambre d’hôtel, Marc Riboud et Jean Daniel, alors envoyés spéciaux de l’Express, qui l’emporte.

. « C’était un grand humaniste, un grand bonhomme » a déclaré hier le directeur de Visa pour l’Image Jean François Leroy. « Marc est le photographe qui a fait le plus de photos historiques dans sa vie. Une hippie, la fleur à la main. La jeune fille à la fleur - Marc Riboud. - Fiche - .31.31. 1-Présentation: L’œuvre que je vais vous présenter est La jeune fille à la fleur de Marc Riboud. C'est une photographie en noir et blanc, développée en 24,5 x 38 cm, prise le 21 octobre 1967 à Washington devant le Pentagone. Elle témoigne des atrocités de la guerre au Vietnam et est conservée dans le Musée d'art de Toulon. 2-Description: Dans la photographie de Marc Riboud je peux constater trois plans.

Le premier plan se coupe en deux coté, le premier se trouve sur la droite, il y a une jeune fille tenant une fleur à deux mains, elle porte une chemise bariolée, sa coiffure coupée court. Alors que sur la gauche se trouve un soldat tenant à la main une baïonnette pointée sur elle. Au second plan, il y a sur la gauche, une rangée de soldats armés et casqués, habillés à l'identique, fusils pointés vers la jeune fille prêt à charger. Pour le troisième plan Marc Riboud a fait le choix de la *focale, ce qui règle la netteté sur le premier plan et plonge celui-ci dans le flou. Analyse d’une photographie : « La fille à la fleur » de Marc Riboud (1967)

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