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L'après-viande

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L’après viande… 9 milliards de bouches à nourrir en 2050 : les innovations qui pourraient tout changer. Confirme que le nombre de personnes affamées a diminué de plus de 100 millions en dix ans, un être humain sur neuf souffre encore de la faim aujourd’hui.

9 milliards de bouches à nourrir en 2050 : les innovations qui pourraient tout changer

Face au manque croissant de ressources, l’espoir pourrait résider dans l’écosystème de startups qui rivalisent d’imagination pour inventer la nourriture de demain. Des substituts alimentaires pour remplacer les œufs Deux milliards de bouches supplémentaires à nourrir d’ici 2050, voilà qui motive un certain nombre d’entrepreneurs américains, dont Josh Tetrick, PDG de l’entreprise californienne Hampton Creek. Son idée ? Remplacer la production d’œufs grâce à une combinaison intelligente de protéines végétales garantie 100% sans poules. De nouveaux territoires de production dans l’espace Le 13 septembre dernier, FUTURE présentait une ferme verticale japonaise capable de produire des salades cultivées exclusivement en intérieur grâce à des diodes électroluminescentes.

Des insectes en sachets ou en poudre Lara Charmeil Image couverture : SIPA. Que mangerons-nous demain. Un avant-goût de la nourriture du futur. Les défis auxquels vont devoir faire face les systèmes agricoles et l’industrie agroalimentaire dans les décennies à venir sont considérables : accroissement prévisible de la population de quelque 2,5 milliards d’ici 2050, urbanisation, transition nutritionnelle se traduisant par une plus grande consommation de viande dans les pays émergents, changement climatique.

Un avant-goût de la nourriture du futur

L’innovation technologique est une partie de la solution, aussi bien dans le domaine de l’agriculture que dans celui de l’alimentation. Quelles sont les tendances dans ce dernier domaine ? La lutte contre le gaspillageLa lutte contre le gaspillage fait désormais partie des priorités des institutions internationales (FAO), des États et des ONG, mais aussi des organisations professionnelles. Au total, 30 % de la production alimentaire mondiale est perdue après récolte ou gaspillées dans les magasins, par les ménages ou les services de restauration. Ce gaspillage a un coût considérable. La nourriture du futur que nous concocte l’industrie agroalimentaire. En entrée : une saucisse de glu de porc malaxée Cela ressemble à de la guimauve rose liquide.

La nourriture du futur que nous concocte l’industrie agroalimentaire

Cette mixture de viande est obtenue en passant les carcasses de poulet ou de porc dans une centrifugeuse à haute température, ce qui permet de récupérer le moindre morceau de barbaque. Les tendons, graisses, tissus conjonctifs sont transformés en pâte. À l’arrivée dans l’assiette, le « lean finely textured beef » (bœuf maigre à texture fine) est utilisé depuis quinze ans « sans restrictions » aux États-Unis. Petit détail : ce hachis liquide provient des parties les plus prédisposées à la bactérie E.coli et aux salmonelles.

Ce pink slime – ou « glu rose », tel qu’il a été rebaptisé par ses détracteurs – a déclenché récemment une tempête aux États-Unis. En plat : la « viande séparée mécaniquement » Pourquoi l’agro-industrie se donne-t-elle tant de mal ? En France aussi, on pratique le « VSM », pour « viande séparée mécaniquement ». Où trouver cette appétissante substance ? Son avantage ? Viande issue du clonage.