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Arnojeremy

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Aristote penseur de tous les savoirs (dossier : l'art de penser) Etats-Unis d'Amérique, constitution, 1776, déclaration d'indépendance. Déclaration unanime des treize États unis d'Amériqueréunis en Congrès le 4 juillet 1776 Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité l'oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.

Nous tenons pour évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Trente ans de "Bonheur National Brut", le Bhoutan tire le bilan. Avec Clémentine Méténier, envoyée spéciale au Bhoutan. Il y a trente ans, ce petit royaume de 700.000 habitants coincé entre la Chine et l'Inde s'est fait connaître en inventant le "Bonheur National Brut". C'est celui qu’on appelle le "quatrième Roi" qui à l'époque, propose cette nouvelle idée de bien-être alternatif au PIB et au "tout croissance", en écho aux réflexions menées sur les limites de la croissance en Europe et aux Etats-Unis.

Le BNB repose sur quatre piliers : le développement équitable, la protection de l’environnement, la bonne gouvernance et la préservation de la culture dans ce pays bouddhiste. Tous les trois ans, un sondage est réalisé auprès de la population pour calculer son "état de bonheur". Ce concept de Bonheur National Brut est longtemps resté très théorique. Faut-il mesurer le bonheur pour bien gouverner ? Une société du bonheur.

©Le Livre de Poche Le célèbre roman1 des années 1930 de l’écrivain anglo-américain, Aldous Huxley (1894-1963), qui connut un succès international, pose sous une forme utopique des questions centrales et troublantes sur la relation entre régime politique (ici mondialisé) et bonheur. Le titre anglais – Brave new world – tiré d’une citation de Shakespeare (La Tempête) ne renvoie pas exactement à la connotation à la fois leibnizienne et voltairienne du titre français. Ce nouveau monde possède une perfection ordonnée et esthétique (« brave »), il est un absolu et non pas quelque chose que l’on atteint par défaut, comme les personnages du Candide de Voltaire à l’issue des terribles épreuves qui les ont menés, selon la célèbre formule, « à cultiver leur jardin ».

Le monde d’Huxley, quant à lui, se donne comme la plus haute réalisation d’une organisation de la société humaine, sa mise en ordre totale et parfaite. Bonheur ou cauchemar ? Le bonheur contre la liberté ? Un bonheur non-humain ? ©L.E.

Géorgie : Le parti du bonheur vaincra t-il ?

Kant, Du rapport de la théorie et de la pratique dans le droit politique. A la poursuite du bonheur national brut. Michèle Delaunay: «Le bonheur ne peut pas être la finalité de la politique, mais tout ce qu'on fait a pour but d'y contribuer» Forcément, quand on débute la politique à 60 ans, on ne pense pas tout à fait comme les autres. Les autres: derrière cette catégorie grossière se cachent ceux qui empruntent le «tunnel». Les énarques hautains, les hiérarques des partis, les apparatchiks, tous déconnectés de la «vraie vie», celle où l'on est obligé de payer ses factures et son loyer sous peine d'être chassé de chez soi.

«Je ne suis pas du tout du sérail politique», entame Michèle Delaunay, comme une profession de foi. Pour ceux qui l'avaient oublié, Michèle Delaunay fut la ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie du gouvernement Ayrault. C'était entre le 16 mai 2012 et le 31 mars 2014. C'était il y a six mois. C'était il y a déjà si longtemps. «On est venu me chercher pour faire de la politique» En 2001, Michèle Delaunay est élue pour la première fois au conseil municipal de Bordeaux. «On est vraiment venu me chercher pour que je fasse de la politique. «Je n'ai pas du tout regretté...» Elle conclut: