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Phénoménologie

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Reconnaissance, identité et intégration sociale - Autrui-en-moi dans la phénoménologie de l’intersubjectivité : Sartre, Merleau-Ponty, Lévinas et la reconnaissance instable - Presses universitaires de Paris Ouest. P. 123-141 Pour Vincent Descombes, la violence inhérente à la notion de sujet laisse la phénoménologie dans une impasse où l’équilibre intersubjectif ego-alter s’avère impossible, voire logiquement contradictoire : « Nouvelle version du récit de la rencontre de Vendredi par Robinson Crusoé, la phénoménologie d’autrui ne cesse de présenter les faces multiples de la contradiction : autrui est pour moi un phénomène, mais je suis, moi aussi, un phénomène pour lui ; manifestement, l’un de nous deux est de trop pour le rôle de sujet et devra se contenter d’être pour lui-même ce qu’il est pour l’autre.

Reconnaissance, identité et intégration sociale - Autrui-en-moi dans la phénoménologie de l’intersubjectivité : Sartre, Merleau-Ponty, Lévinas et la reconnaissance instable - Presses universitaires de Paris Ouest

Page d'accueil - Site Jimdo de michelhenry! Dominique Janicaud : La phénoménologie dans tous ses états - Le tournant théologique de la phénoménologie française suivi de La phénoménologie éclatée. Les éditions Gallimard ont eu l’excellente idée, avec l’accord des éditions de l’Eclat, de publier ensemble deux textes de Dominique Janicaud qui furent extrêmement marquants dans le paysage philosophique français des années 90, à savoir Le tournant théologique de la phénoménologie française [1] et La phénoménologie éclatée [2] sous le titre de La phénoménologie dans tous ses états [3].

Dominique Janicaud : La phénoménologie dans tous ses états - Le tournant théologique de la phénoménologie française suivi de La phénoménologie éclatée

Renaud Barbaras : Dynamique de la manifestation. On saluera le geste audacieux de Renaud Barbaras qui, dans ce remarquable essai publié chez Vrin [1], nous conduit à l’accomplissement de la déréification du sujet – celle au bout de laquelle les phénoménologues n’étaient pas allés.

Renaud Barbaras : Dynamique de la manifestation

Renaud Barbaras établit le sujet comme un mouvement (un désir) et le monde auquel il appartient comme une réalité processuelle : notre mouvement procède de l’archi-mouvement du monde ; la phénoménologie dynamique renvoie à une dynamique phénoménologique qui est synonyme d’une cosmologie pour notre auteur. Dès lors, la différence du sujet, sans laquelle il n’y a pas de corrélation, ne peut que correspondre à une scission, plus originaire encore, qui affecte le procès même de la manifestation sans néanmoins en procéder.

Maldiney

Emmanuel Falque : Le combat amoureux (Partie I) « Tout ce que j’ai fait, c’est, dans ma vie, d’amener à la limite ce que, vous-mêmes, vous avez peur d’amener ne serait-ce qu’à moitié. » [1] Le titre du nouvel essai d’Emmanuel Falque ne peut laisser le lecteur indifférent.

Emmanuel Falque : Le combat amoureux (Partie I)

Sa beauté et sa force étonnent. Par ce choix, le philosophe chrétien semble se placer sous les auspices de la figure d’Eros, fils de Poros et Penia, cet amoureux et ce chercheur « vaillant, aventureux » [2]. Et qui connait l’œuvre de Falque sait combien il importe à ce philosophe de ne pas rester sur place, mais de partir, d’être ce voyageur à l’écoute, attentif à cette voix qui le pousse à risquer la haute mer avec vigueur, courage et grande générosité. Car le titre annonce bien une aventure – celle du philosopher lui-même. Aussi ce combat ne peut-il être qu’ « amoureux » dès lorsqu’il reconnaît en autrui un semblable, un frère, mais aussi un « autre » singulier qui, dans sa singularité interroge ma propre différence.

Jean-Luc Marion : Courbet ou la peinture à l'oeil. Depuis Heidegger et son analyse des souliers de Van Gogh, semble planer le muet impératif adressé à la phénoménologie de rechercher dans l’œuvre peinte, en tant qu’elle se montre, la confirmation des analyses de la phénoménalité qu’élabore chaque auteur.

Jean-Luc Marion : Courbet ou la peinture à l'oeil

Ainsi en va-t-il de Merleau-Ponty avec Cézanne, de Michel Henry avec Kandinsky, et désormais de Jean-Luc Marion avec Courbet. Celui-là vient en effet de consacrer à celui-ci un bel ouvrage érudit [1] où se trouvent mises à l’épreuve un certain nombre d’analyses phénoménologiques – en premier lieu celle de la saturation – tandis que l’auteur nous révèle sa passion pour le peintre d’Ornans à partir d’une description assez intime, voire émouvante, de son enfance. Emmanuel Alloa et Adnen Jdey (dir.) : Du sensible à l’œuvre. La phénoménologie puise dans l’art une expérience qui lui donne vie.

Emmanuel Alloa et Adnen Jdey (dir.) : Du sensible à l’œuvre

Forte de la reconnaissance de l’expérience sensible comme élan premier de la pensée, elle trouve dans les arts de quoi nourrir ses intérêts théoriques. Merleau-Ponty appartient à ces philosophes qui s’engagent dans le monde pour en penser les créations et laisser la pensée se transformer à leur contact. CARP.

Husserl

Heidegger. Merleau-Ponty : Causeries. Texte et voix de l’auteur Publié le 22 août 2010, mise à jour le 26 août 2010 par vventresque Articles connexes (même(s) mot(s)-clé(s) :.

Merleau-Ponty : Causeries

Merleau-Ponty, Causeries (I) : texte annoté :. Merleau-Ponty, Causeries : synthèse Causeries enregistrées pour la radio et diffusées en 1948. Levinas. Déconstruction. Marcel Hénaff : Le don des philosophes. L’ouvrage Le don des philosophes, Repenser la réciprocité (Paris, Seuil, 2012) du philosophe et anthropologue Marcel Hénaff a récemment fait l’objet d’une recension de Frédéric Porcher sur ce site.

Marcel Hénaff : Le don des philosophes

Notre collègue en a remarquablement présenté le projet essentiel. Proposer un regard croisé, c’est néanmoins tenter d’en approfondir quelques points ciblés, c’est surtout insister sur la sortie d’un ouvrage fondamental sur la question du don et de la réciprocité. Franck Dalmas : Lectures phénoménologiques en littérature française. 1.

Franck Dalmas : Lectures phénoménologiques en littérature française