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Ouvrages sur Levinas

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Levinas and Camus: Humanism for the Twenty-First Century - Tal Sessler. Miguel Abensour : Emmanuel Levinas, l'intrigue de l'humain. L’ouvrage [1] propose une série de six entretiens entre deux « spécialistes » d’Emmanuel Levinas : Danielle Cohen-Levinas et Miguel Abensour.

Miguel Abensour : Emmanuel Levinas, l'intrigue de l'humain

On l’aborde avec la légère appréhension que suscite ce genre de discussions : crainte d’une technicité à outrance, de l’obscurité des enjeux, des débats internes, etc. Toutefois, il n’en sera rien. Est-ce en raison du rapport original et, pourrait-on dire, « biaisé » que les deux auteurs entretiennent à la pensée de Levinas ? Danielle Cohen-Levinas est musicologue autant que philosophe, et son approche des textes se nourrit indissociablement des deux perspectives. Miguel Abensour, quant à lui, aborde l’auteur depuis un questionnement politique qui ne s’énonce pas d’emblée en termes levinassiens. Du point de vue des études spécialisées, d’abord, on y trouve la reprise et le développement de certains thèmes peu abordés par les commentateurs.

Mylène Botbol-Baum et Anne-Marie Roviello (coord.) : Arrachement et évasion : Levinas et Arendt face à l’histoire (partie 1) Mylène Botbol-Baum et Anne-Marie Roviello (coord.) : Arrachement et évasion : Levinas et Arendt face à l’histoire (partie 2) Cet article constitue la suite de celui-ci.

Mylène Botbol-Baum et Anne-Marie Roviello (coord.) : Arrachement et évasion : Levinas et Arendt face à l’histoire (partie 2)

VI) « Le visage et le langage : variations iconoclastes sur le Mitsein » Dans la contribution de Françoise Collin qui signait ici son dernier texte, la progression du texte n’est pas très structurée, et comme son sous-titre l’indique, il s’agit plus de variations, de remarques mêlées que de la démonstration d’une thèse précisément défendue. Après le rappelle de points communs entre les deux penseurs, Françoise Collin remarque que « tous deux partent de la réalité de l’ « être avec » - du Mitsein qui n’est pas seulement un fait – une structure – mais un acte permanent – et leur philosophie est une philosophie pratique plus qu’une métaphysique ou une ontologie.

C’est à l’élucidation et à la repensée de ce Mitsein, décliné respectivement en termes d’altérité ou en termes de pluralité, et confronté à ses formes déviantes qu’ils s’attachent l’un et l’autre. » (p. 94) Puis, F. VII) « Hannah Arendt : Amor mundi penser et agir après le totalitarisme » Silvano Petrosino : La Scène de l'humain pensée grâce à Derrida et Levinas. Didier Franck, dramatique des phénomènes. L’œuvre de Didier Franck se compose aujourd’hui de Chair et corps (1981), Heidegger et le problème de l’espace (1986), Nietzsche et l’ombre de Dieu (1998), et d’un recueil de textes de Fink, traduits en 1974 sous le titre De la phénoménologie.

Didier Franck, dramatique des phénomènes

À cela il faut ajouter des articles, réunis dans le livre discuté ici même : Dramatique des phénomènes. Si l’on en restait à cette présentation, on poserait pourtant plus de problèmes qu’on en résoudrait : quelle est la continuité de l’œuvre, quelle place donner à la phénoménologie, quelle signification donner aux articles par rapport aux livres ? Dans le dernier livre, en particulier, s’agit-il de procéder à une compilation, toujours utile d’ailleurs car elle permet d’accéder à des articles qu’on pouvait ignorer ? S’agit-il plutôt de souligner une évolution, ou au contraire de faire apparaître une continuité par-delà les ruptures manifestes ou le déplacement des centres d’intérêt ? Pourquoi Lévinas ? Lévinas phénoménologue. Raphaël Lellouche : Difficile Levinas, peut-on ne pas être levinassien ? Raoul Moati : Evénements nocturnes. Levinas est devenu, au fil des années, non plus le nom d’un philosophe mais le symbole d’une tragédie : auteur d’une philosophie exigeante, complexe, nourrie à la fois de la phénoménologie, de la grande culture slave et de la religion juive, il s’est vite vu réduire, avec le fameux « visage », à une sorte de slogan de supermarché, lui-même doublé d’une récupération doxique par l’époque, faisant de lui la caution « philosophique » d’un inconditionnel accueil ou respect de l’Autre quelles qu’en soient ses formes.

Raoul Moati : Evénements nocturnes

Tout porte ainsi à croire que la perception de la pensée de Levinas évoque chez nos contemporains quelque chose comme une niaiserie surréaliste à travers laquelle une sorte de visage de manga, excessivement rond, outrageusement blanc et doté de deux petites pommettes rouges et circulaires que surmonteraient une paire d’yeux innocents et grands ouverts, susurrait d’une voix suraiguë : « ne me tue pas, ne me tue pas ! » Colloque de Cerisy. Dominique Janicaud : La phénoménologie dans tous ses états - Le tournant théologique de la phénoménologie française suivi de La phénoménologie éclatée. Les éditions Gallimard ont eu l’excellente idée, avec l’accord des éditions de l’Eclat, de publier ensemble deux textes de Dominique Janicaud qui furent extrêmement marquants dans le paysage philosophique français des années 90, à savoir Le tournant théologique de la phénoménologie française [1] et La phénoménologie éclatée [2] sous le titre de La phénoménologie dans tous ses états [3].

Dominique Janicaud : La phénoménologie dans tous ses états - Le tournant théologique de la phénoménologie française suivi de La phénoménologie éclatée