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Home - GMO Seralini. Qui sème le doute récolte... Le pouvoir de mobilisation de la communauté scientifique par les systèmes de lobbying a quelque chose d’effarant et on le voit encore une fois au sujet de l’« affaire Séralini ».

Qui sème le doute récolte...

Dans un livre paru l’an dernier, « Merchants of doubt » (traduit récemment par Jacques Treiner – ed. Le Pommier), deux sociologues américain(e)s montrent comment des grands noms de la science se sont laissés embaucher par des fondations et associations soutenues par le lobby des producteurs de tabac pour semer le doute sur les méfaits du tabac. Il est fascinant de voir comment ces groupes, une fois leur combat perdu, se sont reconvertis dans les écoscepticismes de tous genres, à commencer bien sûr par le climatoscepticisme. Le pouvoir de mobilisation de la communauté scientifique par les systèmes de lobbying a quelque chose d’effarant et on le voit encore une fois au sujet de l’« affaire Séralini ».

Il y a quelques semaines la même revue publiait un autre article où les résultats allaient dans le sens inverse. TOUS COBAYES ? : BANDE-ANNONCE TRAILER HD. L’humour irrésistible du Professeur Séralini. Alors que l’étude de Séralini et al.

L’humour irrésistible du Professeur Séralini

Sur le nourrissage de rats au maïs NK 603 a été totalement discréditée, comme le reste de son œuvre, l’intéressé persiste et signe, dans des termes qui fleurent bon la pseudoscience et que nous analyserons dans un ultime article. En attendant de ruiner une fois pour toutes cette étude qui n’aurait jamais dû être publiée dans une revue scientifique de bonne tenue comme c’est le cas de Food and Chemical Toxicology, jetons juste un œil sur le mode de défense choisi par le gourou du CRIIGEN face à une critique quasi-unanime : celle-ci compterait pour du beurre, tandis que seule compterait la publication (curieusement acceptée, pour des raisons que l’on cherche encore à analyser) dans une revue à comité de lecture.

Or, Food and Chemical Toxicology est une bonne revue scientifique. Est-ce pour autant suffisant pour créditer tout article de cette revue ayant passé le filtre de la revue par les pairs ? Anton Suwalki. Comment un OGM, un pesticide et un système peuvent être toxiques. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, Criigen Dans le domaine de la toxicologie alimentaire, Food and Chemical Toxicology est sans aucun doute la revue la plus réputée au monde.

Comment un OGM, un pesticide et un système peuvent être toxiques

Son comité de lecture a étudié quatre mois durant notre étude et pris soin de nous demander des analyses complémentaires avant d'accepter de la publier (Tous cobayes, Flammarion, 256 p., 19,90 euros). Nos résultats ont montré la nocivité d'une absorption sur le long terme d'un organisme génétiquement modifié (OGM) alimentaire, le maïs NK603, et de l'herbicide qui lui est associé, le Roundup. Il s'agit de la première étude toxicologique menée sur deux ans et fondée sur un tel nombre de paramètres biologiques, d'analyses anatomo-pathologiques, etc. A ce jour, plus de 160 scientifiques du monde entier nous ont apporté leur soutien ou souligné l'originalité de notre travail, dont l'unique statisticien de l'Académie des sciences. 1. 2. 3.

Ecouter, réécouter Le Choix d'Yves Calvi du 22-10-2012 : l'émission radio de Yves Calvisur RTL.fr. Séralini : «Notre étude sur les OGM porte sur deux ans, contre trois mois seulement pour celles autorisant les cultures...» Le 19 septembre, le professeur Gilles-Eric Séralini a lancé un pavé dans la mare des OGM en publiant une étude dans une revue de toxicologie Food & Chemical Toxicology.

Séralini : «Notre étude sur les OGM porte sur deux ans, contre trois mois seulement pour celles autorisant les cultures...»

Durant vingt-quatre mois, l'équipe du chercheur a nourri des rats à partir de maïs OGM NK-603. D’après leurs conclusions, les rats nourris au maïs transgénique ont développé cinq fois plus de tumeurs que les rats témoins. Depuis la publication, les critiques fusent : la méthodologie de l'équipe de l’université de Caen serait mauvaise et les intentions clairement militantes. L’Autorité européenne de sécurité sanitaire a retoqué l'étude, la jugeant insuffisante. Le Haut Conseil des biotechnologies et l’Anses ont été saisis par les ministres de l'Ecologie et de l’Agriculture. Depuis sa parution, votre étude est très controversée, notamment sur sa méthodologie. On nous reproche notre protocole, or, nous avons récolté jusqu'à 100 paramètres biochimiques par rat, 11 fois sur 200 rats.

Très franchement, rien. Absolument. EXCLUSIF : Séralini répond à ses détracteurs.