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L'intelligence artificielle qui fait du journalisme. Wordsmith remplacera-t-il un jour le journalisme ? Rien n'est moins sûr, mais en tout cas, l'intelligence artificielle qui permet d'automatiser l'écriture de nombreux articles s'ouvre au public en bêta. Si les titres générés aléatoirement par le bot du Click-o-tron vous ont fait sourire, l’intelligence artificielle dans la presse écrite n’est pas une technologie prévue pour un futur incertain. Wordsmith est déjà utilisé par des tas de compagnies renommées : Associated Press, Yahoo, Samsung ou encore Comcast aux États-Unis ont été les premiers clients et testeurs du logiciel développé par Automated Insights.

Mais que fait Wordsmith, en pratique ? Eh bien c’est assez simple : le service écrit des articles en anglais à partir de données renseignées dans un tableur. Ces informations peuvent être entrées à la main ou renseignées automatiquement si elles proviennent de bases de données. Quel est le but d’une telle plateforme ? L'intelligence artificielle de Google écrit maintenant des poèmes... de merde. Google ne connaît aucune limite : les tentatives pour développer une intelligence artificielle au sein de la société sont souvent orientées vers la littérature.

Et pour conférer à l’outil des ressources de plus en plus complexes, les ingénieurs s’efforcent de lui apprendre à lire. Au point que, maintenant, Google rédige des poèmes – avec un style plutôt adolescent geek. Les équipes de Google l’ont un peu poussé dans de sens. Surian Soosay, CC BY 2.0 Dernièrement, pour développer le moteur AI – pour Intelligence Artificielle – les ingénieurs ont fait engloutir 2865 romans d’amour à la machine. Pourquoi lui avoir fait enregistrer des romans d’amour ? Désormais, c’est de la poésie que Google découvre, toujours dans la perspective de lui faire développer des capacités de communication plus fluides. I went to the store to buy some groceries. i store to buy some groceries. i were to buy any groceries. horses are to buy any groceries. horses are to buy any animal. horses the favorite any animal. Watson, l'intelligence artificielle d'IBM, va publier un livre de recettes. Une paella indienne au curcuma, une salade Caesar turco-coréenne aux anchois, des boulettes crevettes-agneau façon créole… Voilà quelques idées gastronomiques sorties des circuits de Watson, l'intelligence artificielle compétente dans de nombreux domaines créé il y a quelques années par IBM.

Watson a quelques belles réussites à son actif, comme une victoire au jeu télévisé américain Jeopardy!. Il avait déjà été utilisé pour inventer des recettes. et gérer un food truck. En juillet dernier, IBM et le magazine Bon appétit avaient lancé une application pour aider les amateurs de cuisine «à se servir des capacités cognitives avancées de Watson pour créer des nouvelles recettes et des combinaisons gastronomiques jamais inventées». Mais voilà que Watson se lance dans la littérature culinaire, «avec l’aide de quelques spécialistes humains», précise quand même The Guardian.

Pour aboutir à une recette, les cuisiniers de l’Institute of Culinary Education entrent quelques ingrédients ou consignes. Une-robot-lecture. Julien Gracq / Jean-Paul Goux. Ce qui frappe d'abord dans “Bing” (ou dans “Sans”, publié également dans le recueil “Têtes-Mortes”, Les Éditions de Minuit, 1972), c'est le flux continu des mots, leur quasi-agglutination ; c'est l'absence de ponctuation, de toute indication de séparations facilitant l'identification de ce qui pourrait constituer des "unités lexicales indépendantes".

Très peu d'articles, même indéfinis, qui restent en général associés à des entités abstraites ("un sens", "une issue", "un mètre", "une seconde", "un peu moins", "toujours la même", "toujours les mêmes"), à de très rares exceptions près ("seuls les yeux", "les chairs blessées roses", "invisibles rencontres des faces") ; pas non plus de possessifs (sauf "chacun sa trace"). Le texte apparaît comme une suite d'énonciations réduites à l'essentiel, incomplètes ; d'énonciations par bribes, reprises, amplifications, retours, alternances, expansions, répétitions. Sans donner pour autant l'impression d'une litanie. N. B. Avec «Ada», Antoine Bello met l’intelligence artificielle au boulot. Tous les jours de la semaine, la rédaction de 20 Minutes ou ses lecteurs vous proposent une idée de roman à dévorer ou à offrir.

Aujourd’hui, Ada d'Antoine Bello chez Gallimard (368 pages, 21€). Une citation : « Ada n’a aucun repère. Elle tient le viol pour un hobby inoffensif et le divorce pour une calamité. » Pourquoi choisir ce livre ? Parce que ce roman parle d’un sujet franchement d’actualité, mais plutôt rare dans la littérature française : l’émergence des intelligences artificielles. >> A lire aussi : Avec «Et mes yeux se sont fermés», Patrick Bard raconte l'embrigadement d'une ado dans Daesh L’essentiel en 2 minutes : L’intrigue. Les personnages. Le lieu. L’époque. >> A lire aussi : «Tropique de la violence» de Nathacha Appanah nous plonge dans les ghettos de Mayotte L’auteur.

Fiche réalisée par la rédaction de 20 Minutes. Une intelligence artificielle a presque remporté un prix de littérature - Pop culture. Un concours littéraire japonais a vu se présenter 11 auteurs robotiques sur les 1 450 participants. Un seul a réussi à se retrouver au sommet de l'affiche, devant des écrivains faits de chair et d'os. Jusqu’à aujourd’hui, les robots écrivains étaient connus pour leur compétence sur de courts textes qui font appel à de nombreuses données, dates, lieux, chiffres etc. Les robots aspirants journalistes par exemple se multiplient notamment dans l’information financière. Mais cette fois-ci, les écrivains de la Littérature — avec un L majuscule — ont peut-être du souci à se faire.

Durant un concours de romans japonais, le Hoshi Shinichi Literary Award, où étaient inscrits plus de 1 450 candidats, 11 étaient en fait des intelligences artificielles. Et un de ces écrivains virtuels a réussi à impressionner le jury avec un roman sobrement nommé : Le jour où un ordinateur écrit un roman. « Je fus surpris du travail, car c’est un roman très structuré. Un roman coécrit par un ordinateur sélectionné pour un prix littéraire. Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Japan News, The Asahi Shimbun Un court roman écrit par une équipe d'humains et un programme d'intelligence artificielle a passé le premier tour de sélection pour le prix littéraire japonais Nikkei Hoshi Shinichi, rapporte Japan News. Une équipe de chercheurs, dont un professeur de la Future University à Hakodate, a mis en place les paramètres du livre, tels que le l'intrigue et le genre des personnages, puis le programme d'intelligence artificielle a écrit le roman en sélectionnant des mots et des phrases préparés par les humains.

L'ouvrage, intitulé Le jour où un ordinateur écrira un roman, n'a cependant pas gagné. Le prix Hoshi Shinichi est un concours de science-fiction qui encourage les auteurs autres qu'humains à envoyer leurs textes. Quatre romans coécrits avec de l'intelligence artificielle avaient été soumis, mais seul un à réussi à passer le premier tour. Les juges ne savaient pas quels romans avaient été rédigés avec l'aide d'un ordinateur.