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Luxe

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Les marques de luxe peinent à vendre via les réseaux sociaux. Malgré des investissements conséquents, les marques de luxe peinent à transformer l’engagement généré par les réseaux sociaux en expérience d’achat.

Les marques de luxe peinent à vendre via les réseaux sociaux

Les marques de luxe ont longtemps été opposées au déploiement de leur univers en ligne, par peur de diluer le prestige de leurs produits dans une expérience client dématérialisée. Face au développement des réseaux sociaux, celles-ci ont néanmoins été contraintes de transposer leur présence en ligne, avec succès parfois. C’est notamment le cas de Burberry et de sa campagne virale The Art of Trench ou encore récemment Hermès, maison pourtant traditionnelle et à la présence en ligne limitée. Les marques en multipliant des campagnes en ligne sont ainsi devenues des spécialiste de l’engagement digital. Cependant un rapport récent pointe la difficile conversion de cette présence en ligne en ventes fermes sur ces plateformes. Une faible conversion du contenu digital en ventes réelles Vers davantage d'intégration?

En temps de crise, le luxe redevient durable. C'est un sujet délicat qui revient souvent dans les commentaires de ce blog : l'écologie serait un truc de bobos, et seuls les plus riches pourraient se payer le luxe d'une consommation responsable.

En temps de crise, le luxe redevient durable

Mais interrogeons l'épineuse question du luxe, justement: ce secteur de l'économie ne connaît pas la crise et son image est souvent associée à celle des paillettes, du strass et de l’argent qui coule à flot, entre mélange d’excès en tout genre et de futilité assumée. Ceci étant, le vrai luxe n’est-il pas plus durable qu’on ne le pense ?

D’ailleurs, quels sont les vrais luxes aujourd’hui ? Un luxe sans classe Tiré par la hausse de la consommation des riches chinois ou brésiliens, le secteur du luxe connaît une croissance impudique: ses ventes ne cessent de croître, et le fossé continue de se creuser entre les plus riches et les plus pauvres. Il y a luxe... et blinbling ! Cécile Lochard - Photo: Ocean/Corbis Slow Made Être soi Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter. Le secteur du luxe se joue de la crise... mais des défis se profilent. "C'est la troisième année consécutive que le marché du luxe connaît une croissance à deux chiffres", fait remarquer le cabinet de conseil en management Bain & Company dans son étude annuelle sur le marché du luxe.

Le secteur du luxe se joue de la crise... mais des défis se profilent

Un secteur qui n'a donc que faiblement pâti de la crise économique et financière, puisqu'il n'a accusé une récession qu'en 2008-2009. Cette année, les ventes de produits de luxe devraient croître de 10%, atteignant une valeur totale de 212 milliards d'euros. La zone Asie-Pacifique devrait enregistrer la plus forte hausse des ventes (+18% sur un an), suivie par l'Amérique (+13%) puis dans une moindre mesure, l'Europe (+5% contre +10% en 2011). Plus de ventes via Internet, des attentes différentes des jeunes clients Le cabinet prévoit toutefois un ralentissement de l'augmentation de la demande pour la période allant de 2013 à 2015, tablant sur une croissance annuelle moyenne du marché comprise entre 4 et 6%.