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Anthony Corriveau

Que se passera-t-il une fois que l’Etat islamique sera vaincu? Onze ans et des milliards de dollars plus tard, les troupes américaines sont une nouvelle fois en Irak, après s’en être retirées en 2011. Cette fois-ci, elles feraient bien de prévoir de rester longtemps. Lorsque les troupes américaines étaient sur le point d'envahir l’Irak en 2003 pour déloger Saddam Hussein du pouvoir, David Petraeus, alors major-général, a dit à un reporter: «Dites-moi comment ça se termine.» Onze années et des centaines de milliards de dollars plus tard, des milliers de soldats américains sont une fois de plus en Irak, aux prises avec un ennemi différent.

Mais la même question résonne toujours. Du long terme Le retrait des forces américaines en 2011, à la suite de l’échec des négociations avec l'Irak en vue d’un accord lié à la sécurité, a déjà été rendu caduc par l'ordre du Président Barack Obama d’envoyer près de 3.100 soldats former l’armée irakienne à faire face à l’Etat islamique, aussi connu sous le nom d'EIIL. Chiites, sunnites et Kurdes Le précédent du Kosovo. Terrorisme. Les dossiers secrets de l'Etat islamique. Le groupe terroriste a lancé d'ambitieuses opérations d'espionnage avant son offensive de juin 2014 afin d'instaurer son califat en Syrie et en Irak, révèle une enquête du Spiegel. En janvier 2014, Haji Bakr, ex-colonel des services secrets de l'armée de l'air irakienne sous Saddam Hussein, est tué dans une offensive de l'Armée syrienne libre (ASL) à Tal Rifaat, à une trentaine de kilomètres au nord d'Alep. De son vrai nom, Samir Abd Muhammad al-Khlifawi, Haji Bakr, était l'un des cerveaux de l'Etat islamique.

Peu de temps après sa mort, des documents confidentiels qu'il avait lui-même rédigé ont été retrouvés dans un des QG du groupe Etat islamique. C'est en grande partie en s'appuyant sur l'analyse de ces documents secrets que l'hebdomadaire allemand Der Spiegel révèle les coulisses de l'avancée de l'Etat islamique en Syrie. Surveillance paranoïaque La partie la plus intéressante de l'article concerne en effet la description du plan mis en place avant l'offensive militaire en Syrie. Comment l'Etat islamique contourne la censure sur les réseaux sociaux. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Depuis des mois, les combattants de l'Etat islamique ont fait des réseaux sociaux, et plus particulièrement de Twitter, l'un de leurs principaux canaux de propagande.

Mais après la diffusion en grand nombre de la vidéo de l'assassinat du journaliste américain James Foley, le réseau social a entrepris depuis quelques jours de faire le ménage parmi ces profils. Lire : Les images de la décapitation de James Foley en partie retirées des réseaux sociaux Si plusieurs dizaines de comptes affiliés à l'Etat islamique, diffusant parfois des images extrêmement violentes, y sont toujours actifs, nombre d'utilisateurs ont été bloqués par le réseau, poussant les djihadistes à trouver des alternatives pour diffuser leurs messages. Leur préférence est allée à Diaspora. Plusieurs centaines de comptes ont été créés depuis quatre jours par des membres ou des sympathisants de l'Etat islamique sur ce réseau social. Un réseau difficile à censurer. "Le compte à rebours est enclenché" : l'Etat islamique inonde les réseaux sociaux de photos suggérant que ses partisans sont déjà au cœur de l'Europe.

Profitant de la crise des réfugiés syriens et libyens, des djihadistes de l'EI se seraient glissés dans les rangs de migrants pour infiltrer le continent. Exploitant leur pouvoir de terreur jusqu'au bout, des partisans du groupe djihadiste Etat Islamique (EI) ont récemment posté des photos sur les réseaux sociaux montrant qu'ils avaient déjà rejoint le territoire européen. Profitant de la crise des réfugiés syriens et libyens, ces terroristes se seraient glissés dans les rangs d'immigrés pour atteindre les portes de l'Europe et notamment celles de l'Italie. C'est en tout cas devant le Colisée de Rome, des véhicules de police ou dans des lieux publics tels que des gares et des expositions très visitées, que les partisans de l'EI ont photographié des morceaux de papier sur lesquels était inscrite la mention suivante : "Jusqu'à l'heure zéro".

Parallèlement à son entrée en Europe, l'EI a également affirmé avoir (...)lire la suite sur Atlantico. L'État islamique attaqué au sol par des militaires canadiens. Un accrochage dans le nord de l'Irak a opposé récemment des forces spéciales canadiennes à des combattants du groupe État islamique, dont au moins deux ont été abattus lors du premier engagement au sol révélé entre la coalition internationale et le groupe jihadiste. Les commandos canadiens se trouvaient sur le front afin de préparer de futurs bombardements contre le groupe État islamique lorsqu'ils ont dû essuyer un feu nourri, a expliqué lundi l'état-major canadien, plaidant le droit à «l'autodéfense». L'incident s'est produit au cours des sept derniers jours.

(capture d'écran, TVA Nouvelles) Comme la France, le Canada a déployé des avions de chasse et des forces spéciales en Irak, tout en insistant sur le fait que ces soldats servaient à la formation des troupes de Bagdad et des milices kurdes. Les forces spéciales canadiennes étaient présentes au nord de l'Irak pour y rencontrer de haut-gradés de l'armée irakienne lorsqu'ils ont été pris à partie. Combien coûtera la guerre contre l’État islamique? C'est un secret! Combien coûtera la mission militaire canadienne contre l’État islamique?

Selon le gouvernement Harper, ce n’est pas de nos affaires. Contrairement à une pratique bien établie, les coûts spécifiques de la participation canadienne à l’ « Opération Impact » contre l’État islamique en territoire irakien (et bientôt en Syrie également) seront tenus secrets et ne seront donc pas rapportés en détails dans le prochain budget fédéral.

Ce sera le cas également pour les coûts de la participation canadienne à l’« Opération Réassurance » menée par l’OTAN en Ukraine. Des coûts modestes? Lundi, la majorité conservatrice aux Communes s’est donné le mandat de prolonger et d’étendre la mission canadienne d’appui à la guerre contre l’État islamique. Ce faisant, le gouvernement Harper se plaçait dans une position enviable en étant l’unique parti qui défende une intervention qui recueille des niveaux impressionnants d’appui dans l’opinion publique. Faut-il tenir tout secret?

Enjeux

Al-Qaida/les Talibans => quelles différences ? - OrthoPrep, préparation au concours d'orthophoniste. Al-Qaida Al-Qaida (« la Base ») est un mouvement islamiste fondé par le cheik Abdullah Yusuf Azzam et son élève Oussama Ben Laden en 1987. D'inspiration sunnite fondamentaliste, il considère que les gouvernements « croisés » (occidentaux), avec à leur tête celui des États-Unis, interfèrent dans les affaires intérieures des nations islamiques et ce dans l'intérêt unique des sociétés occidentales. Il recourt au terrorisme pour faire entendre ses revendications.

Les actions revendiquées au nom d'Al-Qaida sont considérées comme des actes terroristes par l'essentiel des États et des observateurs. Le groupe est placé sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union Européenne, du Royaume-Uni, de l'Australie, de la Russie, de l'Inde et de la Turquie. Sans dresser de liste officielle, la Franceconsidère elle aussi Al-Qaida comme groupe terroriste.

Les talibans Les talibans, eux, sont des « néo fondamentalistes ». Les talibans pakistanais tendent la main à l'État islamique. Une alliance entre les deux entités amplifierait le flot de djihadistes pakistanais vers l'Irak et la Syrie. De notre correspondant à New Delhi Samedi 4 octobre, à la veille de l'Aïd-el-Kébir, le porte-parole des talibans pakistanais (TTP) a envoyé un communiqué aux médias locaux. Le texte de trois pages appelle la population à soutenir l'insurrection contre les forces de sécurité pour instaurer un régime islamique au Pakistan. Jusque-là, rien de nouveau. Mais le dernier paragraphe est inhabituel: «À nos frères, les moudjahidins qui se battent en Irak et en Syrie, nous sommes fiers de vos succès. Le chef du TTP, Fazlullah, enfonce ensuite le clou dans un enregistrement audio: «Si le commandeur des croyants, le mollah Omar (chef des talibans afghans, NDLR), nous l'ordonne, nous sommes prêts à envoyer nos combattants en Syrie, en Irak, ainsi qu'au Yémen», lance-t-il d'une voix autoritaire.

L'aide à l'État islamique (EI) envisagée par Fazlullah n'a rien de surprenant. Revue militarire canadienne Vol 14. No 1. Pour plus d'information sur comment accéder ce fichier, veuillez consulter notre page d'aide. Introduction En 2012, la direction de l’Université du Manitoba m’a invité à donner une conférence sur les opérations canadiennes en Afghanistan, en particulier du point de vue des grands enjeux de l’intervention canadienne et occidentale dans ce pays au cours des 20 dernières années. J’ai donc préparé une présentation fondée sur mes travaux préliminaires touchant l’histoire de l’Armée canadienne en Afghanistan entre 2001 et 2011, c’est-à-dire le projet dont je m’occupe actuellement pour l’Armée canadienne.

J’ai cependant réalisé, au cours de cette présentation et par la suite, que la conférence que j’avais préparée était trop détaillée et présumait une trop grande connaissance du sujet de la part des membres d’un public diversifié. Photo de Finbarr O'Reilly, Reuters RTR1RC4Y Le mème Le mème « Le jeu en valait-il la chandelle? Photo de Jorge Sila, Reuters RTX1YA6 Critères d’efficacité (CE) Notes.

Intervention canada

Sunnite chiite. Conferenceislamoccident200805.pdf. État islamique (organisation) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'État islamique (en abrégé EI) — en arabe الدولة الإسلامية (ad-dawla al-islāmiyya) — est une organisation armée djihadiste salafiste qui a proclamé le 29 juin 2014 l'instauration d'un califat sur les territoires irakiens et syriens qu'elle contrôle. Sa création remonte à 2006, lorsqu'Al-Qaïda en Irak forme avec cinq autres groupes djihadistes le Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif proclame l'État islamique d'Irak (EII), lequel se considère à partir de cette date comme le véritable État de l'Irak, puis également, à partir de 2013, de la Syrie.

Initialement lié à Al-Qaïda, l'EII s'en est progressivement affranchi, pour s'en séparer tout à fait en 2013. L'État islamique est considéré comme le mouvement djihadiste le plus violent au monde avec Boko Haram[46]. Les relations de l'EIIL avec Al-Qaïda, dirigé depuis la mort d'Oussama ben Laden par Ayman al-Zaouahiri, sont ambiguës. De l'Irak à la Syrie, aux origines de l'État islamique.

En armant et en finançant des milices tribales sunnites et certains groupes insurgés regroupés au sein des milices dites de la Sahwa (« le réveil »), Washington parvient à rallier une partie conséquente de la mouvance sunnite à la lutte contre l’EII. Cette politique porte ses fruits et permet un réel affaiblissement des djihadistes et une baisse conséquente du niveau de violence. Cependant, le retrait américain des villes à partir de 2009 se traduit par une reprise des attentats antichiites, et bientôt l’année 2011 se profile avec deux opportunités majeures pour l’EII : le retrait définitif des troupes américaines, prévu de longue date pour le mois de décembre, et la divine surprise de la guerre civile syrienne.

Dans la Syrie voisine, la dégradation de la révolution en guerre civile est une bénédiction pour l’EII. Ces évolutions sont concomitantes d’une dégradation considérable des rapports confessionnels en Irak. Coalition arabo-occidentale en Irak et en Syrie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Coalition internationale en Irak et en Syrie Pendant la guerre d'Irak et la guerre civile syrienne Irak et Syrie en 2015, au cours de la guerre d'Irak et de la guerre civile syrienne Cette coalition rassemble les États-Unis, les principaux pays européens, la France, l'Australie, le Canada, l'Arabie saoudite, la Jordanie, le Qatar, Bahreïn et les Émirats arabes unis[22]. L'Iran intervient également pour soutenir les gouvernements irakiens et syriens mais indépendamment de la coalition[23]. Les premières frappes contre des positions de l'État islamique débutent le 8 août 2014 en Irak et le 23 septembre en Syrie[18],[19].

Forces de la coalition[modifier | modifier le code] Allemagne[modifier | modifier le code] L'Allemagne envoie 40 instructeurs militaires en Irak[24]. Arabie saoudite[modifier | modifier le code] Le , le poste-frontière saoudien de Souaïf, situé près de la ville d'Arar, est attaqué par quatre hommes armés. Monde arabe : la guerre sunnites-chiites a commencé. Si vous interrogez les responsables politiques du Proche-Orient, tous jugeront, la main sur le coeur, que la confrontation sunnites-chiites n'existe pas. Que ce sont de vieilles histoires. Ils avanceront des explications politiciennes prosaïques. Les sociologues, chercheurs, économistes évoqueront la soif de démocratie, la cassure sociale, le besoin de modernité.

Avec une touchante unanimité, tous assureront que la question confessionnelle est secondaire. Et pourtant ! L'arc de crise qui se dessine de l'Iran à la Syrie, en passant par le Golfe, enflamme les anciennes lignes de fracture entre le monde sunnite et le monde chiite. La contestation à Bahrein - où les chiites sont majoritaires, mais le pouvoir aux mains des sunnites - a, elle, été réglée sans coup férir par l'armée saoudienne, qui a dépêché en mars 2011 un millier de soldats pour mater les récalcitrants, sans que le monde s'en émeuve particulièrement. La rivalité chiites-sunnites plonge ses racines dans l'histoire.