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BLOW OUT

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Blow out – La Kinopithèque. Brian de Palma, 1981 (États-Unis) Un vertige naît lorsque Jack essaie de retrouver la bobine enregistrée le soir du meurtre.

Blow out – La Kinopithèque

Il en place une sur son magnétophone et, au milieu de la pièce, comme la bobine, la caméra commence à tourner sur elle-même. Tout ce que l’on entend alors, c’est le mouvement de rotation de l’appareil que l’on confondrait presque avec celui d’un cœur qui bat lentement mais très fort. Panique : l’ingénieur du son, qui disparaît du champ puis réapparaît au fur et à mesure des cercles décrits par la caméra, est pris de sueurs froides. Il se saisit de différentes bobines qu’il enclenche tour à tour sur son engin mais constate toujours le même vide, le même silence. Blow out en reprise parcellaire de Fenêtre sur cour d’Hitchcock (1954) fait de Jack Terry le témoin d’un meurtre possible. Jack a sauvé Sally, la call girl.

Simple prostituée ou politicien médiatisé, elle les entraînera tous un jour ou l’autre dans la frénésie (Frenzy ?) 8 Luc Lagier, op. cit., p. 121. 5 raisons de revoir "Phantom of the Paradise" Phantom of the paradise - Le Cercle. 1942 sequence. "Blow out" présenté par Jean Douchet. Brian De Palma, l'incorruptible - Dossier Film. Un adjectif revient fréquemment lorsqu'il s'agit d'aborder le cas Brian De Palma : controversé.

Brian De Palma, l'incorruptible - Dossier Film

Là où ses pairs de la génération dorée apparue dans les années 70 ont tous atteint à un moment ou à un autre de leur carrière une reconnaissance critique et/ou commerciale complète, De Palma n'a cessé de dérouter, de diviser les spectateurs entre ceux qui le portent aux nues et ceux qui ne voient en lui qu'un vulgaire faussaire. Cette partition extrême des réactions (qui plus est fluctuante d'un film à l'autre) est la conséquence d'une carrière menée en franc-tireur, en outsider qui ne fait peut-être pas toujours les bons choix mais qui les fait toujours de manière très personnelle et qui, contrairement à Winslow Leach, le héros de son inoubliable Phantom of the Paradise, n'a jamais vendu son âme au star-system.

Ironiquement, cette résolution mise à conserver sa liberté a sûrement offert à De Palma la carrière « éternelle » promise à Leach par le diabolique Swan. Brian De Palma. Bienvenue sur Apprendre le Cinema !

Brian De Palma

Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui répond aux questions courantes des débutants qui veulent réussir leur premier tournage : Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement. Merci de votre visite, et à bientôt sur Apprendre le cinema ! 🙂 Si on vous demandait de citer les plus grands réalisateurs de ces quarante dernières années, je serais prêt à parier que De Palma ne serait pas dans le lot. Et pour cause, il n’est pas forcément évident de saisir ce que ce réalisateur a pu apporté au cinéma. Bien sûr, De Palma est l’auteur de quelques films définitivement ancrés dans la culture populaire comme Carrie au bal du diable, Scarface, Les Incorruptibles ou encore le premier opus de la saga cinématographique Mission Impossible. C’est pourtant à n’en pas douter l’un des plus grands réalisateurs vivants.

C’est une image d’ailleurs très semblable à de nombreux plans du film L’impasse ou Carlito’s way. Critique: Blow Out, un film de Brian De Palma [critikat.com] C’est auréolé du succès de Pulsions que Brian De Palma s’est attelé en 1981 à Blow Out, épaulé par un budget confortable et la présence de la star montante du moment qui devait en profiter pour ré-orienter sa carrière : John Travolta.

Critique: Blow Out, un film de Brian De Palma [critikat.com]

Bénéficiant même du final cut, le cinéaste est allé jusqu’au bout de sa démarche de cinéphile obsessionnel, partant d’un postulat similaire à celui de Blow Up d’Antonioni pour aller jusqu’au final traumatique. Le film fut un bide retentissant. Malgré ça, les admirateurs du cinéaste le considèrent comme l’un de ses plus aboutis. On y trouve en effet tout ce qui a séduit une partie de la cinéphilie française chez lui. Mais la séduction ne dure qu’un temps... Pulsions de Brian De Palma (1980) - Analyse et critique du film. A l'entame d'une nouvelle décennie, Brian De Palma poursuit sur sa pleine lancée, celle d'un nouveau maître du suspense labyrinthique aux évidentes obsessions sexuelles et psychanalytiques - souvent à la lisière du fantastique ou de l'onirisme -, un genre qui de plus lui a offert quelques grands succès récents au box-office (Obsession, Carrie, Furie).

Pulsions de Brian De Palma (1980) - Analyse et critique du film

Pulsions, son nouvel opus, s'il présente toujours des atours formels propre aux années 70, appartient pourtant pleinement à son époque sur un plan thématique, effectuant la bascule dans les années 80 où le sexe va prendre une dimension maudite, voire mortifère (sans même parler de sida, alors que De Palma justement - sans le savoir - anticipe l'idée de menace/punition avec l'élément dramatique introduit par la blennorragie dont est atteint l'amant d'un jour de Kate Miller). Il est d'ailleurs très révélateur que Cruising était à l'origine un projet sur lequel travaillait De Palma, avant qu'il ne finisse par renoncer.

1943 posterites. Livretblow. Fp blowout. Blow Out. Alors qu'il enregistre les bruits nocturnes de la nature dans une campagne isolée, un ingénieur du son est témoin d'un accident d'automobile.

Blow Out

Mais il va peu à peu s'apercevoir que cet évènement cache en fait une autre réalité... Après le Watergate, les Etats-Unis vivent dans une ère du soupçon. Blow Out - la critique + test blu-ray. Un vrai bijou signé Brian de Palma qui s’amuse au thriller expérimental et référentiel avec un John Travolta juvénile qui ne manque pas d’étoffe.

Blow Out - la critique + test blu-ray

L’argument : Preneur de son, Jack Terry enchaîne les séries Z. Une nuit où il enregistre des sons d’ambiance, il assiste à un accident de voiture et sauve la vie de Sally, sa passagère. À l’hôpital, l’identité du conducteur décédé crée la stupeur : il s’agit du gouverneur McRyan, politicien pressenti pour être le prochain Président des États-Unis. Désormais persuadé qu’on a tiré sur la voiture, Jack réécoute de façon obsessionnelle les bandes de l’enregistrement… Blow-Up / Blow Out - Brian De Palma, le Virtuose du Septième Art. Comme une amie de Thomas le dira plus tard, à propos de ce cliché maintes fois agrandi, on dirait une des peintures abstraites de son ami peintre.

Blow-Up / Blow Out - Brian De Palma, le Virtuose du Septième Art

Cela renvoie évidemment au début: peu à peu, tout a fini par s'éclaircir... 2. Blow Out ou la captation. En 1966, Antonioni filmait dans Blow-Up un photographe de mode qui, développant et agrandissant ses clichés d’un couple amoureux surpris dans un parc, fait apparaître l’indice d’un meurtre.

Blow Out ou la captation

Quinze ans plus tard, en 1981, Brian De Palma réalise avec Blow Out une sorte de remake dans lequel la photographie est remplacée par la phonographie, le protagoniste étant cette fois un bruiteur et preneur de son. Ce qui, au-delà de l’enquête, sera dès lors le nœud de l’intrigue, c’est la fabrique même du cinéma en tant qu’accident ou greffe audio-visuelle [1]. Les premières images de Blow Out sont un faux prologue. On croit être dans un film d’horreur flirtant avec un érotisme bon marché : dans une résidence pour jeunes filles, l’ombre d’un maniaque rôde et finit par s’approcher de l’une d’elles, nue sous sa douche. Blow out – La Kinopithèque.

Blow out de Brian de Palma. Un homme tue un vigile et s'introduit dans un dortoir d'étudiantes.

Blow out de Brian de Palma

Il pénètre dans le local des douches, tire le rideau et lève son couteau vers une jeune fille nue qui cri.... ... Elle crie très mal et c'est bien ce qui fait rire Jack Terry, ingénieur du son de Philadelphie qui enchaîne les séries Z auprès de Sam, un réalisateur qui le supplie de trouver mieux pour leur film. Revenu chez lui, Jack sélectionne divers sons et apprend par la télévision que le gouverneur McRyan est favori pour la primaire de la campagne présidentielle face au président en place. L'annonce de sa candidature se fera lors du diner du Liberty Day, le samedi suivant.

Jack éteint la télévision. À l'hôpital, Jack déclare au policier qui l'interroge qu'il a entendu deux bruits distincts au moment de l'accident : d'abord un bruit sec comme un coup de feu puis l'éclatement du pneu. Durant cette nuit, un homme s'introduit dans le garage où l'épave de la voiture du gouverneur est entreposée. Pour y revenir. Critique et analyse – Blow Out. Blow Out.