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Héraldique

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Arts visuels et Moyen âge : fabriquer un blason avec les élèves. Préparation à l’atelier d’héraldique. Cet atelier propose d’abord une introduction très générale des formes et fonctions de l’héraldique au Moyen Âge, de la terminologie héraldique et des principaux instruments de travail. Vient ensuite l’étude d’une série d’exemples pour comprendre comment l’héraldique fut utilisée dans les manuscrits médiévaux (notamment comme marque de possession) et ce qu’on peut en tirer comme informations. Quelques termes Héraldique : La science qui a pour objet l’étude des armoiries. Armoiries : «Les armoiries peuvent se définir comme des emblèmes en couleurs, propres à un individu, à une famille ou à une collectivité, et soumis dans leur composition à des règles particulières qui sont celles du blason» (Michel Pastoureau). Blason : L’ensemble des règles propres à la science héraldique, formé par le vocabulaire, la syntaxe, les règles et coutumes qui constituent la langue particulière utilisée pour décrire les armoiries.

Blasonnement (blasonner) : La description des armoiries en langage héraldique. Atelier du weekend : un blason de chevalier. Les bases de l'héraldique. L'héraldique date du Moyen-Âge. Il s'agissait à l'origine de reconnaître sur le champ de bataille, ou lors de joutes, les ennemis et les alliés. Comme les soldats portaient le plus souvent des armures leur dissimulant le corps et le visage, ils prirent l'habitude de montrer sur leurs boucliers, et sur des bannières, des couleurs vives arrangées en dessins faciles à reconnaître.

L'héraldique est la science — ou plutôt l'art — des blasons. On trouve sur internet de bonnes pages de détail sur le sujet. L'écu est la pièce centrale des armoiries. Les couleurs Elles sont au nombre de huit(1), dont les deux dernières (pourpre et orange) sont peu employées. Deux métaux : Or = jauneArgent = blanc Les émaux : Gueules = rougeAzur = bleuSable= noirSinople = vertPourpre = violetOrange Pour la gravure (imprimerie en noir et blanc, chevalières), un code de hachures est utilisé comme dans l'image de droite. Sauvage au naturel Cigogne au naturel Vair Hermine Les pièces honorables et partitions Les meubles Clic. Le vocabulaire du blason , grammaire heraldique, glossaire heraldique. La grammaire héraldique Glossaire héraldique Du XIIe au XVe siècle, sans se détacher complètement du langage ordinaire, la langue héraldique s’est progressivement spécialisée. Le blason primitif utilise un petit nombre de termes et de tournures qui, sans être une spécificité héraldique, se retrouvent plus fréquemment qu’ailleurs.

A la fin du XIIe siècle, dans les textes littéraires, on trouve l’expression héraldique classique consistant à nommer la couleur du champ puis la nature et la couleur de la figure avec les prépositions a et de. Le vocabulaire n’est pas encore spécialisé, les termes sont empruntés à d’autres domaines techniques notamment à ceux du costume et du tissu. Au début du XIIIe siècle, la multiplication des armoiries et la diversité des figures augmentent le vocabulaire héraldique et obligent le blason à la construction d’une véritable phrase héraldique. Les adjectifs des meubles Quadrupèdes, oiseaux et poissons peuvent être adossés ou affrontés.

Héraldique : apprendre à lire les blasons. En héraldique, le blason identifie son porteur et peut être représenté sur un écu, une armure, une bannière ou encore un tabar. Voyons comment décrypter les blasons et comprendre le vocabulaire associé à leur descriptions très précises.

L’écu L’écu (rappel du bouclier) est défini par son chef, sa pointe et ses flancs (bande médiane). Il peut être composé de 3 types d’émaux, de couleurs, de métaux et de fourrures. Il peut être orné également de 3 types de figures, naturelles, artificielles ou chimériques. Il peut être partitionné par 3 lignes verticales et 3 lignes horizontales soit 9 zones. Il existe des symboles réservés : l’aigle Impérial, le lion et la croix pour l’Église, la fleur de lys pour le Royaume. Les formes nombreuses sont celles des boucliers existants, rond, carré, triangulaire, rectangle, losange ou ajouré pour laisser passage à une lance de tournoi. Les images proviennent du site Art Héraldique. Les parties de l’écu Les partitions principales de l’écu Les partitions ternaires. La lecture des blasons. Comme nous l'avons déjà vu, la partie dextre (droite) de l'écu est la partie qui se trouve à gauche lorsqu'on regarde celui-ci de face du point de vue du spectateur.

L'explication est que l'écu représente son porteur, par conséquent il est dans le bon sens pour celui-ci. Dans le même ordre d'idée, lorsque des ombres portées sont dessinées avec les charges, celles-ci apparaissent en bas à droite de l’élément car le soleil (la lumière) doit venir du coin supérieur gauche de l'écu lorsque celui-ci nous est présenté de face. En revanche lors de l’énumération, donc du blasonnement, on lira le blason vu de face, de gauche à droite et le plus souvent de haut en bas, mais toujours en suivant les règles de découpage de l'écu. Il existe effectivement un sens de lecture particulier lorsqu’il s’agit d’un découpage de partitions ou de répartitions. Les numéros ci-dessous correspondent aux partitions d’un écu écartelé.

Exemple : « écartelé, au 1 de ... ; au 2 de .... ; au 3 de ... ; au 4 de ... ». 4. Blason : La science Héraldique et l'Art des Blasons... Site conçu pour une lecture optimale sur tous les navigateurs. Le coin des bonnes affaires. Ceci est mon vide grenier perso ! Mis à jour le 11.07.2021. Aidez au maintien de ce site : [Cette marque rouge « » dans la marge, indique les paragraphes nouveaux ou modifiés.] Support technique... Les premiers pas vers l'héraldique. De tous temps, et quelle que soit la civilisation, l'Homme a eu besoin d'affirmer son identité et de se faire reconnaître par les autres. Un élément essentiel ayant contribué à la « création » de l'héraldique est la nécessité pour les différentes unités combattantes de se reconnaître rapidement et efficacement sur les champs de bataille.

Une des premières traces écrites correspondant à l'héraldique définie comme telle, remonterait au XIème siècle, suite à l'énumération des éléments composant les couleurs et détails vestimentaires de chacun des deux combattants qui allaient s'affronter. Cet art suppose sur le plan graphique, autant une esthétique qu'un descriptif. Ou 1. Héraldique - Les éléments du blason - Thomas Brac de La Perrière. 1 – L’héraldique : une science codifiée Le terme « héraldique » vient du mot héraut, l’officier qui, au Moyen-Âge, était en charge des messages importants pour les seigneurs ainsi que des annonces solennelles, comme la présentation des chevaliers entrant en lice lors des tournois. De par leur fonction, ces hérauts d’armes vont au fil du temps acquérir un savoir pointu des armoiries (ou armes) et de l’histoire des familles auxquelles elles sont rattachées.

Ainsi va naître l’héraldique, la science du blason. Apparue vraisemblablement au XIIe siècle, l’héraldique n’est, contrairement aux idées reçues, pas réservée à la noblesse. Ainsi, des villes, des corporations, des communautés et même des roturiers pouvaient faire créer et porter leurs propres armoiries. L’art héraldique a la particularité d’être codifié et donc d’obéir à des règles strictes. Blasonnement : Phrase qui décrit le blason, c’est l’élément le plus important en matière d’héraldisme, plus important même que le dessin.