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Nominations & copinages

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La République irréprochable, pour mémoire. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Matthieu Bonduelle, magistrat, président du Syndicat de la magistrature, Benoist Hurel, magistrat, membre du Syndicat de la magistrature C'était en janvier 2007 et Nicolas Sarkozy disait : "Je veux changer la pratique de la République. Je veux une République irréprochable" – mais sans doute savait-il déjà que, cette République-là, il en serait, cinq années durant, l'inépuisable fossoyeur. C'était en mars 2007 et Nicolas Sarkozy disait : "Je veux que les nominations soient irréprochables".

Irréprochable, à Ses seuls yeux sans doute, cette obsession constante d'humilier ceux qui n'ont pas eu l'heur de Lui plaire. Nul n'a été à l'abri du courroux présidentiel. Lorsque l'intérêt du Prince était en jeu, on a manié l'intimidation. Mais le Prince a su se montrer magnanime pour ceux qui l'ont servi comme on sert un seigneur. C'était en avril 2007 et Nicolas Sarkozy disait : "Nous conjurerons le pire en remettant de la morale dans la politique. Nominations et parachutages d'un quinquennat. Pensez donc, depuis 10 ans au pouvoir, l'UMP en a placé des copains, des amis, des élus, des fonctionnaires zélés, etc... ne pas le reconnaitre serait parfaitement mensonger.

Mais quand François Hollande le dit, la sherpa sarkozyste de service, NKM en l’occurrence porte parole du candidat-président, a immédiatement dénoncé les propos François Hollande en affirmant qu'il "feint d'ignorer que le président Sarkozy a institué des contrôles de nominations". Voyez vous ça, c'est à mourir de rire ! Comment croire un instant, par exemple, que les nominations de David Martinon comme Consul de France à Los Angeles et celle de Christine Boutin comme chargée de mission en charge d'études portant sur "les conséquences sociales de la mondialisation" aient répondu à de quelconques contrôles de nominations ? Je vous présente donc mon travail de recensement de ces nominations des amis du pouvoirs. "Je veux une République irréprochable. Le président de la République, c’est l’homme de la nation. Mai 2007 : Borloo à Veolia : l’accord secret Proglio-Sarkozy. Entre le grand patron et le Président ce n’était qu’un petit arrangement entre amis.

Un donnant-donnant destiné à préserver les intérêts de chacun à la veille de l’élection présidentielle et d’un conseil d’administration décisif. Nicolas Sarkozy et Henri Proglio, le PDG d’EDF, tenaient simplement à ce que leur deal soit frappé du sceau du secret. Au point que même Xavier Musca, le secrétaire général de l’Elysée semble avoir été tenu à l’écart de la «transaction»… Les faits sont simples.

Si les termes de l’accord paraissent simples, les coulisses sont beaucoup plus complexes. Sauvetage. Mais l’histoire semble s’être vraiment jouée le mardi 14 février, dans l’avion. Sollicités par Libération, plusieurs de ces administrateurs ont confirmé ces rendez-vous, et au moins un d’entre eux aurait exprimé ses plus «froides réserves» quant à «l’opération Borloo.» Nul des principaux acteurs de l’affaire ne veut pour autant confirmer les faits.

Confidence. Exclusif. République irréprochable, saison 5 : Sarko viole la Cour des comptes. Paillé à l'OFII. Albanel Orange / Dailymotion. Mardi, Orange a annoncé l'acquisition de 49 % du capital de Dailymotion, pour 58,8 millions d'euros, avec une option qui lui permettra d'obtenir la totalité des parts du site de vidéos en 2013. L'information était une très mauvaise nouvelle pour la neutralité du net, mais elle aura au moins de quoi faire rire - ou pleurer - ceux qui ont suivi les débats sur la loi Hadopi. En effet, selon Le Nouvel Obs, "toutes les activités de contenus d'Orange seront regroupées dans une filiale dirigée par l'ancienne ministre de la Culture Christine Albanel et Xavier Couture et détenue à 100% par Orange". Si l'option est levée en 2013, l'ancienne ministre de la Culture pourrait donc chapeauter la direction du site de partage de vidéos, après avoir fait adopter une loi qui incite les internautes français à préférer les "plateformes légales" comme Dailymotion aux échanges de vidéos en P2P.

Quand Sarkozy donne la légion d'honneur à son bijoutier. Quand Sarkozy donne la légion d'honneur à son couturier. Epad: Jean Sarkozy et son camp face à la polémique. La nomination attendue de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD nourrit un débat intense depuis sa mise à jour par le Point la semaine dernière. Le gouvernement, les proches du fils du président de la République, Nicolas Sarkozy lui-même ont resserré les rangs. Jean Sarkozy a contre-attaqué mardi, en accordant plusieurs interviews.

Dès le matin, il demande aux lecteurs de Metro de le juger sur ses actes. Dans les colonnes du Parisien, il se présente presque en martyr: «Quoi que je fasse, je serai toujours critiqué», déclare le jeune président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, qui sera ce mardi soir l'invité du 19/20 sur France 3 Ile-de-France. Pendant que le fils du Président s'explique, le Premier ministre François Fillon questionné sur RTL réplique par une petite explication de texte: «J'entends toute la journée sur les ondes depuis hier [lundi] soir, dire que le président est nommé.

Mais tous ces efforts n'ont pas mis un terme à la polémique. Publicité Devenez fan sur.